Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Écrits de Marc Hodges
Écrits de Marc Hodges
Visiteurs
Depuis la création 98 749
Archives
8 août 2015

sempre vi dico tante


35
 
Lou, je vous prie de ne plus voir Comerus. Aimer est une grande souffrance — je vous ai dit mille fois que je vous aimais — je vous aime éperdument, sempre mi siete presente, sempre vi parlo, sempre vi dico tante, tante cose, tutte al vento, tutte — je veux vous voir tant que cela ne vous fatiguera pas ; mon âme est anxieuse et tourmentée, jugez ce que tout cela peut faire sur un coeur qui n'est ni insensible ni ingrat — quand vous pourriez vous justifier à moi de toutes les choses dont on vous accuse, je n'oserai plus vous aimer. Je n'ai jamais rien tant aimé que vous — je veux juger des pensées que vous avez pour moi. Vous me pourrez bien voir mourir sans être touchée et les grandes passions s'expriment confusément. Aimer est une grande souffrance…
 
adieu Lou.
 
36
 
Perle, je vous aime, je veux vous voir tant que cela ne vous fatiguera pas, comment ne pas vous regarder constamment ; souvent, le coeur tout meurtri des coups que vous me portez, sans vous en douter, je me force à du bonheur pour obtenir de vous un sourire et j'ai poussé des cris de douleur en pensant à vous ; ma passion n'est pas une passion ordinaire ; ne prenez pas garde à mes paroles qui sont faibles... Je tremble quand je lis ou que j'entends votre nom. Sempre mi siete presente, sempre vi veggo, sempre vi dico tante, tante cose... Vous tenez mon être dans votre main comme Dieu tient sa créature, j'accepte la part que vous m'offrez et si quelque chose pouvait adoucir mon chagrin, c'est la conviction que j'aurais que vous souffrez autant que moi — cosa mai sarei io se potessi poi essere sempre sempre con Perle... Je veux vous voir tant que cela ne vous fatiguera pas.
 
Barbe Bleue.
 
37
 
Pourquoi, Lou, ne pas dire toute la vérité, je veux juger par votre comportement des sentiments que vous avez pour moi — jugez ce que tout cela peut faire sur un coeur qui n'est ni insensible ni ingrat. Que de sentiments effrayants il faut réprimer pour aimer, pourquoi faut-il que vous me parliez de Rachel — jugez ce que je sens pour vous et j'attendrai de vos nouvelles avec impatience et jugez ce que je sens pour vous ; à qui pourrais-je confier mieux qu'à vous la félicité que me donnent des espérances si douces — cosa mai sarei io se potessi poi essere sempre sempre con Lou et ne prenez pas garde à mes paroles qui sont faibles ; ne prenez pas garde à mes paroles qui sont faibles et qui peuvent être trompeuses,
 
votre Barbe Bleue...
 
38
 
Pourquoi, Violante, ne pas dire toute la vérité, io voglio esser vivo almeno per scrivervi — vous me pourrez bien voir mourir sans être touchée. Oubliez Espéranza vous seule comptez à mes yeux... Vous m'êtes constamment présente, toujours je vous vois, toujours je vous dis tant, tant de choses, mais toutes jetées au vent. Je suis dans vos mains comme un enfant, je vous aime éperdument ; si quelque chose pouvait adoucir mon chagrin, c'est la conviction que j'aurais que vous souffrez autant que moi. Vous m'êtes continuellement présente, toujours je vous vois, toujours je vous parle, toujours je vous dis tant, tant de choses, mais toutes jetées au vent — cosa mai sarei io se potessi poi essere sempre con Violante et je veux vous voir tant que cela ne vous fatiguera pas... Quand vous pourriez vous justifier à moi de toutes les choses, je n'oserai plus vous aimer — je veux juger par votre vie des tendresses que vous avez pour moi... Rendez-moi justice,
 
adieu Violante.
 
39
 
Quoi, Ardente, vous portez la bonté jusqu’au méfait ? Je ne vous saurais voir sans vous déclarer ma passion — je tremble quand je lis ou que j'entends votre nom... Je tremble quand je lis ou que j'entends votre nom et je ne vis que dans le souvenir des instants passés avec vous. Je tremble quand je lis ou que j'entends votre nom — j'accepte la part que vous m'offrez — souvent, le coeur tout meurtri des coups que vous me portez, sans vous en douter, je me force à du désir pour obtenir de vous un sourire ; vous aime comme le premier jour où vous m'avez vu fondre en larmes à vos pieds — mon sort est dans vos mains. Serais-je toujours dans des craintes de vous perdre, ne me laisserez-vous jamais en repos ? Mon âme ne peut négliger de rendre grâces mille et mille fois à son adorable Ardente, je vous aime de toute ma âme...
 
Adieu Ardente.

Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
Publicité