Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Écrits de Marc Hodges
Écrits de Marc Hodges
Visiteurs
Depuis la création 98 767
Archives
18 juillet 2011

Des lecteurs réagissent

«Date : Wed, 18 Apr 2001 22:15:32 +0200
Subject : Re : Mail-roman « Rien n’est sans dire », courrier N° 8
To: Jean-Pierre BALPE <jbalpe@away.fr>
From: Giovanardi <giovanardi@univ-paris13.fr>

Je n’ai pas compris ce que tu me proposais dans ton mail-roman. D’abord je croyais que j’avais la possibilité de choisir mon titre et, celui que je voulais était « De divins sentiments »… Ça m’amusait de voir ce que tu allais faire avec un titre aussi tarte et j’ai été un peu surprise de voir que ce n’était pas le roman que je reçois… Mais bon, comme je t’aime bien, j’ai accepté de jouer ton jeu… mais je ne vois plus trop où tu veux en venir : ton histoire est une histoire comme une autre. Tu dis qu’il en existe plusieurs versions, mais comment le vérifier sans les obtenir toutes. Au fond, ce que tu nous proposes est un hypertexte dont nous n’avons pas les liens… Pourrons-nous les avoir à la fin ou serons nous toujours ainsi soumises à ton «bon plaisir» ? Tu exagères… Je t’embrasse quand même…

Giovana »

«Date : Wed, 18 Apr 2001 23:05:32 +0200
Subject : Re : Mail-roman « Rien n’est sans dire », courrier N° 9
To: Jean-Pierre BALPE <jbalpe@away.fr>
To: Embuscades <embuscades@netcourrier.fr>

J’essaie de trouver tes règles et j’avoue que je ne vois pas bien où elles se nichent. J’en ai trouvé une — évidente — dans tous tes jeux sur la cryptographie, les noms, les fichiers, les titres. Franchement, elle est un peu simpliste. Je sais que tu prétends que ce genre de règles formelles structure une écriture, lui donne une ossature « physique » qu’elle n’aurait pas autrement et que, de plus, elle oblige l’écrivain — je n’aime pas trop ce titre devenu trop ronflant mais passons…— à contrôler sa logorrhée naturelle… Je veux bien… Mais dans le cas de cette règle, je ne suis pas sûr d’être d’accord avec toi… Ou alors ta règle est de se moquer des règles ! Une pirouette de ce genre ne m’étonnerait pas de toi… En tous cas, je cherche les neuf autres et te tiens au courant quand je les aurai trouvées. Porte-toi bien ! »

Date : Wed, 18 Apr 2001 18:05:19 +0200
Subject : Re : Mail-roman « Rien n’est sans dire », courrier N° 9
To: Jean-Pierre BALPE <jbalpe@away.fr>
To: Guennancia Thierry <guennancia@away.fr>

Je ne sais pas pourquoi, mais ce personnage de «Stanislas» comme vous vous obstinez à l’appeler, me paraît bizarre, trop tarabiscoté… pour tout dire faux et j’ai du mal à vous suivre. On est presque dans Walter Scott ou, pire, un mauvais Jules Verne: noble écossais, colonel de l’armée russe, mère tatar, Asie centrale, Russie, Écosse… Vous poussez trop loin l’amour du feuilleton. Tout ça fait un peu trop à mon goût. Ou vous voulez écrire un roman kitsch… Et c’est raté… Ou, de toutes façons, vous vous plantez dans votre écriture parce que ça ne fonctionne pas. Franchement, je ne vois pas où vous voulez aller. Je continue à vous lire pour voir et parce que ça ne me coûte rien ni ne m’engage à rien, mais je ne sais pas si je vous suivrai encore longtemps.

Mes amitiés quand même… »

Doucement… doucement… Je fais ce que je peux et ne vous ai pas promis la lune. C’est vrai que ce que je fais est un peu stupide, mais n’est-ce pas déjà stupide de raconter des histoires et de prétendre que d’autres — un public — s’y intéresse ? De plus vous n’avez pas tous les mêmes réactions et je ne peux quand même pas, même si vous n’êtes pas très nombreux, tenir un «courrier des lecteurs». Rien ne vous empêche d’ouvrir un forum et d’en débattre entre vous ou même une simple liste de discussion. Pour ma part, je me suis engagé auprès de Stanislas et, aussi invraisemblable que paraisse son histoire, je la mènerai jusqu’au bout.

Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
Publicité