Aveux de Robert S…
Écrire dans ce blog a sur moi un effet
étrange: il m'oblige à revisiter ma vie sous l'angle très particulier
de l'érotisme et m'obliger à m'apercevoir que, dans ma vie, le sexe —
je suppose comme chez la plupart d'entre vous — occupé une part plus
grande que ce que j'aurais pu le penser a priori. Ce côté animal à la
fois m'est indispensable et à la fois m'ennuie: j'avais de moi une
image moins primitive. Mais, après tout, le sexe n'est pas seulement
pulsion qui s'enracine dans l'imaginaire du corps et celui de la
culture. La part animale et la part spirituelle ont, le plus souvent, en l'homme, la même racine.
Parenthèse fermée, ma dernière note m'a obligé à
m'interroger sur ce qui, regroupé sous la rubrique "à suivre", reste à
vous raconter. Je m'aperçois que manquent bien des moments marquants.
En voici quelques autres:
- la forêt et ses taillis
- la jeune anglaise
- l'auto stop
- les adolescentes des Alpes
- le voyeurisme
- les livres érotiques
- mes rares "maîtresses"
- l'adolescent du camp de nudiste
- l'odeur des dunes de sable
- les moustiques africains
- la nuit dans les vignes
- mes lectures de Sade
- les miroirs
- la ferme collective
- etc
Allonger la liste ne servirait à rien.