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Écrits de Marc Hodges
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6 septembre 2014

La mort est la seule vraie pierre de touche

II - 33

Chaque jour des milliers de gens sont tués; quelle est la part de vérité dans tout cela? Le monde est une course d'obstacles. Chaque matin qui passe, chaque jour qui se termine, Il lui dit de nouveaux vers tous pleins de la jouissance de l’unité et de la douleur de la séparation. Chaque médiatisation des risques ou des alertes suscite des vocations de quelques rigolos. Chaque minute qui passe est un don du ciel! La mort est la seule vraie pierre de touche du bonheur. Chaque officier s’adresse à l’un ou l’autre. Chaque page est pleine de photos montrant des cadavres dans toutes les positions imaginables: pendus à des arbres de multiples essences, sortant à moitié de ruines, ventres ballonnés flottant sur les eaux, répandus sur le sol, dispersés comme puzzle sanglants en de multiples morceaux méconnaissables, mains dans le dos attachés à des poteaux: les nouvelles du jour ne sont que celles de meurtres, massacres, assassinats, depuis longtemps, les rubriques nécrologiques des quotidiens. chaque plan ne représentant qu'une face d'un grand volume à révéler. Charlotte est une grande ville américaine typique: l’indispensable gratte-ciel downtown ceinturé de quelques immeubles élevés disposés selon un plan militaire dans ce qui semblerait une zone industrielle européenne où personne, jane peut avoir l’idée de se promener. Charlus?. Charlus cherche elle des yeux, lui sourit, voudrait lui parler, n'ose pas, elle sait l’amour muet qu’il lui porte, se demande ce qu’elle doit faire. Charlus est de cet avis, la situation s’éclaircit, ils ne peuvent plus être accusés de meurtre puisqu’il n’y a plus de victime. Charlus et Oriane se sentirent soudain si seuls, si désespérés que rien d'autre ne comptait, il leur fallait parvenir à changer d’atmosphère. Charlus lève la tête, la voit. Charlus s’approche. Charlus s’approche comme un crabe. Charlus toussote, se racle la gorge comme si ce qu’il avait à dire avait du mal à se formuler. Charlus, Saint-Loup. Chemin des cabanettes, des jeunes écrivent sur un mur: Les bougnouls nous cassent les couilles. Cher il, nous n’avons que trois règles: obéissance, amour, spiritualité. Cher Jean-Pierre Lui, excusez-moi d’avoir mis du temps,il n’est pas toujours possible de se libérer de toutes ses contraintes. Cher Jean-Pierre, excusez-moi d’avoir mis du temps,il n’est pas toujours possible de se libérer de toutes les contraintes. Cher Monsieur Demombynes, j’ignore qui vous êtes,votre connaissance de l’arabe et de sa poésie me sont un secours des plus précieux. Cher Monsieur Demombynes, je vais avoir besoin de vos services: vous seul — à moins que parmi vous, lecteurs, il y ait quelqu’un ayant les mêmes compétences — peut extraire les messages cachés dans mes fichiers. Cherchant son amie Elle, il a rejoint le groupe composé d’elle, sa femme, deux de ses anciennes maîtresses. Cherchant tous deux Norpois, pour des raisons indépendantes, Il rencontre Elle, lui parle d’Argencourt; elle se dit qu’il est au courant, analyse la moindre de ses paroles, le confirme sans y prendre garde dans ce que, depuis ses échanges avec elle et elle, il soupçonnait déjà. Cherche Nathalie: elle est partie. Chercher à comprendre est déjà comprendre qu'il n'y a rien à chercher. Chère Irina, toujours aussi curieuse, désolé de ne pas te répondre! déclare celui de Il quittant la salle de réunion virtuelle en faisant un baiser de la main. Cheveux blonds. Chez lui, au visiophone, Jordan n’a pas l’air surpris de son appel. chez mes viticulteurs de grands-parents maternels puis, mon grand-père étant armateur, à Brest chez mes grands-parents paternels. Chiffre dont l’invention était improbable pour deux personnes autres que nous. Chiffre improbable pour deux autres personnes que nous. chronique d'intersections aléatoires, de coups de chance, d'événements fortuits qui ne révèlent que leur propre manque d'intentionnalité. Ciao. Ciao bella. Ciel: gros bleu. Ciel et mer sont d’un bleu profond. cinq adresses possibles : rue Poissonnière, villa Poissonnière, boulevard Poissonnière, rue du faubourg Poissonnière et impasse Poissonnerie. Cinq cordelettes de cou avec leurs fermoirs de métal. Cinq de Jérémie qu’il préfère oublier. Cinq heures de plus que chez vous, quatorze heures quarante deux. Cinq images ont réagi à ses algorithmes. Cinq jours plus tard, sa mort déclenche une intervention artistique sur l’intégralité du réseau mondial. Cinq ordinateurs et des giga-octets de mots de quelques minutes. Cinquante-cinq paires de chaussettes dont trente-trois neuves. Cioran, par exemple. Circoncision du livre, on enlève aussi le papier: Citant, Chawkat Rahmon, un poète que nous avions rencontré à Tachkent, il me disait:… Citation extraite de Fin de partie de Samuel Beckett. Claude Braffort. Clefs privés, clefs publiques. Clément? Tu ne nous parles plus de Clément qui doit avoir deux mois maintenant si je ne me trompe. Clément a aujourd’hui trois mois et je n’ai pu l’apercevoir qu’une fois: cet enfant grandira sans moi, peut-être même ne connaîtra-t-il pas mon existence. Clément est né aujourd’hui à quinze heures quelque part. Clément, c’est une toute autre histoire qui à la fois commence et se poursuit. Coe, 25 octobre 2015. Cœur fou, c’est d’elle encore qu’il s’agit, pour elle, je quitte mon pays. Coïncidences? Destin? Ce même jour, ce journal me demande de publier. Collé au mot sarpedon apparaît un texte en catalan. Combien? Cinq cent euros feraient l’affaire. Combien ce temps encore est cher à ma mémoire!. Combien de fois en effet ne m’en avait-il pas parlé? Et pourtant. Combien de fois en effet ne m’en avait-il pas parlé? Que ne m’avait-il pas écrit sur elle? Je crois même que c’est cet amour qui l’avait amené un moment à se croire poète. combinatoire incomplète de la deuxième série, profère Staline, manque R. Comédienne dans l’âme, elle regarde ses dix amis, se demande s’ils ne sont pas en train de se raconter un roman, si les solutions proposées à l’intrigue qu’ils sont en train de vivre n’ont pas quelque chose d’invraisemblable. Commande un double Scotch. Comme à mon habitude, parce que j’aime prendre mon temps, j’étais en avance et avais décidé de sortir du métro pour m’offrir un sandwich et une bièrene connaissant pas le lieu, je m’approche d’un homme assis sur un banc près du quai et semblant lire un journal. Comme anesthésié, Il reste là, attendant il ne sait trop quoi, jusqu’à ce que d’autres passagers, le repoussent, l’éloignent du passage. Comme aux personnages qu’elle découvre. Comme ça. Comme chaque fois que je vais dans cette ville, je suis allé me promener vers le Largo do Chiado, boire un café à côté de la statue de Pessoa, manger à la Real Fabrica, puis revenu à pied à mon hôtel par les rues du Barrio Alto.

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