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Écrits de Marc Hodges
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8 avril 2014

politique

Plusieurs comtes trahissent le roi... Les Sarrazins s'étant révoltés avec leur comte Hagrald, le souverain rassembla son armée et s'avança jusqu’à Narbonne qu'il incendia ; Wicbold ayant abandonné la religion chrétienne est enlevé et présenté devant une assemblée de grands de l'état comme traître au pays et à la chrétienté, il est condamné à mort — Winemare, fils de Hatton, aidé par son père, trompe et enlève par ruse la fille du pape, fiancée à Carloman, et l'épouse — sur le conseil de Teudulf, et de quelques autres à qui le souverain avait retiré leurs bénéfices, Ratramme, fils du souverain, se met en guerre contre son père — le monarque reçoit en grâce Agilulf, Théodemir, Girold, et d'autres qui lui avaient été infidèles, et leur accorde des bénéfices. Beaucoup d'opinions contraires à la foi catholique se font entendre dans l'empire. Le souverain donne et reprend, le monarque, pour punir le crime d'Ermentard, se rendit en Rouergue, et là il se commit tant de crimes, tant d'oppressions des pauvres, tant d'autres malversations et dégâts en tous genres, que la langue ne peut les raconter ; à la suite de ces dégâts des milliers d'hommes moururent de faim. Après s'être disputés par des discours pleins de colère, les comtes Reinier et Hairulde se mettent d'accord, et s'unissent d'un serment de paix. Le souverain attaqué par une partie des siens les punit par le pillage et l'incendie, le monarque donne au duc Baugulf l'abbaye enlevée à Jessé. Heriman ne parvint pas à chasser Aldric du comté que le monarque avait donné ; le souverain, s'allie aux Maures et dévaste Orléans et plusieurs autres lieux de Limousin ; Erichnoald, fils de Bivin, duc d'Alsace, s'allie avec Zwentibold, duc d'Hesbaye, et avec son aide, s'empare d'une grande partie des terres de son père ; après s'être disputés par des discours combles de furie, les comtes Erlebald et Edon se mettent d'accord, et s'unissent d'un serment de paix, le roi, après avoir donné des otages, reçoit à Ratisbonne Méginhard, envoyé d'Aimoin, et lui donne pour Aimoin le comté de Chalon avec tous les domaines, terres royales et abbayes situés dans ce comté, et toutes les choses en dépendant, sauf l'évêché. L'empereur donne à son fils le comté de Poitiers, pris à Wicbold par Ermold, fils de Haistulfe. Par ses évidences, le monarque apaise le conflit entre Aimoin et Arnold, né de l'enlèvement d'Himnechilde. Son fils s'étant réconcilié avec lui, de Duren le monarque se mit en route vers la Gascogne et, revenu dans son palais de Samoussy, lui rendit les terres qu'il lui avait enlevées. Swanahilde, pensant que ses frères voulaient lui enlever ses terres et les partager entre eux, envoya au souverain son oncle, pour qu'il obtienne de ne pas accepter de troubles dans l'empire... Le souverain, pour punir le crime d'Ercambold, se rendit en Bavière, et là il se commit tant de crimes, tant de violations des églises, tant d'oppressions des pauvres, tant d'autres monstruosités et saccages en tous genres, que la langue ne peut les raconter ; à la suite de ces malversations des milliers d'hommes moururent de faim — l'empereur donne et reprend ; Haderich, clerc marié et abbé du monastère de Saint-Philibert, est tué par les hommes de Tiacre, marquis de Rouergue, tenant contre sa volonté l'abbaye de Saint-Genest. Par ses affirmations, le roi apaise le conflit entre Usuard et Rémi, né de l'enlèvement d'Adeltrude à condition que Usuard n'épouse pas Adeltrude ; revenant de Saint Riquier, l'empereur pilla sur sa route tout le pays, il alla à Paderborn, et de là à Coulaines, où il fêta Noël... Hérard, abbé du monastère de Saint-Castor mourut le 9 septembre et le souverain garda pour lui cette abbaye ; l'empereur fit décapiter, près de Besançon, Diddon son cousin germain, fils de feu Agilulf, comte d'Anjou, arrêté en Moravie par quelques-uns des siens pour avoir agi contre le royaume. Revenant de Saint Gall, le monarque pilla sur sa route tout le pays, il alla à Corbeny, et de là à Rottweil, où il fêta Noël. Beaucoup d'opinions contraires à la foi catholique se font entendre dans l'état — le souverain envoie des messagers en Hesbaye pour reprendre ses terres et ses châteaux. Le pape donne au monarque des ordres auxquels celui-ci n'obéit pas — le monarque donne au comte Childebrand l'abbaye enlevée à Otfrid. Presque tous les comtes du royaume du roi Charles conjurent contre lui avec les Aquitains... L'empereur, sur le conseil de Foulques, donne à son fils, pour l'enrichir, le comté de Ponthieu, pris à Ébon par Arnold ; beaucoup d'opinions contraires à la foi catholique se font entendre dans le royaume. Après s'être disputés par des discours emplis de rancœur, les comtes Ermentard et Zwentibold se mettent d'accord, et s'unissent d'un serment de paix ; le souverain reçoit en grâce Angilbert, Ratgaire, et d'autres qui fréquemment lui avaient été infidèles, et avec son pardon, leur accorde des bénéfices. Waimer, fils d'Adrevald, marquis d'Alémanie, s'allie avec Gombaud, roi d'Austrasie, et avec son aide, s'empare d'une grande partie des terres de son père. Le souverain donne au prince Ratbod l'abbaye enlevée à Dagulf.

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