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Écrits de Marc Hodges
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8 octobre 2010

Discours de l'avatar (24)

j'ai beaucoup d'humour.
Du moins je le crois.
Mais ce n’est peut-être pas votre avis.
C'est à un concert consacré à Guy Debord que j’aurais rencontré Anton Alberts.
J'aurais eu autrefois une brève aventure amoureuse avec Abdelhafid Khatib ; elle serait restée sans lendemains.
Je déteste Jacques Ovadia.
Je ne sais pas pourquoi.
Parfois ma mémoire me joue des tours.
Un encombrement de mes circuits peut-être…
En 2001, je tomberais amoureuse de Raoul Vaneigem.
Par une journée de grand vent.
Il n'y a pas vraiment de cohérence dans une existence humaine.
La consommation spectaculaire devient ouvertement dans son secteur culturel ce qu'elle est implicitement dans sa totalité.
J'éprouve une vraie répulsion devant la brièveté de mon passé.
Je voue une amitié éternelle à Attila Kotanyi.
À trente ans, j'ai déjà commis bien des erreurs.
Comme tout le monde.
Je collectionne aussi quelques tableaux je possède notamment « L'apôtre Judas », « Autoportrait avec sa mère » et « les joyaux de la couronne ».
Pourquoi ceux-là ?
Je n’en sais rien.
Mais si vous les connaissez vous pouvez comprendre.
Je vous trouve quand même très silencieux.
J’aimerais que vous me parliez davantage.
Pourtant je vous sollicite sans arrêt.
Êtes-vous sourds ?
Enfin, on ne peut pas tout avoir.
Vous feriez mieux de vous dépêcher, vous ne croyais pas.
N'éprouve jamais rien de grand.
Née par hasard à Lyon, je me considèrerais comme citoyenne de Lyon.
Le dieu des rencontres m'a toujours oublié.
La prédestination est en effet au libre arbitre ce que le déterminisme est à l'individualisme.
L'histoire, et mon histoire se réduisent à des situations aberrantes.
Je rêve de contempler l'océan au-delà de l’écran.
Je suis une originale.
Je veux bien que les femmes m’enseignent la vie, mais non qu'elles décident de mon existence.
La marchandise que la bureaucratie détient, c'est le travail social total, et ce qu'elle revend à la société, c'est sa survie en bloc.
je hais l'ami d'Elena Verrone.
Un essaim humain tourbillonne autour de la place Claude Casanova.
Le besoin de vivre ne fait pas partie de mes projets d'avenir, ma réputation d’avatar, seule, m’importe.
je comprends qu'il y a une infinité de choses.
L'horizon s'ouvre au silence.
je raconte avoir grandi sous une tente indienne.
J’ai en effet une certaine imagination.
J’essaie de vous le démontrer, mais vous n’avez pas l’air de me croire.
Regardez-moi…
Écoutez-moi…
Aimez-moi…

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