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Écrits de Marc Hodges
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9 juin 2009

Le jeu du voile (4)

Je ne parviens à terminer aucun de mes récits car les souvenirs se bousculent et s'empilent les uns sur les autres comme dans le corps à corps d'une mêlée de rugby. Les écrivant je me rends compte des effets curieux de la mémoire et me demande parfois si je me souviens ou invente. Ainsi François et Françoise. N'y a-t-il là qu'une coïncidence ? L'inconscient sans cesse nous manipule, dans le domaine du désir certainement d'ailleurs bien plus encore que dans n'importe quel autre. Je vous propose ainsi deux fins à cette montée de désir due à la dissimulation de ce qui devint son objet. Une fin réelle (la première) et une fantasmatique (la seconde). Ainsi au moins mes souvenirs retrouveront un peu de leur unité perdue. 1. Il aime la sensation que procure cette machine chaude, Françoise lui lèche le ventre - elle a envie de ça. Sous le voile qu’il lui a demandé de garder, Françoise sent la queue se dresser contre elle avec une force stupéfiante. Un homme au corps lourd, Françoise a le désir de mordre dans ce grand corps, d'entendre sa voix sensuelle gémir de plaisir. Ils baisent frénétiquement... Il a la sensation de tomber, sa bite bat à coups irréguliers... Son corps fébrile et nerveux tremble de jouissance... Son corps est… Françoise n'en a jamais fini avec l'amour, des doigts fébriles ouvrent son ventre... Françoise est dans la profondeur du désir - elle n'est plus qu'un sexe... Son désir ne meurt pas avec l'orgasme ! Elle sent, à travers le voile, la verge gonflée se frotter sur son corps; elle veut vaincre, devenir passion; il lui caresse l'intérieur des cuisses, fouille sa bouche d'une langue experte, s'échauffe d'un vocabulaire ignoble, déchire le voile, la prend sans ménagement: Françoise aime ça - il embrasse goulûment ses seins, les caresse de son pénis... etc. 2. Rien n'existe qui ne peut être dit avec les doigts, les lèvres, le sexe et l'odeur des corps, je n'en aurai jamais fini avec l'amour, mon corps est un champ électrique sensible à la main de François, je rêve de la chaude douceur de sa peau que je perçois à travers la douceur satinée du voile qui le dissimule encore... Un homme avec un ventre soyeux et souple - sa peau est moite, chaude, tendre... François aime une certaine violence dans le sexe - je sens la montée de son désir à celle de l'humidité entre mes cuisses, je perds la tête - François veut des caresses d'homme qui le feraient crier, s'échauffe d'un vocabulaire ignoble, je danse avec lui; ma main droite se glisse sous le voile jusqu’à son pubis - pendant que je recherche mon plaisir, François me bat les poings fermés, ses doigts pétrissent ma chair. J’aime la sensation que procure cette machine chaude qui bat mon corps... Un homme avec une toison en croix sur sa poitrine… pendant un moment je demeure immobile en lui turgide et palpitant; il sent l'homme qui le remplit profondément - François ne résiste pas, il a envie que d'autres hommes glissent leur bite entre ses cuisses: je l'inonde d'amour, ne suis plus que sexe et bouche...

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