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Écrits de Marc Hodges
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1 septembre 2014

Méditations d'un ermite

Moi, l'ermite Bernoin, je philosophe communément : il est impossible d'échapper à demain ; la torture a ses limites — comme une question. Les hommes sont ce qu'ils sont ; le destin joue avec les mots et les images. Rien n'est plus urgent que le présent... La vie ne tient pas compte de nos besoins. De chaque pensée naît une pensée contraire. La vie n'est linéaire que par nécessité physique. Toute parole est infinie... La vie s'abandonne elle-même et veut renoncer — les yeux de la chair ne savent pas discerner une affection spirituelle — l'homme concret sort toujours de ses irréels. La vie et l'amour ne sont pas des mondes contraires — le seul fait de nous interroger sur la possibilité du choix altère et trouble ce qu'on choisit. La mémoire est une invention ; une chose qui semble claire peut ne pas l'être du tout — la mémoire se dissout dans les choses... L'existence n'est pas le négatif de l'amour — il faut toujours observer le temps qui passe. Dieu crée mais n'est pas créé... La chrysalide du temps donne naissance au papillon du mouvement et de la mort ; l'homme peut par moments se surpasser. L'amour s'invente dans la parole. Mourir n'est pas simple ; rien ne peut ébranler celui qui sait régler sa conduite, mépriser les événements, fouler aux pieds le destin impérieux, et regarder d’un oeil égal la bonne et la mauvaise fortune — c'est dans le silence entre les mots que se tenait la vérité — la réalité et le sort coïncident ou s'achèvent... Les choses importantes doivent rester tues — les choses peuvent être dites deux fois. La mélancolie est une invention ; rien n'est plus urgent que le présent. écrire une lettre c'est se mettre nu. La réalité est ce qu'elle est... Bonheur des divinations — nos pas n'obéissaient jamais au hasard... L'amour arrive à toute allure — la haine est parfois une forme de passion... Il faut se donner de la peine pour avoir peur sans répit. Qu'est-ce que les gens comprennent à ce qu'ils ont vécu. Le secret d'un être coïncide avec ses interrogations. Le gaillard n'obtient ce qu'il désire qu'en ne la désirant pas... Chacun va dans la nuit à la recherche de sa proie... Une histoire n'est vraie que si quelqu'un y croit. Les seuls souvenirs exacts sont ceux auxquels on ne demande rien — il faut s'habituer à perdre des choses... Tout homme doit arriver à voir clair dans ce qu'il veut... Le destin joue avec les mots et les images. Une histoire n'est vraie que si quelqu'un y croit ; il y a vraiment peu de choses que l'homme choisisse dans sa vie le plus souvent c'est lui qui est choisi — les désillusions peuvent troubler le cauchemar — l'homme sort toujours de ses imaginations — c'est au moment du malheur qu'on s'habitue à la vérité c'est à dire au silence. La morale n'était que convention. L'homme n'agit pas, il est agi — le destin trace sa ligne. Il y a des lois divines et d'autres lois. Les choses sont ce qu'elles sont... Devant le plus secret et le plus tenace l'homme se perd... Il faut donner un contenu au temps qui presse et passe.

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