Amours de JPB
Roberte, a été quelques
temps amoureuse de JPB. Je ne sais s’il ne s’en était pas
vraiment aperçu ou s’il ne voulait pas s’en apercevoir: je n’ai jamais vraiment compris sa vie sentimentale. Il semblait toujours à l’écart des
autres soit parce qu’une timidité maladive l’empêchait d’aller vers eux, soit parce qu’un orgueil excessif lui interdisait de
les trouver intéressants mais quoi qu’il en soit, durant les trois années où nous avons été amis, je ne
lui ai jamais connu d’amour. Bien entendu, il avait quelques aventures — peu nombreuses d’ailleurs — et toujours
sans lendemain.
C’était vers 1990. A cette époque là, Roberte, fille d’une famille de la bonne noblesse désargentée de
province, travaillait dans une agence de communication. Elle ne devait avoir de
nombreux amants (dont Ganançay) que beaucoup plus tard, après avoir épousé un ami d’enfance — celui que j'ai nommé Bréauté — qui lui
assura un train de vie plus que confortable (toutes les histoires sont intéressantes: peut-être
faudrait-il que je raconte celle-ci aussi… j’ignore si la vie m’en laissera le
temps). Bref… Balpe-Palancy avait alors créé sa propre agence de communication spécialisée dans les
conseils aux personnages publics, particulièrement aux hommes
politiques. Rien pourtant ne permettait de croire qu’ils devaient se
rencontre si ce n’est que le hasard joue son rôle jusque dans les situations les mieux
organisées. En cette circonstance ce fut un cocktail de présentation de je ne
sais plus quel produit fabriqué par une entreprise appartenant à un homme politique dont JPB était le
conseil.