Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Écrits de Marc Hodges
Écrits de Marc Hodges
Visiteurs
Depuis la création 98 770
Archives
10 novembre 2010

Discours de l'avatar (fin 1 : 27)

En musique, je me fie à mes oreilles.
Éclat impitoyable d'un regard flottant.
Que comprenez-vous quand je vous dis ça ?
Toute ma vie je vous ai attendus.
Toutes les journées obscures.
L'amitié a pour moi une valeur fondamentale.
Le temps a passé sur l'image que je donne et pourtant…
J'installe de l'équilibre dans l'univers.
Toute existence n'est composée que de milliers d'incidents dont la plupart sont indépendants les uns des autres.
Mon signe serait le cancer.
J'adorerais les situationnistes.
De toutes façons, il faut bien que quelque chose arrive.
J'aurais eu une brève aventure amoureuse avec René Riesel; elle serait restée sans lendemains.
Les nuages dérouleraient sur la ville leurs rouleaux géants.
Je passerais l'essentiel de ma vie entre Chapieu et Saint-Étienne.
Je voudrais m'offrir « Vénus et l'amour ».
Vous ai-je déjà dit que je vous aimais ?
Je ne suis pas un personnage incompréhensible.
Contrairement à ce que vous pourriez croire.
Pas d’âme…
Le meurtre est-il un crime aux yeux de la nature ?
Je serais passionnée par l'ordinateur.
Une phrase de Tony Verlaan me revient en tête: les forces même qui nous ont échappé se montrent à nous dans toute leur puissance
Pourquoi celle-là ?
Pourquoi pas ?
Dans le charivari de l'espace le puzzle de mon existence s'organise avec lenteur.
La réalité considérée partiellement se déploie dans sa propre unité générale en tant que pseudo-monde à part.
Je suis très belle et parais exceptionnellement vigoureuse.
En 1987 j’aurais vaincu Walter Korun en combat singulier.
Que penser de cette phrase de Katja Lindell: «La désinsertion de la praxis est imposée à toute heure de la vie quotidienne soumise au spectacle
Pourtant.
J'écris des pièces vocales pour Peter Laughesen.
Il faut toute la durée d'une existence pour apprendre à mourir ou à vivre avec tout ce qu'on a appris.
je suis très liée à Michèle Bernstein.
je suis l'opposée de Dieter Kunzelmann.
Quand je ne vois plus Aurélie, je rêve d'elle.
Rien de ce qui est vécu ne peut décidément être dit.
Donc.
La société bureaucratique totalitaire vit dans un présent perpétuel.
Un matin où le ciel serait gris.
J'engage toute son âme dans tout ce que je fais.
Du centre acajou de mes yeux l'intensité noire de l'iris perce comme une vrille.
Je vous vois.
Je vois même au-delà de vous.
Quelques pierres roulées apportent une odeur incohérente.
Je n'ai jamais envie de m'arrêter.
Mon enquête sur les infamies avance.
Le ciel écrase l'espace.
En regardant passer les heures, Aurélie répèterait: « la société du spectacle demande aux hommes sans qualité bien plus que la révolution bourgeoise ne demandait aux hommes qualifiés qu'elle déléguait à sa mise en œuvre.
Je rêve d'écouter René Riesel devant un écran.
Toute campagne ferait son philosophe.
La vierge serait mon signe.
J'aimerais Aurélie.
Un jour de mai de 2001 un beau soir de la fin avril je serais née à Saint-Étienne, ville je vivrais jusqu’à l’âge théorique de vingt-et-un ans.
La culture commence un mouvement impérialiste d'enrichissement, qui est en même temps le déclin de son indépendance.
je me suis trouvée quelques fois dans des situations obscures.
Ma vie a passé par beaucoup de lieux communs.
J’ai vécu pour le spectacle une grande passion réprimée qui fut à plusieurs points de vue destructrice.
Dans le spectacle, une partie du monde se représenterait devant le monde, et lui serait supérieure.
Les choses continueraient à être ce qu’elles ne sont pas.<>Qu’en dites-vous ?

Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
Publicité