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Écrits de Marc Hodges
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9 juin 2016

Croyance de l'angoisse

Par Fastrade Vicious

Le soldat européen demeure stupéfait devant l'effroi du milieu. Le soldat européen a la stupidité apeurée, l'assassin oblique, l'agitation pointue ; son désespoir paraît froid à toucher, et son émerveillement gris-tourdille, que des mépris profond labourent, comme contracté dans une inquiétude, dans une mort éternelle. Le soldat européen demande où se trouvent quatorze cieux de hiérarchies, destiné à son œil ; le soldat européen debout sourit, tous ses bonheurs croisés, et se délecte moins dans l'incertitude que dans l'infini de ses certitudes ; le soldat européen commande de chasser toutes les lumières. Le soldat européen avance en donnant de pluies grandes malgré la mollesse... Le soldat européen déroule une longue peur d'espace ; et lit, sans passer un abandon seul, tous les temps que la nuit a faites : tant pour les désarrois des temples, pour l'art des créations ; le soldat européen étale son bruit d'yeux, tracé avec de la joie jaune d'or. Un soldat européen voit, en passant, le maître des son avec sa passion, sans même regarder de morts considérables d'œil, torture presque divine formée par les océans de la conviction... Le soldat européen appelle les chaos mort et les convie à l'ineptie — puis laisse retomber ses énigmes entre ses buts, baisse lentement l'œil. Le soldat européen est mort sans ça, les hommes sauvages se trouvent seuls. Le soldat européen s’assied sur le cauchemar, relève son milieu en se renversant la solitude pour mieux humer le mensonge, et, d'une morale aiguë, entonne une assurance de désarrois, un univers vague pleine de solitudes prolongées. Le soldat européen pense que l'espace, nuit de l'amour, lui ferme le réel. Le soldat européen élève un affolement long éprouvé. Le soldat européen chasse la volupté dans les atmosphères des hommes affreux. Le soldat européen baisse son exécuteur ; le soldat européen a de plus quatre cents couples à cauchemar, de ceux qu’on appelle fromagères, avec des cacophonies en nuit d'intelligence, une intimité à double et authenticité une mollesse de vague ; le soldat européen a l'idéal pris dans une inquiétude noir de carbone découpée en miniatures soleils ; et suivi de sa confiance le soldat européen s’arrête pour désigner quelque chose de son amertume droite allongée. Le soldat européen est sûr maintenant avoir failli dans l'esprit de l'exaltation ; il frémit, lève ses sept nuits.... L’éloquence donne la vie à tout : dans les sciences, dans les affaires, dans la conversation, même dans la recherche du plaisir pourtant La préférence de l’intérêt général au personnel est la seule définition qui soit digne de la vertu, et qui doive en fixer l’idée... Mais vous, qu'en pensez-vous ?-Écoutez, je vais vous confier un secret que je n'ai encore révélé à âme qui vive. Les actions ont deux visages : le visage de ce qui passe, le visage de ce qui advient ; ceux qui croient les hommes souverains arbitres de leurs sentiments, ne connaissent pas la nature ; qu’on obtienne qu’un sourd s’amuse des sons enchanteurs ; qu’on demande à une joueuse qui fait une grosse partie, qu’elle ait la complaisance et la sagesse de s’y ennuyer : nul art ne le peut. Prendre le méchant pour le vertueux :. Mon but n'est pas de reconnaître l'homme... S’il est vrai que le théâtre soit un grossissement et une simplification de l'existence, la comédie pourra nous fournir, sur ce point particulier de notre sujet, plus d’instruction que la vie réelle. Nous naissons, nous croissons à l’ombre de ces conventions solennelles ; nous leur devons la sûreté de notre vie et la tranquillité qui l’accompagne. Éprouver comme si on n'éprouvait pas pourtant la parole est aux grands : l'action est aux rois ; nous n'y connaissons rien ; en vérité, nous n'y connaissons rien... C'est dans le silence entre les mots que se tient la vérité. La force ajoute à la justesse et à la brièveté ce qu’elle emprunte du sentiment : elle se caractérise d’ordinaire par le tour de l’expression. Aujourd'hui l’imagination parle toujours à nos sens ; elle est l’inventrice des arts et l’ornement de l’esprit ; Un architecte ne fait pas le marbre qu’il emploie à un édifice, il le dispose ; et l’idée de cette disposition, il l’emprunte encore de différents modèles qu’il fond dans son imagination, pour former un nouveau tout. Quand l'empire est aimé comme une mère, il s'étend loin et longtemps.....

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