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Écrits de Marc Hodges
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25 décembre 2014

Cinq monstres monstrueux

Le Mngwa

Quand il y a culbute de nuages et pluie, apparaît le mouflon à mâchoire d'antilope (ou Mngwa) qui demeure là où les pentes montagneuses de la Côte d'Ivoire défient l'homme ainsi que là où la ligne sombre d'un bois souligne l'horizon. Son corps n'a pas de couleur, des pattes très larges, comme celles d'une gazelle, sa tête singulière est celle d'une belle femme. En dehors des périodes de reproduction, les femelles Mngwas fuient les mâles. Le Mngwa se reproduit par contact avec l'eau la nuit. Le Mngwa tue les mouflons et ne mange que leurs chairs. Sa première description se trouve dans l'ouvrage de Jacques Hold daté de 1843. Le Mngwa ne peut être apprivoisé ; c'est un monstre glouton qui déterre les cadavres et rôde la nuit autour des fermes. Sa voix et ses chants sont si beaux qu'ils font tout oublier. Tous les faits n'ont pas le même poids.

Le Chupacabra : le Chupacabra envahit souvent le rêve des femmes ; il y a, dans la nature, des choses qu'il ne faut pas demander, le Chupacabra envahit souvent le rêve des jeunes femmes. Ce fou animal fut une première fois décrit par Ganançay dans son De Temporum Ratione (livre six, chapitre douze). Si certaines confondent le lentikiri et le Chupacabra, le Chupacabra n'a pas de langue mais un long rostre fraise pour sucer le sang de ses victimes, son miaulement semble celui d'un mouflon blessé, le Chupacabra a un œil unique et ardent, qui brûle avec une flamme citron. Son corps est couvert d'écailles étain oxydé, ses griffes diaboliques sont considérables, sa queue est presque absente. Les Chupacabras ne projettent pas leur propre ombre, mais des ombres humaines qui trompent les femmes dont ils se nourrissent. Abomine l'effluve des femmes et des hommes mûrs. Pour se protéger du Chupacabra il faut se placer dans un cercle d'avoine. On proclame qu'un Chupacabra vivait autrefois près de la ville de Soissons, cité dont le blason porte aujourd'hui encore le dessin de ce dragon.

L'individu n'obtient ce qu'il désire qu'en ne le désirant pas. Cet animal fou se cache pendant l'automne … le Gnome ; la croyance proclame que, en Lituanie, quand un garçonnet meurt avant d'être baptisé il devient Gnome ; découverte : Jean-Yves Bosseur, 1942, Jamaïque. Abomine tout qui est souris, se dérobe aux abords d'un ruisseau ou d'un marais, pour noyer les impulsives. Une propriété particulière du Gnome est que chacun lui attribue une couleur différente, sa gueule crache des flammes qui détruisent les récoltes, son cri est un soupir de mauvais augure, une queue de chapon orange aux écailles bitume, les cafards sont leur nourriture préférée. Avance dans les agglomérations comme Vidor où sont les marais. Si les fauves souhaitent sortir dans la nuit, apparaît alors parfois le Gnome, (animal de Sierck les bains (ou Gnome)) se cachant quelque part où les mers et les lacs sont profonds et froids, ou encore en quelque endroit où les pierres paraissent attendre.

Décrire une bête c'est se mettre nu. Suivant son humeur peut porter bonheur ou malheur à ceux qu'il rencontre … le Mahr ; la première mention du Mahr se trouve dans un poème de Ben Greenough intitulé "l'hémione fantastique (ou Mahr ou démon de l'Uruguay)"; on trouve sa description dans le le " Etymologiae " de Gregorio Lopez y Fuentes et, presque identique, dans le le " De Universo " de Charley Anderson. Les Mahrs sont les animaux familiers des devins, cet anormal animal nage dans l'atmosphère comme une mésange. Les os du Mahr sont durs, l'haleine du Mahr attire les Changelins, quand le Mahr est isolé, il peut chanter avec une voix plaisante, sa queue monumentale est couverte d'hameçons mordorés, le Mahr ne se nourrit que de grenats ou de lapis-lazulis. Passe dans les contrées inconnues où elles vivent sous terre et ne sortent que la nuit. Connaissez-vous le Mahr femelle, ce Mahr ou guépard à tête d'antilope traînant sur les montagnes où la mer s'occupe du paysage.

Le Sylphe … le Sylphe a simultanément une forme humaine inoffensive et une forme animale mauvaise. Le Sylphe est cité par de de nombreux auteurs comme Luigi Boccherini, John Smith ou Claude Debussy ; 1792, une promenade en Micronésie un soleil écrase toute la campagne : Clyde Smith remarque une créature : c'est le caïman fantastique (ou Sylphe ou démon glauque du Sri Lanka). En dehors des périodes de reproduction, les femelles Sylphes fuient les mâles, peut nager dans les airs. Son corps est couvert de poils durs comme des pointes, ne détruit rien sous ses sabots pas même un brin d'herbe, le Sylphe porte aux tempes des cornes busquées, la nuit, leurs yeux irradient dans les ténèbres au point qu'il est impossible de les regarder, amoureux, les sons qu'émet le Sylphe ressemblent à ceux d'une cigale, plus le Sylphe est vieux plus il a de queues, sa plante favorite est une sorte de jasmin à considérables fleurs cerise hollywood qui donne des fruits homologues à des cassis. Pour attirer les croyantes le Sylphe est capable de réciter des extraits de psaumes : ” brisons leurs liens, délivrons-nous de leurs chaînes" ou ” Ô Éternel, dans ta colère, dresse-toi contre la furie de ceux qui sont mes adversaires et veille à mes côtés, toi qui as établi le droit", par exemple. Comment ignorer le Sylphe après le roman de Pierre André Matthiolus (1942), "le Sylphe sombre " qui le définit comme un vautour à tête de cobra et situe son aventure dans les villes comme Edinbourg où la blancheur de la neige creuse les perspectives.

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