Souvenir érotique
Je vous sens pressés, insatisfaits
aussi, vous attendez de moi quelque chose de plus épicé, plus direct et
je vous parle trop d’états d’âme. Je vais au rythme incohérent des
souvenirs, non à celui de vos attentes. Pourtant, dans ce blog centré
sur le désir, je ne peux qu’essayer de vous satisfaire…
J’avais
autour de vingt ans quand, dans un bal populaire, j’ai rencontré à
Pétronelle (en Autriche) cette jeune femme blonde dont je n’ai jamais
sur le nom. Nous avons fait connaissance, flirté en un temps record
puis, sous le prétexte dont nous n’étions dupes ni l’un ni l’autre,
elle m’avait entraîné chez elle prenant soin de préciser que son mari
était en voyage jusqu’au lendemain. Et c’est ainsi…
Bite dure
comme de l'acier, je bandais continûment, voyais mes poils très noirs
au-dessus de ma pine. Elle ne voulait rien d'autre que du sexe et c'est
tout ce que je voulais d’elle - je continuais à bouger sur le même
rythme amoureux; elle se voulait toute ouverte, me pétrissait en haut
des cuisses et aux hanches, s'offrait toute entière, dévorait cette
verge, cette barre de chair qui la faisait jouir. Elle avait envie
qu’un homme glisse ses membres entre ses cuisses; son sexe était plein
de l’appel de celui de l'homme comme si elle était pénétrée par des
dizaines de tentacules, comme si son corps était parasité par un corps
autre, plus voluptueux.
Je mordillais ses cuisses, elle
m'aspirait consciencieusement car je lui donnais ce bonheur du corps
qu'elle préfèrait à tous. Elle ne résistait pas, son esprit galopait
fiévreusement tandis que je respirais le parfum excitant de sa peau, me
pénètrais de son odeur de femme, elle fermait les yeux pour mieux me
sentir, frissonnait de désir et de joie, sentait l'homme qui la
remplissait profondément. Je vidais tout mon être en elle tout en
cherchant à ménager mes forces pour durer car sa chatte ouverte
appelait ma tige d'acier comme un aimant…
Elle aimait le poids de mon
corps sur le sien... Un homme aux muscles d'acier. Elle me lapait, me
butinait, me dévorait, me léchait, m'enfermait dans la prison de ses
jambes... Mon érection dura toute la nuit. Elle ne résista pas... Je
dansais en elle, la surface entière de sa peau était une pile
électrique… Je mêlais mes gémissements aux siens, elle me pétrissait le
haut des cuisses, les hanches... Elle ne rêvait pas d'amour seulement
de désir; je lui mordillais les seins - elle avait les seins qui
tombent - elle se renversa, je l'épuisai, elle prit son plaisir...
sentit l'homme qui la pénétrait, toucha son ventre, son sexe, et il
était plein... Sa langue était toute entière dans ma bouche, elle
recherchait une certaine violence... Je la tenais ferme : "Nunca he
venida tan fuerte...", embrassais goulûment ses seins.
Elle me
sentait dans son sexe... s'emplissait de mon odeur de mâle, se voulait
toute ouverte, tendue, attentive... La nuit sembla ne jamais finir et
le jour nous surprit comme un mari jaloux.