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Écrits de Marc Hodges
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25 décembre 2006

Récit de Claude Norpois (1)

D’habitude on s’en fout de la «Lozère libre», les nouvelles on les a au lycée. Entre deux cours, parfois pendant, on commente comme quand il s’agit d’un fakir enterré quatre vingt dix jours sans manger ou d’un bébé guatémaltèque qui parle javanais à sa naissance ou d’une femme née avec deux têtes de couleurs différentes… On ne s’intéresse qu’aux grands événements mondiaux… ou aux sports… mais là c’est autre chose!

Ce matin il fallait, pour traiter le sujet de mon frère, que je sache ce qui se passait dans la ville, alors, il n’y a que la Lozère libre. Je suis tombé sur l’article. La preuve que c’était bien vrai, c’est que juste à côté, il y a le premier épisode du feuilleton historique écrit par Claude Norpois, notre journaliste, correspondant de l’agence locale, père d’un ami, un type bien, son fils m’a même montré un numéro d’Historia magazine dans lequel il avait publié un article sur les guerres de religion en Gévaudan et un autre du Dauphiné libéré où il était raconté qu’après avoir dévissé en montagne dans une paroi verticale il s’était retenu en tenant la corde dans ses mâchoires et avait ainsi attendu les secours près de trois heures… Un sacré bonhomme. Le sujet de son feuilleton, ce sont ces guerres de religion, il l’intitule «Un drôle de Merle». Ça commence comme ça:

Première partie:

Ce qui se passe au château de Peyre le 20 août 1572

« Ce jour-là, comme tous les autres, Mathieu Merle, régisseur des propriétés du baron François Astorg de Peyre, se leva à la pointe du jour alors que l’aurore au doigt de rose rosissait le sommet de la plus haute tour. C’était un homme de taille moyenne à l’allure massive, épaisse, taillé dans un de ces blocs de granit qui encombrent les pâturages de l’Aubrac, comme les rudes paysans de ces hauts plateaux du massif central accoutumés à une vie dure, rude et frustre, repliés sur eux-mêmes pour résister aux injures du temps…

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