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Écrits de Marc Hodges
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27 mai 2012

le grincement du lit fait un coup de tonnerre

la tête du garçon acnéique opine de temps à autre la tête entre deux présentoirs de billets de loterie la tête entre ses mains la tête sur la table la tête vient mais le corps reste en place la timidité la vanité la veille la vengeance peut être un but dans la vie la vérité la vérité est que je n’ai jamais rien compris la vérité se fit jour de toutes parts la victime la victime est le patron de la fabrique la vieille se mêle à la conversation en me désignant la ville est plutôt attrayante la ville s’étale la voici maintenant qui se dirige vers moi d’une démarche souple la voilà de retour la voilà maintenant debout la voilà qui m’attrape par le cou la voiture est maintenant sous le couvert d’arbres la voiture pousse un dernier soupir et mon frère coupe le contact la voiture remonte doucement vers le haut de la ville la voiture roule toujours aussi lentement la voix de Germaine arrive comme d’un rêve la voix de Germaine tombe comme un hachoir la voix venait de derrière la haie de Théodore la vue toujours fixée sur ma situation lâche un timide bonjour avant de se piquer avec son aiguille laissait à toutes les opinions une liberté parfaite laissant juste briller par endroits quelques plaques d’un blanc sale laisse tomber laisser une lettre laissez-moi laissez-moi me livrer à présent lance un grand sourire au patron qui s’approche en continuant d’essuyer un verre lancée vers le monde langage embarrassé que je gémissais de voir si obscur lassé moi-même de mon silence lassée d'attendre le moment funeste le B29 résiste plus longtemps mais finit par décrocher pour s’élancer en torche contre le rebord de la fenêtre le bar est là le bar ferme le baron le baron m'avait retenu chez lui après l'assemblée le baron me montra plusieurs lettres de mon père le baron me retint à dîner le baron s'aperçut de mon embarras le battre et l’étrangler le beau lapsus le besoin de voir celle que j'aimais le bois gémit le bonheur est détruit le boulot le bout du tunnel vient de se refermer le bouton est fermé le bras tendu devant lui le bruit des aventures de Germaine ne lui était parvenu que vaguement en Russie le bruit devient énorme le bruit en parvint enfin jusqu'à moi le bruit même de mes pas me fait reculer le bruit même de ses aventures le bruit que fait le lit en grinçant retentit comme un coup de tonnerre dans la pièce le bruit qui se fit autour de moi me tira de la léthargie où j'étais plongé le bus coûte beaucoup moins cher que n’importe quel autre véhicule et il a cet avantage d’aller plus vite du fait des voies réservées dans tout le centre ville le bus est en retard le canon du Beretta retrouve son nid entre la naissance des cheveux et l’arcade sourcilière le caractère est tout le carrelage est marbré le casque le cerveau en ébullition le chagrin a fait place à la haine le chagrin ou la peur le champ de bataille qu’est le lit le changement est évident le charme est rompu le chemin lui-même devient visible le chemin restant le cheveu raide le chevreuil le ciel le ciel était serein le ciel était serein le ciel nous envoie le ciseau entaillant profondément les veines du  le client attend que son verre soit à nouveau plein avant de reprendre le cœur aussi ne doit-il pas apprendre à se résigner le cœur en souffre le cœur léger le cœur plus léger le cœur seul peut plaider sa cause le comportement à adopter le comptoir de droite le comte le comte Charlus en était devenu amoureux

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