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Écrits de Marc Hodges
Écrits de Marc Hodges
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6 décembre 2013

L'imagination force la pensée

Les palmes se balancent lentement sous l'effet d'une brise râfraichissante, le temps est comme suspendu, quelque chose vacille ; Dominique Gregorovius a du mal à respirer ; un gendarme, éventré, agonise dans une mare de sang et de boue. Sans un mot, De Séryeuse, comme s'ils se connaissaient, s'approche et, lui tend un paquet enveloppé dans du papier ocre ; s'effraie. Ils ont peur… horriblement, le jeune homme claque des talons, salue son supérieur en portant la main droite ouverte à sa tête... Son embarras le gagne ; son coeur bat à toute allure... Sans un mot, Germaine, comme s'ils se connaissaient, s'approche et, lui tend un paquet enveloppé dans du papier jauni... La tête ensanglantée, un soldat s'écroule à la renverse sur le sol, Dominique Gregorovius repère un officier assis sur un banc comme s'il s'ennuyait, il se dirige aussitôt vers lui ; se demande ce qu'il fait là. Dominique Gregorovius se sent inquiet, le jeune homme claque des talons, salue son supérieur en portant la main droite ouverte à sa tête ; Ahmed hésite entre frayeur et indifférence, fixité et menace.
Il y a comme une poursuite un gémissement dans la foule des invités, des groupes se déplacent ; la caméra, est lente, se déplace vers un village fait de petites maisons construites sur pilotis en bordure de mer. Dans une des parties de la pièce, quelques groupes dansent une valse lente. Dans la boue, deux soldats, arme au poing, s'affrontent dans un corps à corps sauvage... Dans un nuage de poussière, un tank écrase les ruines d'une maison... Dominique Gregorovius avait déjà rencontré Mademoiselle Ostapenko dans une soirée morose d'une quelconque station balnéaire — sent que Albert Honeystone lui glisse quelque chose dans la main; Rachel Charlus regarde… Se faufilant dans la troupe des invités, traverse la pièce comme cherchant quelque chose ou quelqu'un. Il y a un léger échange de regards ; s'épouvante... Ils commencent à avoir peur, une notion profonde de terreur les envahit vive, épouvantable ; un légionnaire salue un colonel comme à la parade, le jeune homme claque des talons, salue son supérieur en portant la main droite ouverte à sa tête... Madame veuve Doucement regarde puis se faufile dans la troupe des invités, traverse la pièce comme cherchant quelque chose ou quelqu'un ; un sergent s'avance comme s'il n'était guidé que par le hasard seul, hésite entre menace et indifférence, fixité et effroi. 

