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Écrits de Marc Hodges
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29 juillet 2014

Des nuages, lourds, couvrent la ville…

Les nuages déroulent sur la ville sombre leurs rouleaux géants, il n'y a pas plus sombre... Le ciel, tout badigeonné de barbouillis de sang, est une menace. Amandine n'a personne à qui se confier, craint que quelqu'un puisse lire dans ses pensées, hésite un moment à appeler son frère mais finalement elle renonce peut-être parce qu'elle n'a pas suffisamment confiance en lui... Elle ne comprend rien... Est devenue une vraie machine à questions, aimerait bien que quelqu'un lui dise ce qu'elle doit faire : appeler la police ou se taire... Amandine Mayeranoff est comme paralysée, se dit que tout cela n'est pas vrai, elle n'arrive pas à chasser de son esprit l'image du motard qui les a poursuivis dans les rues de Sorgues... Elle se sent seule, ne sait pas vers qui se tourner pour obtenir de l'aide, essaie de réfléchir même s'il y a des circonstances où ce n'est pas facile, se sent triste... Elle entend maintenant ce qu'elle aurait dû entendre longtemps auparavant ; elle sait bien, de toute évidence, qu'il ne s'agit pas d'un suicide. De toutes façons il est trop tard, le regret est un sentiment qu'on ne ressent que dans les grands arrêts de la vie... Elle recommence à trembler chaque fois qu'elle pense à l'œil noir que ce motard a dirigé vers elle. Ne peut croire que tout cela lui arrive à elle.


Depuis quelques jours, Amandine Mayeranoff est sans voix devant les événements qui se déploient autour d’elle… Les nuages, lourds, couvrent la ville... Le jour est envahi de nuit ! L'anxiété la paralyse, la laisse sans voix ! Amandine pense qu'elle ne veut pas mourir et ce qui l'inquiète le plus, c'est qu'elle ne comprend rien, qu’elle n'a pas réglé autour d’elle la disposition des choses; elle est morte de panique, d’effroi, sentiment qu'on ne ressent que dans les grands relâchements de la vie ! Se souvient des multiples petits incidents qu'elle a affrontés ces jours-ci, commence à trembler chaque fois qu'elle pense à l'œil noir que son mari a dirigé vers elle, n'a personne à qui se confier, de toutes façons il est sans doute trop tard... Plus un jour d'équilibre… Elle craint — même si elle n'y croit pas beaucoup — que ce ne soit l'aide qu'elle a autrefois apportée à un groupuscule révolutionnaire qui revienne à la surface... Se sent aussi ridicule : s'efforce à remonter dans ses souvenirs pour voir si elle pourrait y retrouver une action quelconque qu'elle aurait à se reprocher mais elle ne trouve rien. Craint pour la vie de son enfant : elle ne sait plus que faire ; elle redoute presque que quelqu'un puisse lire dans ses pensées.
La violence est chose commune, il est de multiples façons de la faire subir : les personnages de ce récit en sont de bons exemples qui tous, ou presque, d’une façon ou d’une autre en ont éprouvé l’injustice. Voici, que d’une façon détournée elle me frappe à mon tour :


« X-Sender : Pierre Levordasky <levordasky@mail0.uquebec.ca>
Date: Sun, 8 July 2001 10:00:11 +0400
To: jbalpe@awy.fr
From: Pierre Levordasky <levordasky@mail0.uquebec.ca>
Subject: Fwd : aux lecteurs du mail-roman « Rien n’est sans dire »…
 
Depuis trois mois, sous prétexte d’un mail-roman, un aliéné nommé Jean-Pierre Balpe nous abreuve de ses délires mythomaniaques dans lesquels il implique des personnages réels dont je suis. Du fait du caractère international du réseau, il m’est extrêmement difficile de porter plainte contre lui et de lui faire légalement cesser ses agissements. Le seul moyen dont je dispose est donc de vous demander, pour le faire taire, de m’aider à envahir sa boîte aux lettres de messages quelconques et de vous désinscrire de sa liste. Merci de diffuser ce mail…
 
Stanislas Chaaraddin < chaaraddin@shalomnet.il > »
 
Qui veut me faire taire ?

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