11 décembre 2007
Lettre d'un inconnu adressée à Oriane
J'ai veillé jusqu'ici pour rien, Oriane,
Je ne sais comment commencer, je vous ai cherchée en vain rue Michel Maurette - je poursuis des ombres… je vous aime comme le premier jour; je ne suis plus à moi, je vous aimerai toute ma vie encore plus, s'il se peut, que je ne vous aime à présent; comment ne pas vous aimer, le passé est ce qu’il est.
Je ne supporte pas les promeneurs dans mes champs ou mes bois, si je pouvais vous prendre dans mes bras; je m'étonne devant l'existence - je ne suis pas libre, je laisse faire les événements comme s'il y avait là quelque chose de plus ancien qui me domine.
Je serai demain chemin de la cité, quelque part…
Pourquoi faut-il qu'il y ait parfois tant de différences dans les passions.
Publicité
Commentaires