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Écrits de Marc Hodges
Écrits de Marc Hodges
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24 janvier 2009

Mariage

Wilfrid devait, toute sa vie, se rappeler ce déjeuner de noces. Alors que tout son être moral était brisé par une angoisse qui s'augmentait de minute en minute, il lui fallut causer, sourire et demeurer le point de mire de tous les regards, de toutes...
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17 octobre 2008

Le quartier

Ce quartier, faut pas croire, ça pue la pisse (hommes, chiens, chats… chacun avec leurs odeurs différentes), la merde (chat, homme, chiens… consistances, couleurs, odeur mêlés et distincts, reconnaissables et confondus), le vomi (de poivrots, de tubards,...
4 octobre 2008

L'écrivain du quartier

Jérôme Charyn écrit. Il écrit, ne fait que ça toute la journée. Jérôme Charyn est écrivain. Jérôme Charyn survit de son écriture. Il a un éditeur, POM-POM, une petite maison d’édition certes mais une maison d’édition tout de même, qui publie, qui vend...
1 octobre 2008

Bulles

Lorsque Wilfrid a trop bu au point de se compisser, il ne trouve pas cette sensation désagréable, bien au contraire, il aime bien la sensation du liquide chaud qui coule sur sa cuisse, imbibe le pantalon d’une odeur persistante à la fois douceâtre et...
19 septembre 2008

Sacrifier sa vertu à l'amitié

Fier de lui, Wilfrid d’Eurymédon remettait son pantalon de pyjama : il se sentait homme car à trois reprises il avait fourgonné le petit con velouté et campagnard de la petite bonne. Il se sentait bon, intelligent, courageux… Il toisa la servante pelotonnée...
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16 septembre 2008

mélanges

Dans un des trains (pourquoi celui là ?), une grosse bonne femme molle tassée sous un foulard à grosses fleurs bleues cachant ses cheveux, ensachée dans une robe informe comme un paquet de farine: moustachue, lippe bourrue et fatiguée, somnolente, anachronique...
31 août 2008

Le café

Depuis des années, le matin, vers sept heures, il entrait dans le café, venant d’on ne savait où, s'asseyait, commandait un «double café noir serré», restait là sans un mot quelques minutes, puis repartait on ne savait où et personne ne le voyait jamais...
20 août 2008

l'inconnue à l'expresso

Il faisait beau. Il fait toujours —presque — beau dans cette contrée. Le ciel était bleu juste comme il faut, entre bleu-drapeau-français et bleu-lavande (sans le parfum). Pas de vent, ce qui est surprenant dans cette contrée. Le soleil. Il y avait bien...
6 août 2008

Aparté

Je me donne le droit d’une parenthèse ou d’une aparté, peu importe la terminologie… Le problème essentiel que j’ai avec ce roman est celui de l’intégration en une seule pâte d’une multitude complexe de vies qui n’ont souvent entre elles que des relations...
27 juillet 2008

Aperçus sur Wilfrid

Wilfrid, lorsque rarement il se déplace dans des transports en commun, essaie toujours de le faire gratuitement, soit il n’a pas de billet, soit il essaie de gratter les marques de compostage, soit il s’arrange pour emprunter ou voler un billet à quelqu’un,...
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