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Écrits de Marc Hodges
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3 octobre 2011

elle s'assoupit

I - 24 elle

elle roule contre moi elle roule sur le côté elle s'afflige d'abord elle s'agite pour en sortir elle s'applaudit de son stratagème elle s'assit sur une pierre elle s'associe à tous mes devoirs elle s'assoupit d'un sommeil assez paisible elle s'enivra de son amour elle s'établit chez moi elle s'établit dans une des possessions de son père elle s'évanouit elle s'évanouit revenue à elle elle se jète sur son lit sans prononcer une parole elle se livre aux distractions du monde elle se relève à ses propres yeux par un amour pur de tout calcul elle se résigne à deux mois d'absence elle s'étourdit de ses paroles elle s'imagine que je l'étais de la sienne elle s’en est mal servie elle s’est comportée exactement de la même manière elle s’est laissée faire elle s’est même déshabillée et ses fringues jonchent le sol derrière le lit elle s’est redressée sur le lit elle s’est rendormie elle ce que rien ne m’obligera à faire une chose contre mon gré elle sait très bien que je ne peux pas faire ça elle sait que j'étais bien sûr qu'elle ne m'aime que pour moi-même elle se contente de secouer sa queue de cheval de gauche à droite elle se donne enfin tout entière elle se familiarise par degrés avec ce langage elle se frotte elle se glisse contre moi elle se jette sur le lit elle se laisse effleurer elle se lève et va refermer la fenêtre elle se manifeste à nouveau elle se méfie elle se penche en avant et ajoute plus bas elle se plaint à moi de ce changement elle se précipite de nouveau dans la coquetterie avec une espèce de fureur elle se rapproche elle se rattrape au mur elle se redresse elle se redresse aussitôt elle se redresse rapidement elle se referme sous mon nez elle se releve elle se remet au travail en continuant de fredonner le même air des Who elle se reproche de l'avoir abandonné elle se reproduit sous trop de formes elle se retourne elle se réveille moins souffrante elle se tait elle se tait quelques secondes elle se tait un instant elle se tait elle se voit entourée bientôt d'une société nombreuse elle secoue la tête de droite à gauche elle semble reprendre quelque connaissance elle semble respirer avec avidité elle semble être la seule trace de calme elle sent néanmoins qu'il est de son devoir d'obéir elle sera vieille elle sort de la salle de bains elle sort du créneau sans un heurt et s’engage sur la chaussée elle sort rapidement elle souffle elle souffre de la solitude elle soupire elle sourit elle sourit elle sourit elle sourit de ma surprise elle sourit elle aussi elle sourit en s’excusant elle subsistera parce que c’est moi qui m’en suis enduit elle suit maintenant la voie ferrée elle suppose que j'étais embarrassé de nos liens elle sursaute elle sursaute lorsque je l’interpelle elle n’aide pas assez elle tape l’oreiller à côté d’elle elle tombe sans connaissance à mes pieds elle tousse légèrement elle tressaillit elle va pas mieux elle va pas rester ici tout le temps à rien faire elle va pour s’insurger encore mais comprend rapidement le message elle va revenir elle va venir me rejoindre elle vaut même pas quinze francs elle veut être avec moi elle vient à moi elle vit de la générosité dans ce que j'appelais de la faiblesse elle vit dans un château voisin d'une de nos terres elle veut se prouver à elle-même qu'elle a encore des moyens de plaire elle voulut parler elle voulut parler elle voulut pleurer elle voulut répondre elle voulut s'éloigner elle vous sera chaque jour moins agréable elle-même elle-même ne l'a jamais désiré elle-même trouva du plaisir dans la société d'un homme différent de ceux qu'elle a vus jusqu'alors

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