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Écrits de Marc Hodges
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21 octobre 2014

cinq paysages

Seules rôdent, éparses, informes sous l'épaisseur des vêtements, les silhouettes d'êtres comme lui qui ne savent où aller, traînent misérables dans les bars miteux encore ouverts, une journée où les pluies font redouter des inondations, les nuages font de grands coups de pinceau, Mehun-sur-Yèvre a son allure hivernale de ville fantôme, une nuit où le silence semble couvrir enchantements et mystères, l'espace couvert du ciel lourd enserre l'âme, le temps est de circonstance, quelque eau étale et la pluie seule peuvent traverser des rythmes agressifs, les pierres semblent attendre, les nuages déroulent sur la terre pierreuse du plateau leurs rouleaux géants, les arbres bruissent de présences, le ciel se fait dans le bleu, le soleil est juste au-dessus des troènes, le souffle de l'océan couvre toutes choses, mémoires, la neige ne laisse percevoir que quelques rares silhouettes de Renault frileuses, un jour anormalement obscur, le ciel exaspère l'espace, le ciel est de turquoise, tout est immobile.

Au bord des cours d'eau de Libye, le soleil paraît incessant, l'âme se dévêt au soleil, le temps porte ses fruits, le ciel perd ses dimensions, les rues sont noires, désertées, l'action régulière des vagues est comme une immense pulsation cardiaque, au bord de la forêt, un soleil étincelant se réflète sur les herbages, la campagne semble comme arrêtée, figée, la distance n'existe plus, la mer dissimule ses rebuts, les nuages sombres couvrent Madrid d'un voile de deuil, sur la neige, les ombres sont autant de revenants, dans un clair de lune laiteux, les vagues usent continuellement leurs lamentations contre les brisants, on célébre l'opéra, un jour de soleil ardant, le ciel a une qualité de transparence infinie, le soleil s'est levé, le ciel descend dans les poitrines.

La réalité se divise, le soleil enflamme la campagne, de grandes mouettes blanches zébrent le ciel de leurs gémissements, le changement d'accent se fait sentir, aime suivre leur chemin, la splendeur se dissout dans la pâleur du noir, au bord des mers chaudes de Finlande, un nuage couvre lentement le soleil souillant de son ombre le vert de la forêt, certaines personnes pensent que le Nandi vient d'une autre planète, au bord de l'eau, un homme d'un certain âge paraît absorbé dans la contemplation de reflets aquatiques, la passion illumine, la lumière brille haut dans le ciel, le Nandi vit dans les grandes mares dont il ne sort que la nuit, l'atmosphère devient rouge brique, la mer est une menace, la lumière de la lune se pose sur les frondaisons obscures, le jour a du mal à percer, la vie est là, le soleil poursuit sa route, le ciel d'un bleu innocent est griffé par les sillages des avions.

L'orage se déchaîne sur Montpellier, le ciel tout entier nous entoure, la nuit est calme, quelque eau étale et la pluie seule peuvent traverser des rythmes agressifs, les murs de la forêt construisent une vision de l'espace, la lumière est pâle, le jour est beau, quelques nuages apparaissent inquiètent un instant le bleu céleste et se dissolvent aussitôt, dans les marécages inacessibles, le vent balaie les terrasses, l'univers fait l'inventaire des constellations, la mer bat, les nuages déroulent sur la terre pierreuse leurs rouleaux géants, la lumière plombe l'air, à l'ombre des vieux murs, le ciel ne croit plus en rien, le soleil est perpendiculaire, dans les marais, il y a une odeur amère et enchanteresse, la matinée est pluvieuse.

Il y a un soleil de printemps, dans les landes humides, dans le brouillard, la journée est splendide, il y a culbute de nuages et pluie, la lumière se dissout dans la pâleur du noir, le jour est un jour d'été, il pleut des ombres, le ciel est tout entier du même côté, la nuit est métaphysique, espace extérieur paraît vide, le paysage fait son philosophe, quelquefois on aperçoit des rues de Rocroi au travers des griffures de la tempête, au bord des sentes ombragées, sa voix m'interroge, la mer une espèce de lèvre, une matinée d'avril insipide, se trouve une couche de neige souple, crissante, maintenue vive par le froid, certaines personnes pensent que le Maymaygwashi vient d'une autre planète, il a neigé tout le jour.

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