Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Écrits de Marc Hodges
Écrits de Marc Hodges
Visiteurs
Depuis la création 98 821
Archives
13 juin 2011

Bébert ne parle jamais d'amour

I - 8 a b

aux commissures de ses lèvres aux devoirs de ma religion aux habilleurs aux sacrifices de tout genre qu'elle avait supportés sans se plaindre aux yeux de certains aux yeux du public avaient attaché à chaque parole avait commencé à développer le mien avait développé mes idées avait été ruinée dans les troubles de cette contrée avait montré dans plusieurs occasions un caractère distingué avait partagé ses périls et sa pauvreté avec tant de zèle et même de joie avait pris une place importante avait rejeté avec un tel mépris les offres les plus brillantes avalant rapidement le liquide brûlant avant avant avant d’ouvrir la porte de la cuisine avant de crever avant de descendre de la voiture avant de devenir ces espèces de kystes douloureux qu’on trimballe toute une vie et dont on crève finalement de n’avoir pu les percer avant de laisser une fille s’en aller avant de m’engager dans la ruelle avant de me souvenir qu’en toute logique avant de quitter la propriété avant de reprendre une bouchée avant de sortir avant de sortir avant de sortir avant que le maire n’arrive avant que le silence ne s’écoule et en dise long avec aux pieds des chaussures de clown au dessus desquelles il oscillait considérablement avec ça et en plus avec calme avec cette fatuité sans expérience qui se croit sûre du succès parce qu'elle n'a rien essayé avec chacun une signification différente avec des fronces à la taille avec des mouvements d’horloger avec des pneus dont n’aurait pas voulu mon père pour sa carriole avec dextérité avec l'engagement que je ne lui parlerais jamais d'amour avec la pénombre qui commence à s’installer avec la plus grande partie de la couette avec la trotteuse qui vient chatouiller mon sternum àintervalles irréguliers avec le matelas avec le meilleur déroulement possible avec le sentiment d'une grande force d'âme et de facultés vraiment puissantes avec les progrès de la police scientifique avec les progrès de la science avec mon père avec pour seuls sentiments des envies de tuer avec quel soin j'écarterais toute affliction avec quinze francs avec tout de même un petit doute formant une fossette au coin de sa joue avec un étonnement sans pitié avec un être qui naguère nous était presque étranger avec un petit sourire ironique avec un peu de chance avec un peu de chance avec vos témoignages avez-vous donné de la force à des velléités passagères que je méprise aujourd'hui avide de se tromper elle-même avoir armé sa raison contre son coeur avons-nous besoin d'un tiers pour nous entendre ayant cessé d’être un corps pour devenir un cadavre ayant dit cela ayant passé la nuit à pleurer baissant la tête balayant pèle mêle sciure et poussières bascule l’interrupteur bavant et maugréant beaucoup d’idées me passent par la tête beaucoup de cartes mais aucune de flic beaucoup de personnes nous suivaient beaucoup de reconnaissance pour son dévouement beaucoup de respect pour son caractère mais il y avait toujours dans sa manière une nuance de supériorité sur une femme qui s'était donnée publiquement à lui sans qu'il l'eût épousée beaucoup de sensations beaucoup trop mal pour ça Bébert Bébert a le dos appuyé à un pommier Bébert avait dit qu’il passerait Bébert donne une bourrade à mon jeune frère Bébert est à la périphérie extérieure du cercle Bébert est déjà là Bébert est déjà levé Bébert est toujours à ma gauche Bébert et Paul ne tardent pas à rentrer eux aussi Bébert hésite une seconde Bébert jette sa cigarette sur le sol Bébert me demande si Germaine est rentrée Bébert n’est pas dans son assiette Bébert n’y prête pas attention Bébert ne répond pas Bébert ricane lui aussi Bébert ricane une seconde Bébert s’en sort une toute cousue et se la colle au bec sans nous accorder d’attention Bébert s’est installé en bout de table Bébert s’est pas réveillé Bébert se coupe une autre tranche Bébert se lève Bébert semble lire dans mes pensées Bébert sort de la cabine de vernissage Bébert va dans sa chambre Ben Ben ben en fait ben je vais y aller ben je vais y aller ben je vous laisse ben non ben oui ben oui ben oui mais c’est fragile ben tu sais bien bêtement bien au contraire bien convaincu que vous partiriez bien entendu

Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
Publicité