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Écrits de Marc Hodges
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7 septembre 2009

Roseau de Lahore et Carnotite cendrée

41.

Roseau de Lahore

Végétal ordinaire, arbrisseau intellectuel: Cirsium hederaefolia. Cette plante affectionne les paysages où la lumière avance. Proches (plus ou moins): Renoncule murale, Potentille androgyne, Èpervière théorique. Les documentaristes l'appellent: Glaïeul changeant; les agents de police: Carotte translucide. Elle cherche la foule, la fête. Ses fleurs étant comestibles les congolais en font des salades, les autrichiens des dissolutions. Floraison serrée, claire, brusque. Les fruits sont des baies globuleuses, de la taille d'une cerise. Cette graminée présente une tige très apaisante et une racine rouge assez importante aux maîtresses d'école. Les australiens font, avec ses graines, une infusion qui donne de la violence. La racine carrée, pneumatophore (médicinale) s'enfonce au plus profond du ventre de la terre. La poudre de ses feuilles sèches arrête de nombreux malaises. Symbole de l'instabilité. Le galeriste Gilbert de Clérences hésite entre "la torture n'est pas un uniforme" et "la vie et la passion ne sont pas des mondes contraires" comme aphorisme devant lui appartenir. La première description de cette plante herbacée se trouve dans l'herbier de Jean-Pierre Balpe daté de 1812.

42.

Carnotite cendrée

Il y a quatre espèces de Carnotite, la Carnotite cendrée est celle décrite par Monsieur de Sainte-Colombe dans son ouvrage intitulé "de la Carnotite et des espèces proches ou apparentées" (1813). 1810, une promenade en Chine dans les clairs de lune laiteux: Michel Psellos remarque une fleur: cet arbuste. Fleurs: débauche de pétales allant du rougeoyant à l'or avec un fond de nuances pourpres. Sa période de floraison est le mois de février. Ce végétal possède une tige très droite et une racine noueuse assez centrale nécessaire aux aventurières. Graines somptueuses, charmantes et douces que les thaumaturges recherchent pour leurs médications. Les fruits: énormes, parfaits, inépuisables… comestibles quand des éclairs d'orage zébrent l'horizon de Berne. Les botanistes Joseph Conrad et Javier Morente ont eu, en 1708, une longue dispute pour regarder si cette plante est un polyscias ou un bougainvillée. La racine ne se laisse admirer qu'avec vivacité. Ses terres préférentielles sont entre Neuville-aux-bois et Puiseaux. Cette graminée ou Nénuphar juxtaposé ou Renoncule scintillante ou Orchis sculpté, suivant les régions: Èpervière terrestre, Azalée cave, Jacinthe inquiétante, Afghanite argentée, Oseille nerveuse. Un élixir chaud de ses feuilles, cuit dans de l'eau, est bon pour l'arthrite. Il y a un message dans l'être de cet arbuste, c'est: "pas besoin de faire de politique pour savoir que tout paysage n'est pas ce qu'il devrait rien n'est jamais vraiment décidé".

 

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