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Écrits de Marc Hodges
Écrits de Marc Hodges
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7 septembre 2016

exercices de l'oeil

86 homophotographie
 
rosa n'a aucune raison de se méfier car elle n'a lu aucun de ses mails que pensait-elle là-haut rosa se levant la nuit pour écrire est restée près d'une heure rien n'est certain met un temps très long pour parvenir à l'étage traverse le rideau de la pluie sans être dissout anciennes gravures de mode rosa se contente de satisfactions très élémentaires tu as entendu vue d’en bas odeur de l'essence non raffinée marche pour rêver le temps quelques enfants tache de neige une infinité de motifs production d'oubli
  
87 homorhétorique
 
dire son mot foisonnement des autorités absence d'ardeur l'inconscient est chargé à bloc mastiquer la langue énergie du geste dans le vide ne pas savoir où aller éviter cela ce n'est pas rendre compte du réel qui est important je pense à sa phrase attente de la question et de l'expérience c'en est fini de la poésie poétique croire avoir manqué différence entre monde et milieu des horizons de virtualités être dans la langue content l'homme qui a trouvé son compte supériorité dialectique de la philosophie décider tout est dans la voix aube exigence tyranique essence de la justification
  
88 homosouvenir
 
tout le temps où il y a quelque chose il y a quelque chose d'autre ce qui change c'est le temps le ciel c'est le ciel exercices de l'oeil Santiago-réseau tout est accompli cauchemar d'un discours public les capteurs de catastrophes donnent leurs couleurs à Santiago a.a. se contemple avec soin dans les miroirs tu as encore peur de tes rêves organise autour d'elle la disposition des choses la ville a l'air comme ça du sommet d'une tour h. hurle : "il y a sans-doute de meilleures façons d'agir" un songe surpris te pousse dans les voies Santiago se nourrit de rêves aucune route ne porte le nom de j.j. des horloges rythment tes heures un arbre au tronc lisse il y a du silence
  
89 homoesthétique
 
autonomie de l'art exception de l'art réalité mutilante et mutilée objectivation des idées intérieures poubelles esthétique en général certitude sensible autonomie de la beauté par rapport à la perfection beau naturel travail d'intérêt public déception du sublime mutations de la raison aptitude à juger humain distorsions raison poésie tournant politique de l'esthétique autonomie esthétique chemin du désespoir tu traverses des couches de murailles
  
90 homobiographie
 
présent inconséquent donc le baromètre indique la possibilité de nouveaux orages l'inconscient du temps encore et encore en vérité lire avec peur la lettre anonyme trouvée dans sa boîte aux lettres il lui parle il fait obscur les rêves restent toujours sans réponses culbutes de nuages et pluie comment concilier vengeance intense et harmonie extrême merde esthétique analyses du texte il y a des sons de tambours visionshistoriques du monde nous sommes trop intelligents ville alors crayon hannah mène une vie nue
  
91 homophotographie
 
parle seule comme si elle avait à résoudre un grave problème existence morcelée de la langue et toi qu'en penses-tu partout un type au canon scié fernande paraît plus circonspecte que d'habitude fernande ne se lasse pas de soupeser et d'étudier les pierres a le temps pour elle il pleut habiter c'est être partout chez soi fernande vit selon l'instant dans le compartiment entre madurai et pondichéry jamais vu autant de lucioles dans les arbres dont j'ignore le nom plus tard tu ne penses pas tu regardes c'est un jour comme un autre j'ai vu la lumière a oublié l'existence des autres faire des rangements
  
92 homorhétorique
 
tout est dans la voix sémantique intentionnelle donner à peindre n'est pas donner à prendre commencement du monde ombre du méfait dans la passion le langage n'est pas une cravate exercices faire tenir des questions énergie du geste dans le vide douter de devoir se désespérer de décrire autrement distinguer entre intelligence et inspiration prendre n'est pas reprendre voie purgative réalité des mœurs quelques gouttes grammaticales dans un verre d'eau être dans la langue et très seule fourmillement des croyances écrire exige une volonté tout est dans la syntaxe merveille distinctions malaisées comment écrire
  
93 homorhétorique
 
tout est dans la voix trouver l'angle convenable effet produit par chacun des mots qu'est-ce que le poème ce que j'écris ne me nourrit pas ce qui importe savoir lecture buccale comment écrire souvenir le texte c'est quelque chose origines de la philosophie faire signe poèmes corps étrangers la poésie comme un pou banal sur le corps du langage ce n'est pas rendre compte de la réalité qui est important dans le fond surtout pas recherche de sa vérité retour du motif langage-ours tournant dans la tanière de la bouche l'écriture comme une morale de la forme pourquoi craindre le réel
  
94 homopaysage
 
le ciel est toujours bleu trop bleu de gros nuages courent d'un horizon à l'autre couvrent d'ombre le paysage la mer demeure à l'écart le soleil est superbe la pluie tarde à tomber petits kiosques il y a du silence simulation esthétique du réel la lumière plombe l'air la même chaleur immobile de l'air la mer perd ses dimensions il pleut (ou il pleut) il y a le ciel bleu ponctué de quelques nuages et les oiseaux qui se perdent dans les troènes la mer toujours plus noire le soleil très tôt déborde la même chaleur immobile rien ne bouge dans l'air
  
95 homophotographie
 
tulla se lève tôt tulla porte des pantoufles orientales est si absorbée dans son boulot qu'elle ne se rend pas compte de la présence de qui que ce soit photo réfléchie dans les surfaces découpées la cantate n'est semble-t-il plus réservée épingle des clichés la lumière brille tulla sait qu'il n'existe pas deux choses homogènes tu vois des images qui passent natalia gontcharova sur son trapèze le baromètre indique la possibilité de nouveaux orages le présent n'existe que dans les polaroïds est restée près d'une heure fait partie du paysage de l'autre côté de la paroi les gitans réclament du sel tulla ramasse tout ce qui brille tout ce qui a de la couleur ce qui est lisse banane
  
96 homophilosophie
 
cette ville est cet échiquier où r. et h. jouent les regards brillent comme des feux trop modéré  pour le coup la source du désir n'importe pas au-delà chaque jour est essentiel : un instant peut décider de tout la bonté est une tâche difficile qu'impose l'époque le meurtre seul permet quelque espérance d'amour il n'y a rien d'autre qui puisse se comparer à vivre le peu de temps qui nous est tendu tu n'arrives pas à vous libérer de Calcutta il n'y a pas d'esprit sans plaisir les regards brillent comme des feux tricolores l'homme passionné de vérité est le plus souvent capable de s'apercevoir qu'aucune croyance n'est limpide le réel est béant et multiple autonomie de la sphère esthétique la vie n'est à personne confusion des genres 

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