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Écrits de Marc Hodges
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30 juillet 2014

ma patrouille de scout était allée camper au bord de la rivière

J’eus l’occasion de le vérifier quelques temps après car ma véritable initiation à la sexualité et à ses plaisirs vint, comme je suppose dans la plupart des cas, par surprise. Un soir d’été, ma patrouille de scout était allée camper au bord de la rivière, chacun emportant sa tante individuelle et, alors que je commençais à m’endormir, j’entendis glisser la fermeture éclair de la mienne, je vis la silhouette d’un garçpn entrer dans ma tente et sentis qu’il se glissait dans mon duvet. Un garçon venait à moi… Je ne savais de qui il s’agissait mais j’éprouvais un vague sentiment de curiosité et de désir contenu qui m’interdit de bouger. Je fis semblant de dormir attendant avec une certaine fébrilité ce qui allait se produire, me demandant comment j’aurais, dans ce cas, dû réagir. Il y avait entre adolescents une complicité réelle qui passait bien avant les inévitables inimitiés. Ainsi faire intervenir un animateur dans les relations entre nous était de l’ordre de la trahison, donc de l’impossible. Je choisis le comportement de l’autruche : feindre de ne rien entendre, rien voir, rien sentir et pour cela ne pas manifester le moindre signe d’éveil. C’est alors que je sentis qu’une main se dirigeait lentement, avec de lentes précautions, vers la braguette de mon pyjama et s’y attardait quelques temps sans le moindre mouvement. Si je m’étais promis de rester immobile, j’étais cependant incapable de maîtriser la raideur qui monta lentement dans mon texte. Je fis semblant de m’éveiller, me tournai lentement pour me mettre sur le ventre. La main resta en place, coincée entre le drap et le pyjama. Le remède était pire que le mal et ma ruse n’en était pas une d’autant que quelques doigts se mirent à bouger lentement commençant à faire naître en moi quelque chose comme du plaisir, je bougeai encore, me mis sur le côté, sentis quer ce garcçon inconnu, nu, se lovait contre mes fesses, je sentis aussi la rigidité de son sexe qui s’appuyait puis bougeait lentement contre moi alors même que deux doigts de la main avaient franchi la barrière du pyjama et touchaient, puis prenaient, doucement ma verge. J’avais bien essayé quelquefois, imitant les gestes obscènes de quelques camarades, de me caresser, mais mes caresses étaient restées timides, maladroites. La main qui me tenait maintenant fermement le sexe commença à faire bouger la peau du prépuce qui était alors bien fermé, tirant avec tendresse pour essayer de la dégager. Il y avait dans ces gestes une habileté maîtrisée qui m’étonna : ce garçon jouait de mon corps comme du mien propre.

Je ne pouvais plus faire semblant de dormir, je glissai ma main dans mon dos pour trouver le sexe qui s’y appuyait. Il se laissa faire sans résistance. À ma grande surprise je m’aperçus que la peau de sa verge pouvait descendre bien plus bas que le mienne et dégager la totalité du gland. Le garçon inconnu se mit à bouger lentement son bassin accentuant les gestes de ma main. Ce fut ma première vraie masturbation. Elle fut douce et lente. Je sentis sur ma main quelques gouttes d’un liquide tiède et arrêtai mes mouvements mais le garçon, de son autre main, me retint manifestant que je devais continuer. Cela dura ainsi quelques minutes jusqu’à ce que j’éprouve comme un choc électrique, un spasme de plaisir, violent, inattendu qui laissa mon sexe douloureux de plaisir.

Alors, sans un mot, me déposant juste un baiser dans le cou, l’inconnu sortit lentement de mon duvet et disparut sans bruit dans la nuit du camp. Ce soir-là, réfléchissant à ce qui venait de se passer, me demandant ce que je devais en penser et quelle attitude prendre, je mis quelques temps à m’endormir.

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