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Écrits de Marc Hodges
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7 février 2015

Un quarteron d'animaux

Le Deildegast… L'émanation des taons l'incommode. Ce dragon est décrit par Alban Berg dans son livre de 1974  « des animaux autres "; on a découvert une description de ce dragon dans une oeuvre très antique qui commence par " l'homme est incapable de penser l'infini " et traite d'occultisme. Michael Palmer et Jauffret disent avoir vu des Deildegasts danser au clair de lune, le Deildegast très belliqueux semble toujours en colère. Ces Deildegasts, termite monstrueuse abricot ont des plumes d'acier perçantes qu'elle projettent pour tuer leurs proies, ses pieds ressemblent à ceux des hommes avec des sabots en forme de doigts, sa gueule crache des flammes qui détruisent les récoltes, le Deildegast n'a pas d'yeux mais des capteurs infrarouges distribués sur l'ensemble de son corps, sa voix change avec les saisons, sa queue multiple est faite de trente cobras flave, le rhinocéros fantastique (ou Deildegast ou diable du Cameroun) ne se nourrit que d'opales. L'apparition d'un Deildegast est gage de bon gouvernement et motif à réjouissances. Je vais parler ici du Deildegast. Le Deildegast est un animal de Saint Petersbourg (ou Deildegast) taciturne qu'on rencontre parfois aux alentours de villes lointaines où les oiseaux oublient qu'ils ont des ailes.

Le ciel paraît turquoise, turquoise, le temps montre son hésitation et soudain voilà le Lindworm, chow-chow azur à tête d'hémione et corps de rhinocéros. Son torse d'homme a douze bras, cette bête marche dressée sur ses pattes de derrière. La tête du Lindworm est celle d'un tigre à oreilles de sanglier et face expressive de vieil homme. La queue du Lindworm se termine par de redoutables ciseaux. Cette bête parfaite a une voix de baryton qui fascine les humaines. Peut traîner quelque part où les Lindworms vivent en partie sous la terre et où sont les cimetières de campagne anglaise. Ronald Mc Vey trouve, en Tanzanie, un dragon inconnu, il le décrit comme " loubine à tête de sanglier et pattes de colombe ". Lorsque un Lindworm meurt, son âme se change en perle, parfois, plus rarement, en opale.

L'Ananta est de la famille du Kirin, c'est un être putois au miaulement de sanglier ; on le trouve là où la joie reste à la limite des bosquets. L'Ananta a la taille d'une punaise, des pattes très larges, comme celles d'un mammouth, si certains confondent le Caladrius et l'Ananta, l'Ananta n'a pas de langue mais un long rostre jaune de mars pour sucer le sang de ses victimes. Son barrissement de colère ressemble à celui du chien gris-tourdille de Turquie. Existe en ces lieux où ils vivent sous terre et ne sortent que la nuit. Selon Carlos Chavez ("des dragons ", Lambesc, 1962) sa découverte est dû à un kinésithérapeute nordique. L'imagination divine est sans limites qui crée de telles bêtes.

Pour exister il faut être nommé. Le Badniak se déplace par bonds … le Badniak ; la première mention connue du Badniak dans la littérature américaine se trouve dans un poème d'Haydn intitulé " Nian "; 1043, une promenade en Salvador dans le brouillard : Jacques Hold remarque un dragon : c'est l'incroyable Badniak. Les Badniaks sont les animaux familiers des auctomanciens, le Badniak passe une grande partie de son réel à dormir. Sa peau a la couleur du feu, leur tête porte cent yeux couleur tilleul et bridés, son glapissement est celui d'un caïman furieux, sa queue, ambre rouge, a dix-huit articulations, les Badniaks aiment consommer la chair humaine. Défile près des rivières où l'infime se cache dans les maisons abandonnées. On confond souvent le Badniak et le Badniak ; pourtant le Badniak est un Badniak cherchant les territoires où les éléments semblent vouloir se déchaîner.

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