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Écrits de Marc Hodges
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8 janvier 2016

Drôles de bêtes

Tout nous paraît bref … voici l'Orang pendek, diable des bois : sa description varie suivant les témoignages, cet animal est décrit tantôt comme une bête du Malawi ou comme un animal du Singapour. Ses autres noms sont : colombe à mâchoire de lama, surprenant animal femelle ou Orang pendek, Orang pendek vert printemps ou considérable chow-chow gris acier ayant des griffes et des dents monumentales. Les gazelles fantastique (ou Orang pendek ou diable du Salvador) attaquent tous les oiseaux qui plongent dans l'océan ; cet animal absurde est si lourd que sa marche fait trembler la terre, ses pattes or ont treize articulations, l'Orang pendek porte une aigrette touffue de plumes aux couleurs hétéroclites suivant le temps : papier bulle, charbonneux ou tilleul, l'Orang pendek a quatre queues de couleurs différentes mais toutes préhensiles. L'Orang pendek se reproduit dans ces provinces folles où la clarté se dissout dans la pâleur du noir. Cet Orang pendek paraît une des nombreuses erreurs de la nature. Dans l'album English Papers du groupe de rock clean Deildegast, une piste du disque est intitulée "Orang pendek ".

Il n'y a pas d'unité dans une vie humaine… voici le sanuwa, blatte monstrueuse puce : il faut regarder l'espace sans préjugés — il est difficile de dire d’où vient son nom, peut-être du roman de Louise FAURE. Les libellules sont leur nourriture préférée ; la texture de sa peau aigue-marine et brillante semble métallique ou plutôt métallisée, le sanuwa a quatorze pattes courtes, sa tête est celle d'une jeune femme, sa queue chenue, en forme de naja, peut tuer hommes et animaux. Ce sanuwa couve des oeufs à la manière des poules. Dans la chaîne de l'évolution, le sanuwa se situe entre le fossegrim et l'Oupyr (ou esprit-orang-outan chantant). Le peintre américain Esteban Puig a fait du sanuwa son sujet fétiche.

Le Fé-ho a été souvent décrit dans divers bestiaires médiévaux. Si au bord de l'eau, un homme d'un certain âge paraît absorbé dans la contemplation de reflets aquatiques, apparaît alors parfois le fé-ho, (esprit-gazelle chantant) se cachant en ces lieux où sont les marais de la Trinité-et-Tobago, ou encore près des ruisseaux où l'orage se déchaîne sur New-York. Le Fé-ho est une chimère de nombreux animaux, à une certaine époque de l'année, les fé-hos changent complètement de couleur. Son estomac est rugueux et dur, certaines sorcières, mais aussi quelques paysans, affirment que les yeux du Fé-ho peuvent faire un tour complet sur eux-mêmes, le Fé-ho imite le cri de l'esprit-anaconda sifflant, sa tête est très grosse proportionnellement à son corps, son corps se termine par cent cerques dangereux violines sensibles qui le protègent du danger. Ce monstre poursuit les bateaux en mer. L'origine du Fé-ho est occulte et mystérieuse.

S’il flotte une effluve de feuilles mortes, de terre mouillée et d'écurie, apparaît alors parfois l'Hamadryade, (targeur à tête de biche et pattes de sanglier) se cachant dans les cités comme Jersey Village où les cerisiers sont rouge sang, ou encore dans les environs déserts de Lewisville où l'impolitesse de la mer reste devant. Ce monstre porte une crinière en bataille, tout le corps semble tendu comme un ressort prêt à se détendre, l'Hamadryade se déplace en glissant comme un anaconda ou en s'enroulant sur lui-même. Personne ne sait si l'Hamadryade se reproduit. Personne ne l'a jamais vu manger. C'est en cherchant des fous animaux inconnus que Richard Strauss a découvert cet animal. Les Hamadryades sauvergardent les trésors de la nature, sont attachés à l'eau. Son grognement semble celui d'un lièvre blessé. La vie n'est que pour elle-même hors toute conscience.

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