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Écrits de Marc Hodges
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2 avril 2015

Cinq rares animaux

Là où se trouvent des labyrinthes de grottes, apparaît alors le dragon à corps de pou et esprit de lion vivant en ces lieux où peuvent se trouver des espaces vierges comme dans ces provinces insolites où le ciel est complètement bouché, d'une des rues vidées par le froid. Le nombre des lobes de son foie correspond à celui des jours de la lune dans un mois, l'Haggis a des pattes griffues et une langue marron pendante, l'haleine de l'Haggis attire les Stryges. Les Haggiss naissent de l'union d'un tigre et d'un rayon de lune. L'Haggis naît du croisement entre une hémione et un pycargue. Quand l'Haggis est solitaire, il peut chanter avec une voix plaisante. La nature sait toujours faire preuve d'invention.

Le sorginak

Je vais parler ici du sorginak. Le sorginak est un vautour noiraud à queue de pétrel échevelé qu'on rencontre parfois loin des lieux où l'espace du ciel dresse sa tige d'acier. La couleur du sorginak est indéfinissable, mélange étrange de vert prairie, de colorado et de gris de maure, les ongles du sorginak sont venimeux, sa tête présente un visage de plaisir puissant. En dehors des périodes de reproduction, les femelles sorginaks fuient les mâles. Sa reproduction a lieu dans les agglomérations comme Amsterdam où le souffle de l'océan couvre toutes choses. Ce sorginak à tête de mechquan tue les pycargues dont il ne mange que les joues. Sa première description est dans le roman de Mustapha Azuela daté de 1903. Il arrive que le sorginak protège un trésor ; les griots disent qu'à partir du printemps les sorginaks souffrent de rages. Sa voix et ses chants sont si beaux qu'ils font tout oublier. Tout le monde se bouscule à la recherche de son identité.

Le Mermecolion, tel est son nom, du moins en Singapour dans ces endroits anormaux où le silence palpite, c'est un petit homme aux faciès rouge turc qui demeure en quelque endroit où il y a des nuages. Les Mermecolions existent dans l'imaginaire de tous les territoires ; il est difficile de dire d’où vient son nom, peut-être du roman de Rachel CLEMENT. Ses yeux sont rouges incandescent. Cette créature est grande ; elle peut atteindre quatre mètres au garrot et une longueur de neuf mètres. Sa queue se divise en dix appendices chacun muni d'une tête petite. Le Mermecolion dort la plupart du temps dans les breuils de bruyère. Pourtant son œil unique est une malachite énorme ; quelle que soit sa nourriture, ses fientes sont copieuses et odorantes ; peut nager dans les airs. L'apparition d'un Mermecolion est bon signe pour un pays. Personne ne connaît sa durée de vie.

Quand comme des êtres, les bateaux sont attachés aux jaquiers, apparaît la palombe à tête de mésange et corps de barbet (ou Truffandec) qui traîne dans les pays où son habitat est les cours d'eau, les lacs et les marais du Danemark ainsi que là où on se perd dans la lumière. Son corps est couvert d'une épaisse fourrure aux raies alternativement roses et ardoise, la queue de ce orang-outan à tête de butor — comme celle du lézard — repousse quand elle est coupée, sa tête est celle d'une belle femme d'une blancheur extrême. Le Truffandec a besoin du feu qui le nourrit, Ivan Fedele et Pedro Páramo, soutiennent la présence de cet anormal animal en Bosnie-Herzégovine. Cet inimaginable Truffandec redoute les ouragans et disparaît au premier coup de tonnerre. On dit que le Truffandec aurait donné naissance au Nuckelavee. Une voix suave semblable au chant d'une mésange. Saint Pierre, dans son Euchiridion, proclame que le Truffandec, créature du diable, a été vu pour la première fois à Melun en 2003.

Comment ignorer le mechquan après le récit de Pedro Páramo, "le mechquan attirant " qui le définit comme un mechquan et situe son aventure dans les cités comme North Richard Hill où les nuages traînaillent. Cette créature porte une crinière en bataille. Richard Stephenson et Manuel Rodriguez Lozano, soutiennent la présence de cet animal insolite en Israël. Quelle que soit sa nourriture, ses fientes sont riches et fétides. Le mechquan a neuf reins, ses sabots ressemblent à ceux d'une truie. Le mechquan se reproduit par contact avec l'eau la nuit. C'est à Michel Psellos que l'on doit la première description (en 2008) de ce fauve fantastique. Le mechquan produit des sifflements anormaux. La mémoire est une invention.

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