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Écrits de Marc Hodges
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8 novembre 2012

L'article du Parisien

L’article, assez bref, paru dans le Parisien, en pages locales; titre: «Un mystère en partie résolu»; et sous-titre: «la morte de la grotte d’Arnette identifiée». Le journaliste rapporte que, après une active enquête de la gendarmerie, la morte de la grotte d’Arnette a été identifiée, il s’agirait de Madame Saniette Gaillardon de Recloses mais l’enquête n’est pas terminée: «Madame veuve Gaillardon, décédée le 16 avril 2005 a en effet été enterrée quelques jours auparavant dans le cimetière de Recloses. Le corps a donc été déterré et déplacé dans la grotte d’Arnette entre le 17 et le 25 avril, ce qui confirme les premières constatations des enquêteurs. Reste maintenant à découvrir le ou les coupables d’un acte aussi barbare. L’enquête du colonel Morel semble s’orienter vers les milieux sataniques opérant dans la région et qui se sont déjà fait remarquer par un certain nombre d’actes de vandalisme visant des cimetières de la région. La gendarmerie poursuit son enquête.». L’émoi dans la région est considérable: de nombreuses personnes âgées vivent en effet dans les villages isolés du Gâtinais ou de la forêt de Fontainebleau. Chacun d’eux se met à craindre soit que la tombe d’un de ses proches soit ainsi vandalisée, soit —pire encore— que son propre corps —après un décès qu’ils ne souhaitent pas proche mais qu’ils savent inéluctable— soit ainsi victime d’un viol posthume.

Évelyne elle, est tellement désorientée que, le jour de cette parution, elle se fait porter malade. L’idée d’affronter le regard de ses collègues du commissariat, pire encore peut-être, d’être interrogée par la commissaire Albertine Mollet, lui est insoutenable. A la grande surprise de Franck —son mari plombier— elle reste au lit prétextant d’effroyables douleurs au ventre qu’elle attribue à des règles douloureuses pour qu’il n’appelle pas un médecin. Différentes hypothèses, plus stupides ou irréalistes les unes que les autres, s’emmêlent dans son crâne comme autant de vipères nouées les unes aux autres: se dénoncer ou se suicider —mais ces solutions sont un peu extrêmes et son corps plein de vie a du mal à les accepter—, faire comme si rien ne s’était passé—mais son minimum de conscience professionnelle s’y refuse—; payer un détective privé —idée inspirée par son grand amour des séries américaines mais qui ne résiste ni à l’examen de ses finances ni à celui des possibilités réelles —; partir en vacances —solution qui lui paraît la plus intéressante mais qui semble peu réaliste car elle était partie il y avait peu de temps… En désespoir de cause, elle conclut que ce qu’elle a de mieux à faire est de mener une enquête personnelle et, d’abord, de retrouver l’adolescent porteur de courrier.

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