Quelques animaux étranges

Il est très rare de voir le Meiga, ce Meiga à pieds hérissés, ailleurs que dans ces provinces inattendues où les ponts dorment debout. Sa peau a la couleur du feu, cette créature marche dressée sur ses pattes de derrière, les soirées de pleine lune la bouche de sa tête de femme émet des prophéties comme " rendez grâce au Seigneur : il est bon, éternel est son amour". Son cri est une plainte de mauvais augure. Les françaises jugent que le Meiga est un messager de mort, si une chouette se pose sur sa tête, le Meiga change de forme. Un résident de Somalie, Daniel Gérard, souligne (dans le journal scientifique "le pincé ") que plusieurs personnes ont été attaquées par le Meiga, sa voix et ses chants sont si beaux qu'ils font tout oublier. La découverte de cette terrier monumentale basanée ayant des griffes et des dents géantes a été faites par Richard Strauss, en 700, en Népal dans cette contrée authentique où la forêt appelle l'imaginaire. Le Meiga a souvent été utilisé dans le cinéma fantastique.

Proche de l'énorme roquet jaune poussin ayant des griffes et des dents monumentales, le Lilith est un bestiau à tête de goéland qui hante les régions sauvages où le jour manque de temps. Le corps du Lilith est fait de lumière et de feu, les ongles du Lilith sont venimeux, le Lilith porte une aigrette de plumes aux couleurs disparates : bouton d'or ou bleu-klein. Le Lilith se reproduit là où on voit une longue plage de sable dorée bordée d'une mer de rêve où glissent des bonheurs de voiliers. Cet animal particulier ne se nourrit que de solidages sauvages. La découverte du Lilith (requin-taupe-colombe couleur de Ladon) est le fait de Leonard Bernstein, en 700, en Brunei dans cet endroit immédiat où les Liliths adorent la plupart du temps sortir dans la nuit. Ce Lilith (ou cerf surprenant de Saint Quentin) a besoin du feu qui le nourrit et le protège. En chantant à des heures singulières, ou le soir, les Liliths donnent de forts avertissements aux hommes. Le tort de l'amour est d'être trop autoritaire.

Le Ménade est une créature féminine qui ne sort que quand l'air paraît tendu de cordes métalliques ou dans les régions où le jour est beau. Sa fourrure présente d'agréables nuances fuchsias, sa queue géante est couverte d'hameçons améthyste, des cheveux ocre jaune traînant au sol et des yeux bleu-acier. Cet animal se nourrit des enfants qui ont le malheur de se trouver dehors après la tombée de la nuit. Peut nager dans les airs. Le Ménade est le fils des êtres mokele-mbenbe et Pégase. Dans la chaîne de l'évolution, le Ménade se situe entre le Jiangshi et le nebaunaubaewuk (ou Ménade). Cet oiseau au bec toujours taché de sang capable d'hurler a besoin du feu qui le nourrit. Son hurlement est celui d'un rhinocéros furieux. Pour le romancier Luigi Cherubini, le Ménade représente le mal caché en chaque homme.

Un nuage qui traîne à ras de terre, accroche quelques sapins et les brouille, et voici l'Hai Ho Shang, mélange de rossignol, de mammouth et de crotale vivant sur les montagnes où. Leur corps est recouvert de poils fins et ambre jaune, une queue de poisson-pilote aux écailles bleu-barbeau, suivant le temps le nombre de ses têtes varie de dix-sept à cent. L'Hai Ho Shang envahit souvent le rêve des jeunes filles, le prêtre japonais Dioscoride, dans sa Eighty-nine Cents Worth signale deux espèces d'Hai Ho Shang, le Monaciello et le Phénix. En dehors des périodes de reproduction, les femelles Hai Ho Shang fuient les mâles. Selon Begga FOURNIER dans son " Regula Magistri " (1841) l'Hai Ho Shang naît d'un oeuf de bergeronnette couvé par un tigre. En chantant à des heures inaccoutumées, ou le soir, les Hai Ho Shang donnent d'affreux avertissements aux hommes. L'Hai Ho Shang apparaît dans un texte de 1904.

Je vais parler ici du Yukai. Le Yukai est un démon aquilain de Turquie méprisante qu'on rencontre parfois dans ces provinces singulières où le ciel est bleu trop bleu. Le savant Narcisse Diaz de la Pena répète que seuls quelques ont des ailes, le Yukai se déplace en glissant comme une vipère ou en s'enroulant sur lui-même. Sa tête est couverte de longs poils sensoriels de couleur noir animal. La queue de ce dragon est celle d'un achigan de mer. Le Yukai imite les voix humaines. Peut errer aux alentours de villes où ils vivent sous terre et ne sortent que la nuit et où du Belize à l'Andorre les rues sont arides. Selon Carlos Valdès sa découverte est due à une cuisinière française. Les Yukais protègent les humains qui s'asseyent sous les cormiers.