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Écrits de Marc Hodges
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12 octobre 2012

elle tente d’avaler mon sexe

I - 72 sans

s'analyse au lieu de se repentir s'arme de tout ce qu'il y a de mauvais dans le cœur de l'homme pour décourager tout ce qu'il y a de bon s'écria-t-elle s'écria-t-elle c'est la voix qui m'a fait du mal s'écriait-elle s'empara de toute mon existence s'était s'il était possible s'il le fallait s'il renferme une leçon instructive s'il vous en faut des preuves s'il y a dans ma résolution quelque chose de dur s'irritant de l'obstacle s’abritent derrière les voitures tandis que leurs ennemis les bombardent s’approche avec une bouteille de rouge entamée s’asséchait s’efface dans l’ombre de la maison s’efforçant de m’emmener plus profond à chaque poussée s’embrouille s’empare du bout de bois avant que j’aie réellement pu faire quelque chose s’en allume une s’en détourne rapidement s’encastrant sous le panneau d’affichage du tabac presse s’enfoncent à peine dans la moquette s’enquérant d’abord de ma situation matrimoniale s’entend s’envoient des boules de neige qu’ils ont pris soin de farcir aux cailloux s’essuie à nouveau les mains sur son tablier s’essuie les cheveux énergiquement s’essuie les lèvres dans la manche du bleu et s’envoie une confortable gorgée de vin à même le goulot de ma bouteille s’est arcboutée sous la capote et a dit que ce n’était pas grave s’est couché s’excusant presque des menaces qu’il a proférées à notre encontre s’il te plaît s’il vous plaît s’imbriquer s’occuper de mon avenir s’unir sa beauté sa boite sa bouche est bien rouge sa bouche est en sang sa bouche s’arrondit et elle compose sa compassion m’énervait encore plus sa côte est roulée au niveau de la taille sa faiblesse lui permettait rarement de me parler sa famille sa figure se couvrit d'un sombre nuage sa jambe droite s’enroule autour de ma taille sa jeunesse passer sans plaisir sa joie disparut sa journée est finie sa lettre pour mon père était partie et j'allais manquer à ma promesse sans avoir fait pour l'exécuter la moindre tentative sa main encombrée d’une cigarette nous fait signe d’approcher sa main s’abat sur mon épaule alors sa main sur mon ventre sa main tient encore le verre vide dont elle s’est servie sa maison remplie constatait à ses yeux son propre triomphe sur l'opinion sa mère est là sa mère était allée chercher un asile en France sa nuque brisée sa position fausse jetait de l'inégalité dans sa conduite et de la précipitation dans ses démarches sa reconnaissance fut d'abord extrême sa résistance avait exalté toutes mes sensations sa respiration devint plus lente sa respiration est à présent très nette sa respiration est lente sa robe de chambre est dans le même état que la cuisine sa robe relevée au dessus des hanches sa robe s’évase sa serviette sur les genoux sa seule préoccupation est de faire sortir les notes les plus belles sa tête part heurter le capot de la machine sa tête s’immisce sous le livre et elle tente d’avaler mon sexe au travers du tissu du pantalon sa tête sur le bras qui l'appuyait sa tristesse et sa distraction se dissipèrent sa voix émerge de dessous ma semelle sa voix est si proche de mon oreille qu’elle la fait trembler légèrement sa voix est vite digérée par l’aspiration de la raboteuse sa voix filtre dans une plainte au travers de la porte sa voix me parvient de la salle de bains sa volonté devenait la mienne sachant pertinemment qu’elle peut me frapper tant qu’elle veut sachant qu’on me regarde saisi d’un malaise que j’ai bien de la peine à dissimuler saisis l’objet saisit une baguette et entame un morceau tout en continuant de manger salut salut sangles et blouson sans ajouter un mot sans annoncer clairement la couleur sans aucun ménagement pour le bout de viande inutile sans autre force que l'irritation sans avoir rien commencé sans avoir rien dit qui pût affliger son cœur sans cesse absorbé dans des réflexions toujours personnelles sans cesser de marcher sans cette amitié je ne puis vivre sans compter que ça commençait à me coûter pas mal de fric sans couleur sans dévisager les gens du coin sans dire au revoir à personne sans doute sans doute déçu par la petite taille de sa poitrine sans doute pas longtemps sans doute une domestique sans effet sans en dire jamais assez pour la satisfaire sans enfants sans épanchement et sans abandon sans essayer de creuser plus avant les raisons pour lesquelles je devrais être convalescent sans être conscient de se les attribuer par ce fait sans être un fardeau dans votre vie sans expression sans fioritures sans forcer sur les gaz sans gêne aucune sans gloire sans heurt sans honneur et sans plaisir sans imagination sans inconvénient sans indépendance sans la regarder sans le déballer sans le vouloir sans m'en apercevoir sans m’accorder la moindre attention sans m’arrêter sans m’en rendre compte sans me dire que l'heure était arrivée sans me presser sans me regarder sans me retourner sans me retourner sans ménagement et sans calcul sans neige ni pluie sans nous consentir un regard et file ouvrir l’un des seize tiroirs alignés sur le mur en face sans nous retracer des impressions que nous avons partagées sans oser bouger sans ôter mes chaussures sans parler sans personnalité sans pourtant éprouver aucune gaieté sans pouvoir m'arracher un désaveu sans prévenir personne sans qu'aucun de nous puisse prévoir ce qu'il doit éprouver alors sans qu'elle s'en rendît compte sans que l'art en pût deviner la cause sans que personne s'en occupât sans que rien changeât dans notre situation sans réagir sans rencontrer un seul être sur lequel je puisse m'appuyer sans réparation sans repasser par la chambre sans rêves sans saveur sans se forcer sans timbre sans trop se plaindre sans un mot sans une carte qui dépasse sans utilité sans vie

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