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Écrits de Marc Hodges
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1 février 2013

un message surprenant

Si je n’ avais pas déjà expédié mon mail journalier, j’aurais bien, hier au soir, écrit à nouveau car les événements semblent s’accélèrer… Vous vous souvenez sans doute que j’ai promis d’envoyer à M. Demombynes le fichier nommé «abulatahiy»… Parce que les classements virtuels sont fragiles, peu importe si, sur mon ordinateur portable il était, de premier devenu le second … Ce qui m’importe par contre, c’est qu’il ait disparu… impossible de le retrouver, au point que je me suis un temps demandé si je ne délirais pas. J’ai donc vérifié sur l’original des disquettes Zip : ce fichier était bien présent. Il y a cependant maintenant des différences notables entre les fichiers qu’elles contiennent et celles de mes ordinateurs comme si certains s’étaient renommés ou avaient changé de place ou de nature… Tout ça est bien étrange, aussi, avant de vous en faire un compte-rendu précis, il faut que je vérifie plus en détail… Quoi qu’il en soit, j’ai craint que ce fichier ne contienne un virus et j’ai préféré en envoyer un autre présent sur tous les disques. Il est nommé «abutammam-» et commence ainsi : «sag’a’a girratuha l-damilu talukuhu usulan ida raha l-matiyyu girata meht ugudan ida wanati l-mahara arqalat raqalan ka-tahriqi l-gada hathata…»
Cet envoi à mon lecteur du Liban à peine terminé, je reçois un nouveau courrier de Stanislas :

«Date : Tue, 17 May 2001 19:58:00 +0400
Subject : Re : Mail-roman « Rien n’est sans dire », courrier N° 36
To: Jean-Pierre BALPE <jbalpe@away.fr>
From: Stanislas <stanislas@everywhere.tv>

Je suis reconnaissant, Jean-Pierre, je le serai toujours, de la vivacité que tu mets à me servir… Au reste, si on t’attaquait jamais (car je crois tout possible) soit sûr que je viendrais à ton secours et que je mettrais tout mon zèle à te défendre. Or je m’interroge, je ne me reproche rien et je pleure cependant un crime que je ne connais pas. Au nom des pleurs dont je mouille mon clavier, instruis-moi au moins, des motifs qui te font douter de moi…

Stanislas »

Longtemps stupéfait, j’ai délaissé mon bureau et, malgré l’heure tardive, j’ai eu besoin d’aller marcher un peu le long des quais: je suis sûr en effet que vous imaginez toute ma surprise et qu’il me fallait réfléchir pour savoir où j’allais… Je n’ai eu envie ni d’entrer dans un café comme à mon habitude, ni de regarder les vitrines, ni d’examiner les rares passants : en plein désarroi, la tête empli d’un brouillard d’idées incertaines, je me suis contenté, cherchant les rues les plus solitaires, à marcher près d’une heure avant de me décider à rentrer chez moi où ma femme, surprise de cette attitude inhabituelle, se demandait ce qui n’allait pas ou en quoi elle avait bien pu encore me déplaire.

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