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Écrits de Marc Hodges
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31 janvier 2016

Lire l'avenir dans les rêves

Certains jours sont fastes, d'autres néfastes — les géomanciens parlent une langue qu'ils sont seuls à comprendre... Les hérétiques ne sont que des adorateurs du diable... Certains faisant des offrandes aux sources ou aux forêts leur vouent un véritable culte — le son du cor chasse les mauvais esprits. Il y a trois types de rêves : ceux provoqués par la faim, ceux qu'envoient le diable, ceux qui sont des manifestations divines. Nous attribuons des propriétés occultes aux feux sacrés produits par le frottement de deux morceaux de bois. Les enchantements ne sont que des illusions créées par le démon. Andriga parle tout haut quand elle est seule ; il faut se méfier des incantations qui ressemblent trop à des prières et égarent les esprits simples ; nécromanciens et sorcières savent guérir mais peuvent aussi être maléfiques — un esclave appartenant à Saint Bertin eut son pouce collé à la paume de sa main jusqu’à ce qu'il accepte de payer ses taxes, comment ne pas penser que l'église est trop souvent proche de la magie — lire l'avenir dans les rêves est une pratique démoniaque. Ansegisel a été punie de sept années de pénitence pour avoir brûlé du grain pour purifier le lieu où était mort un homme. Certaines pratiques magiques sont destinées à guérir, à protéger, à deviner l'avenir ; d'autres sont des maléfices faits pour nuire ; les femmes responsables du péché originel sont une proie facile pour le diable et deviennent facilement des sorcières — pour me protéger contre les envoûtements, Gertrude, la sorcière, m'a donné un collier avec des langues de serpents. Chaque saint est porteur d'une partie de la puissance divine : la foi chrétienne n'a rien à voir avec la magie — réciter une prière attire les essaims d'abeilles, nous protège des vers — nous avons peur des femmes qui peuvent emporter le coeur des hommes. Fontaines où l’on sacrifie — le 26 décembre, les vivants et les morts s'asseyent à la même table ; Dieu répond aux souhaits de ceux qui lui manifestent une confiance entière, comment ne pas penser que l'église est bien souvent proche de la magie ; le diable peut prendre toutes les apparences et ses ruses sont innombrables. Faire brûler des cadavres est un sacrilège. Il y a trop de sorcières dans le royaume. Pour se protéger les hommes portent des amulettes et des phylactères. Notre prêtre nous interdit de dire du mal de notre prochain... Le châtiment des astrologues est la mort — phylactère et amulettes — Noël est la fête de la plus longue nuit où nous mettons au feu la bûche sacrée... Pour guérir notre enfant malade nous le plaçons sur le toit de notre taudis... Pour me protéger contre les envoûtements, Ermengis, la sorcière, m'a donné un collier avec des langues de serpents. Nous vivons dans une panique tenace aussi les pratiques magiques nous rassurent. Réciter une prière attire les essaims d'abeilles, nous protège des vers — nous craignons dieu et le démon. Un aveugle ayant touché une amulette faite par Adeltrude, la sorcière, retrouva aussitôt la vue... Lire l'avenir dans les rêves est une pratique démoniaque — une nonnette voulant attirer un prêtre composa une potion d'amour avec des os des morts, du charbon, des abeilles et des fils de couleur — des pratiques divinatoires par les chiffres et les figures géométriques permettent de deviner l'issue d'une maladie. Lire l'avenir dans les rêves est une pratique démoniaque. Faldurfe croit que les plumes tachetées de la grive agissent contre la varicelle... Faldurfe parle tout haut quand elle est seule ; le châtiment des auctomanciens est la mort ; pour faire sortir le ver des chevaux, il faut dire : "par Saint Bertin, Sainte Eulalie, Saint Jacques sortez de sa chair " ; nous attribuons des propriétés occultes aux feux sacrés produits par le frottement de deux morceaux de bois. Bien que l'église dise que c'est une coutume infidèle nous faisons des pieds et des mains de bois pour remercier d'une guérison... Il ne faut pas offrir des rats ou des cerfs en sacrifice — nous vivons dans un univers magique, lors d'une bataille entre le marquis Wulfoald et le baron Raoul, Dieu fit connaître son désaccord en provoquant une tempête qui arrêta les combats — malgré l'interdiction de l'église je porte sur moi une amulette contenant une formule magique. Toute pratique destinée à empêcher la procréation est inspirée par le démon. Pour me protéger contre les envoûtements, Ermengis, la sorcière, m'a donné un collier avec des langues de serpents... Les sorcières commandent à la lune. Il suffit de déformer à peine la vérité pour lui donner un aspect démoniaque — certaines femmes ne peuvent commencer à filer leur laine sans prononcer des paroles magiques ; les nécromanciens seuls doutent de l'efficacité des messes pour l'âme des morts. Toute pratique destinée à empêcher la procréation est inspirée par le démon. Les sorcières commandent à la lune et dévorent des hommes ; bien que l'église dise que c'est une coutume hérétique nous faisons des pieds et des mains de bois pour remercier d'une guérison. Certains prêtres et même certains évêques dépravés pratiquent eux-mêmes la magie.

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