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Écrits de Marc Hodges
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9 octobre 2014

J’avoue que je suis assez perplexe

« Date : Sun, 15 July 2001 17:21:51 +3000
Subject : [Fwd: Avertissement mail-roman « Rien n’est sans dire »]
From: Demombynes <demombynes@libanet.li>
To: Jean-Pierre BALPE <jbalpe@away.fr>
 
Voici ce que j’ai reçu aujourd’hui : si vous y comprenez quelque chose !…
Denis Demombynes
 
Date : Sun, 15 July 2001 11:11:41 +6000
Subject : Avertissement mail-roman « Rien n’est sans dire »
From: Zita AVARESCU <zitavaresc@forward.nu>
To: Demombynes <demombynes@libanet.li>
 
Still und stark im hohen hoffen heimlich und verborgen seyn ; sich nit rëhren wann der grund aller Erden wird beweget ; sein unüberwindlich-stark wann sich jetzt die schwachheit leget ; Aller Welt gerüstes Kriegs-Volk überwinden ganz allein ; in geheimen Herznes-abgrund bergen klaren warheit schein ; dulten dasz der boszheit Rauch Ehren-flammen niderschläget. Dasz vor holde Rosenblüh Tugendstrauch Haz-Dornen träget ; ist ein Himmlisch Herz gewürke aber kein gemeine Pein. Herr ! hilff meiner schwachheit streiten ; sie ist ohne dich ein Glas : du bist ihres schildes bild ; wer dich siht wird starr erstaünet. Giess allüberwindungs safft in disz schwach und Eyren Fasz ! meiner schwachheit spinngeweb wann es deine Krafft umzäunet kan die stärksten Wallfisch fangen. Meine blödeheit irrt mich nicht : sie ist ursach dasz der höchste durch mich etwas grosz verricht. »
 
J’ai fait de l’allemand autrefois : il m’en reste quelque chose. J’ai donc tout de suite remarqué que c’était un texte de cette langue mais il me paraissait plein de fautes d’orthographes. Je l’ai montré à mes hôtes. En fait, ce n’est pas ça, c’est de l’allemand baroque, plus exactement du seizième siècle. Le texte ci-dessus dit à peu près ceci : « Silence et force, espérer, clandestin vivre au secret ; ne pas bouger quand le soubassement de toutes les terres tremble ; être invinciblement fort quand vient la faiblesse ; vaincre seul toutes les troupes en armes du monde ; cacher, dans l’abîme sombre du cœur, la clarté de la vérité ; souffrir que le mal, cette fumée, étouffe l’honneur, cette flamme ; qu’au lieu de bourgeons de roses, l’épine adorne la vertu, est le lot d’un cœur céleste, non une peine commune. Seigneur ! aide ma faiblesse ; sans toi elle est comme un verre : tu es l’image sur son bouclier, qui fige d’épouvante qui te voit. Verse la sève inépuisable dans ce tonneau de coquille ! Si ta force l’enferme, l’araignée de ma faiblesse peut attraper les puissantes baleines. Mon néant ne trompe pas : il est cause que l’infini agit, immense, à travers moi. » J’avoue que je suis assez perplexe et que, bien qu’il puisse être quelque chose comme une déploration — ou une revendication — de Zita, je doute fort que ce soit elle qui vous l’ait envoyé…

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