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Écrits de Marc Hodges
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5 juillet 2006

Ma première expérience érotique

Il y a toujours, inévitablement, en tout, une première fois…

J'essaie de me souvenir quand, dans quelles circonstances, s'est située la première fois où j'ai découvert que j'avais un sexe.

Je ne m'intéresse pas, bien entendu, à l'organe qui sert à uriner et dont tout enfant prend conscience quand "il devient propre" ou compare la performance de ses jets avec les membres mâles de sa famille. Non. Ce qui m'intéresse serait de savoir quand, pour la première fois, j'ai fais connaissance avec mon pénis — que j'appelais alors "zizi, petit oiseau, robinet, bistouquette…" ou autres noms-masques hésitant entre masculin et féminin — pouvait procurer un plaisir particulier. Je ne me souviens pas, enfant, m'être particulièrement "tripoté" ("arrête de te tripoter" disaient parfois autour de moi les adultes à certains de leurs enfants mâles). Je vivais avec cet organe dans le rapport le plus naturel du monde, ne lui connaissant que l'usage de la miction auquel je le considérais comme destiné. Je pense — il me semble — qu'il m'a fallu attendre mes sept ou huit ans pour que de nouvelles perspectives m'apparaissent, même si, pour l'essentiel, elles sont longtemps restées en germe et si je les ai peu exploitées.

Creusant ma mémoire, je ferais remonter cette découverte à une anecdote: un jour, cousins et cousines mêlés, d'âges, à un an ou deux près, identiques, nous jouions dans la grange d'un grand mas languedocien, appartenant à un membre lointain de la famille par lequel j'avais été invité pour des vacances d'été. Cette grange était constituée de trois niveaux: un rez-de-chaussée où l'on entreposait du matériel agricole, un premier étage formé d'un plancher de bois sur lequel séchait le foin et un troisième étage aux poutres duquel pendait de la charcuterie. Ce troisième étage, qui ouvrait largement sur le second était en fait un demi-étage. Notre jeu consistait à sauter du troisième dans le foin du deuxième où, à l'occasion, bien sûr, on se bousculait le plaisir étant au moins autant dans ces contacts "inattendus" des corps que dans les sauts eux-mêmes: les enfants se poussaient, roulaient l'un sur l'autre, s'accrochaient par les vêtements pour passer l'un devant l'autre, etc.

A un moment, une cousine — nous étions tous vaguement cousins et cousines dans cette famille étendue à la dimension d'un clan — essaya de me retenir sur la paille en tirant sur mon short, geste qui eut pour effet de me déculotter totalement mettant mon sexe à l'air.

Le plus naturellement du monde, elle le prit dans sa main droite pour, avant de reprendre le jeu, y déposer un baiser, disant: "tu as une jolie bistouquette!".

Ce fut ma première érection consciente, la première fois où je sentis un vraiment plaisir particulier qui me laissa étonné quelques secondes avant que je ne remonte ma culotte.

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