Une fin d'après-midi début décembre…

En 86, Bruce (se méprenant): je suis parti pour une campagne dont ses gens ignorent le nom… je crains de perdre Lou. La rencontre de deux histoires parallèles est toujours un accident. Le paysage se perd. La ville est noire et noire. Aime beaucoup Sid. Crains que les choses ne soient allées cette fois un peu plus loin qu'il ne l'aurait voulu.
 
Emma : je ne sais pas ce qu'elle a, mais elle est complètement à côté de ses pompes.
Emma : c'est bien toi, ça… Tu es petit et fourbe.
Bruce : Son mari tient énormément à ce bijou familial et doit absolument cacher à sa femme cette perte et donc la nature de la présence de l'égoutier.
Bruce : Je ne les trouve pas si mal, pour des étrangers.
 
Le jour creuse à travers les volets. Le soleil poursuit sa route. Jacksonville est vide.
 
Emma (du centre châtain clair de ses yeux la fougue noire de l'iris perce comme une vrille): je t'aime… je t'aime… je t'aime.
Emma : Nous luttons pour que le Bien triomphe partout où je suis .
Jimmy (sanguin) : je n'ai rien à apprendre des étrangers.
Skeet (encore hilare) : il ne peut pas sentir la musique des Bruce Sisters.
Bruce (fermé): Ah bon.
 
 
Il est deux heures bien tassée il rentre. La campagne refuse de se laisser aller au drame.
 
Mary-Ann (applaudissant) : j'allume la lumière.
Bruce : Ici, c'est chez nous.
Eric (ils se jaugent du regard, sourient) : Allons donc.
Emma : mais j'ai tellement besoin de parler à quelqu'un ce soir.
Kevin (désabusé, à Bruce) : je suis parfaitement libre.
Frida (je nettoie les fenêtres de la chambre puis je reprends son discours) : ça attend depuis que je suis arrivé.
Bruce (Un temps d'embarras): Hélas.
Emma : Quelle heure est-il. Dire qu'ils s'imaginent que c'est nous qui sommes dans l'erreur, comme à ce jeu là on est plus souvent couché que debout, tu ne risques pas de tomber de haut.
Emma (elle répète en se moquant): Allez, j'ouvre la marche.
Peter (du rire dans les yeux) : j'ai le désir de lui donner par mes caresses le bonheur qu'il ne trouve pas lui-même.