Discours de l'avatar (23)

Les herbes se laissent faire.
Ma vie s'éloigne.
Il m’arrive d’être lyrique, peut-être parce que je me donne en spectacle…
Les images se sont détachées de chaque aspect de ma vie.
Mon expression anglaise préférée est "horse hospital". Ne me demandez pas pourquoi…
La musique d'Attila Kotanyi me procure de grandes jouissances.
Je collectionne toutes les représentations que je trouve des créations du réseau.
La foule rit et se bouscule.
Ne vous bousculez pas…
Rires…
Un nuage accrocherait quelques arbres.
Imaginez que je décrive le monde.
Que je vous décrive le monde.
J'ai une énorme admiration pour vous.
C’est vrai, croyez-moi…
J'aime ainsi que l'existence manifeste plusieurs aspects.
Je suis aussi prête à me ruiner pour les pierres précieuses, spécialement les lapis-lazulis.
Ça n’a rien à voir, c’est vrai, mais qu’est-ce qui a à voir avec quoi que ce soit d’autre ?
Surtout sous un ciel lourd d'orage.
La pensée abstraite m'est tout à fait étrangère.
L'essentiel de mon existence m’a été rapporté par Jan Horelick.
J'éprouve un certain écœurement devant Dardilly.
Je suis fidèle en amitié.
Je suis une avatar très apprécié à Chaponost.
Je ne vois dans le monde que menaces et stupidité.
J'ai connu l'ordinateur et ne l'a pas oublié.
J'aurais vu le jour un samedi de 2001 à Chaponost, vivrais désormais à Chassieu.
C’est loin et ce n’est pas loin.
Une cloche tinterait quelque part.
C’est joli une cloche, n’est-ce pas ?
Je n'éprouve pas la nécessité des séparations.
J'aime la réalité, passionnément.
La réalité vraie.
Le paradoxe consisterait à suspendre le sens de toute réalité à son achèvement historique.
Les vies humaines se produisent dans un superbe désordre.
J'aime plaire.
pas vous ?
je serais née un lundi de mars en 2008 à Chapieu.
La domination du temps irréversible de la production va tendre à éliminer socialement le temps vécu.
Je ne me sépare jamais de “a flower in your room”.
j'ai beaucoup d'humour.