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Écrits de Marc Hodges
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14 août 2012

Confirmation

Je ne pensais pas en commençant à vous écrire que ce courrier quotidien serait aussi contraignant… D’autant que vous attendiez tout autre chose :

« From: "Dubosclard Jean-Marc (DALE)" <jean-marc.dubosclard@etage.ch>
To: 'Jean-Pierre Balpe' <jbalpe@away.fr>
Subject: RE: Mail-Roman, Rien n'est sans dire, mail préliminaire 4
Date: Wed, 9 May 2001 10:42:02 +0200

Cher Monsieur,
Je ne souhaite plus recevoir le mail-roman " Rien n'est sans dire". Meilleures salutations
J.-M. Dubosclard »

La vie et ses récits ne font pas toujours bon ménage, mais qu’y faire ? Je vais cependant essayer de tenir car je persiste à croire que cette histoire mérite d’aller à son terme…


Comme prévu, hier soir j’ai vu Pacôme: après son concert… je l’ai raccompagné à son hôtel. Au bar, nous avons discuté près de deux heures. Comme il ne s’est pas inscrit pour recevoir mon mail-roman, il a fallu que je lui explique où j’en étais: ma rencontre de Stanislas à Berlin, les disquettes Zip, les messages codés, etc… A ma grande surprise, il n’a pas eu l’air étonné. Stanislas lui avait, bien sûr, parlé de son amour contrarié pour Zita et de ses multiples tentatives pour la joindre et il avait même eu l’occasion de leur servir d’intermédiaire. En avril 1987, en effet, suite au succès de son premier concert Salzburgeois, il a été invité à Bucarest pour diriger de la musique roumaine contemporaine — rien de bien intéressant d’ailleurs, de la musique officielle tout au plus: une ode à Ceausescu, quatuor pour métallophone et trompettes roumaines d’un inconnu, l’inévitable Symphonie de chambre d’Enesco et Clepsydre II d’Anatol Vieru, etc… Bien entendu il l’a dit à Stanislas. Par il ne sait par quel moyen, ce dernier s’est arrangé pour prévenir son amie. Zita s’est présentée au concert d’ouverture et s’est organisée pour lui donner un rendez-vous discret dans le parc — il ne se souvenait plus du nom — où ont été reconstruites des habitations campagnardes déplacées de toutes les régions de Roumanie. Ils se sont vus. C’était en effet une fille splendide, vive, intelligente, parlant un français parfait: Pacôme dit avoir compris l’amour de Stanislas. Ils se sont échangés des paquets, ne se sont plus revus: il paraît que c’était trop dangereux pour elle… Il a rapporté à Paris ce que Zita lui avait donné et il n’en a rien su de plus. Pourtant, chaque fois qu’il allait dans un pays de l’est — il y est allé à plusieurs reprises — Stanislas l’a chargé de commissions de cette sorte, pour des gens divers, disant que c’était pour lui un moyen de rester en contact avec son amie. Pacôme avait fini par trouver excitant ce rôle de postier qu’on lui faisait jouer et si Stanislas n’avait pas disparu, il aurait certainement accepté de continuer.


Rentrant à l’hôtel, j’ai voulu regarder mes enregistrements des disquettes Zip sur mon ordinateur portable: ce fut une surprise, le fichier « Starobinsk » avait disparu. J’ai d’abord pensé à une erreur de ma part : j’ai consulté mon envoi numéro huit et j’ai bien été obligé de me rendre à l’évidence, si dix dossiers existaient bien toujours, deux avaient disparu, remplacés par deux autres. A la place de starobinsk et d’ibntabatab, se trouvaient deux autres dossiers, du-l-rumma et abbasalsul dont je ne sais pas d’où ils viennent et pourtant je ne crois pas avoir fait d’erreur en les recopiant. Bien entendu je n’ai pas, ici, les moyens de vérifier. Il me faudra donc attendre.

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