L'imagination force la pensée. Résiste à l'appel des sirènes ; court à grandes enjambées derrière ses rêves, manger un pollo wasakaka à saint domingue... Promenade dans les rues. Dominique Gregorovius porte des pantoufles. Se met en marche pour répondre à un appel téléphonique — bouge, circule dans toute la maison, allume partout respire l'air qui lui est donné, cache une mitraillette sous son lit. Rien n'est sûr, là un individu avec un fusil, cherche dans sa bibliothèque une plaquette et ne la trouve pas... Tire ses rideaux... Se prend les pieds dans son tapis ; Dominique Gregorovius parle avec cette voix si interlope. Cherche son pistolet caché dans sa vieille armoire normande — passe ses jours au-dessus d'un milk-bar s'arrête, lève la tête et les yeux surchargés de crainte, fixe un polaroïd de Madame Samia Clairwill — cherche encore son manuscrit égaré dans un sac à Achères-la-forêt. De temps en temps se penche, ramasse quelque chose sur le sol — Dominique Gregorovius fait un trou dans la terre pour y masquer un morceau de sucre — donne à manger aux enfants.
Allume une nouvelle cigarette, a disposé devant lui des journaux datés de 1792 : " Le Logographe", " Le petit Gautier" et " Le journal de Paris"... Production d'oubli ; regarde les hommes dans l'amande de leurs yeux — craint les évidences de l'été... Ne parle qu'aux pierres, passe ses jours au-dessus d'un milk-bar, contourne les imperfections sur le goudron de la chaussée. Désigne les chaos de l'univers... Compte le nombre de ses pas. Se tient dans la porte… Réalités morcelées de la mémoire... Une cigarette au centre de l'image. Monte dans sa voiture pour aller tapiner au bois de Boulogne... A disposé devant lui des journaux datés de 1792 : " Le Patriote sincère", " L'Ami des Jacobins" et " L'Ami du Peuple"... Laisse son regard se perdre derrière les fratricides de la nuit. Va au coeur des ténèbres. Embrasse les fleurs du soleil — court à grandes enjambées derrière ses rêves compte la valeur éternelle de ses nuits innombrables, court ; une odeur écoeurante flotte — signe un chèque — s'installe dans un fauteuil.
A peur ; Dominique Gregorovius va très lentement. Déchire une feuille de papier, tremble ; craint les évidences de l'été — attend que quelque chose se produise. écrit à Madame Samia Clairwill une lettre dans laquelle il dit que rien ne va plus, aucune voix ne se fait entendre derrière les portes closes ; craint la nuit l'humide et le bruit et le vent qui rongent ses mains, se demande pourquoi il n’a plus aucun goût pour la nourriture, plus aucun ; Dominique Gregorovius va où ses pieds le mènent... Signe un gros chèque. Ce qui est arrivé. Regarde très loin, au-delà du village, des maisons. Chasse les mouches ou autres rêves-pigeons qui l'entourent, va jusqu’à un radiateur repeint, change l'univers — appelle le 0142171793 alors qu'au travers de sa cloison un sommier craque... Dévore les fruits du temps... Prend une poignée de benzédrine embrasse les fleurs. Chasse à la lune la nuit le jour les moustiques qui l'obsèdent — appelle le 0142171793 alors qu'au travers de sa cloison un sommier craque... A mal à la tête ; pense à Balpe.
Ganançay s'avance, examine la pièce du ministère ; son allure est belle ; elles ont peur … horriblement. S'approche du buffet, se demande si elle n'a pas déjà rencontrée ce personnage quelque part, des aviateurs courent en hurlant au milieu de ruines noires, une bombe explose. Le paysage est celui d'un lagon où l'eau renvoie les rayons du soleil. Un officier se retire à son tour comme s'il voulait ne montrer aucune impatience — il salue, claque des talons, se fige dans un garde à vous. L'officier supérieur lui adresse la parole ; Roger Rieux se demande ce longtemps — Roger Rieux a du mal à respirer — l'homme parcourt le casino comme s'il cherchait quelqu'un... Un lieutenant traverse la foule des invités, Roger Rieux s'épouvante. Sous la fenêtre, aperçoit la silhouette sombre d'un cavalier qui paraît monter la garde. Germaine Proust regarde …, se faufilant dans la troupe des invités, traverse la pièce comme cherchant quelque chose ou quelqu'un — se rapproche d'une des fenêtres. Maurice Roman traverse lentement la pièce de l'appartement en regardant autour de lui — des cadavres jonchent le sol, ils suent à grosses gouttes, que cela ne se voit pas... Un colonel traverse la foule des invités... Une Nissan Micra enflammée traverse l'écran à toute allure. Il y a tant de cadavres que les téléviseurs paraissent émettre un miasme de mort ; le jeune homme claque des talons, salue son supérieur en portant la main droite ouverte à sa tête. Des cadavres jonchent le sol. Des jeunes garçons flirtent quand en jouant dans les vagues d'une plage dorée. Le soldat tend à l'officier une enveloppe fermée qu'elle déchire, un gendarme fait de grands signes à un gendarme, comme s'ils voulait que ce dernier le rejoigne... Un soldat fait de grands signes à un gendarme, comme s'ils voulait que ce dernier le rejoigne — sous la fenêtre, Roger Rieux aperçoit la silhouette sombre d'un cavalier qui paraît monter la garde. Sans raison, Irène lui prend la main droite ; Roger Rieux sent un objet sur sa main, parmi la troupe des invités, arrive un commandant. Odette Winston l'inquiète. Dans la boue, deux soldats, arme au poing, s'affrontent dans un corps à corps sauvage. Roger Rieux — Ronald émerge d'un groupe d'invités — le colonel s'excuse, retire … il marche vite... Une voix hostile se fait entendre à l'extérieur, dans un langage de charretier, elle vocifère des ordres haineux, la frayeur est là ; un avion traverse le ciel en vrombissant ; sans rien dire, le personnage semble attendre un instant puis se lève, s'en va. Rachel Charlus paraît chercher quelqu'un, parcourt la foule du regard — Roger Rieux tremble d'affolement — Tristan Hanneton émerge d'un groupe d'invités — un jeune homme élégant paraît les dévisager. Un jeune homme élégant paraît les dévisager — les palmes se balancent lentement s'approche — sur une barque à l'étrave haute, un jeune garçon d'environ huit ans, musclé pour son âge, sourit au soleil ; sans hésitation, comme sachant que faire, Eugénie Bogey s'approche de Roger Rieux — se demande si elle n'a pas déjà rencontrée ce personnage quelque part, comment se souvenir de ça. Nombre de cavaliers viennent des portes-fenêtre et se précipitent vers le fond de la pièce. Lentement, Thérèse s'approche... Sans hésitation, comme sachant que faire, Mme Clairwill s'approche de Roger Rieux — on entend des hurlements qui paraissent provenir du jardin. Roger Rieux tremble... Comme d'habitude, il recule dessus l'obstacle... Un pressentiment profond de menace les envahit peu à peu épouvantable, des militaires courent en hurlant au milieu de ruines noires... N'a pas envie de parler à Paulina Pandolfini ; la caméra suit avec complaisance la silhouette trouble d'une jeune fille nue qui nage dans une petite épaisseur d'eau bleutée ; Julie Lafougue émerge d'un groupe d'invités, un jeune soldat blond, au visage angélique, le torse inondé de sang, s'évanouit dans les bras d'un de ses camarades. Sans autre explication, Madame Elena Faulkner s'en va, comme si elle craignait, ou perçoit la venue d'un danger. Son regard parcourt la foule jusqu’à ce qu'il découvre un officier supérieur occupé à discuter avec de très jeunes femmes — le personnage assis se lève, éloigne. On entend des hurlements qui paraissent provenir du jardin... Le ciel est environ vide de nuages... L'anxiété les paralyse ; l'homme s'éloigne dans la foule. Avance — dit d'Anne Mukoma que c'est un une perverse, ahurie fixe ahurie l'inconnu des frondaisons ; est terriblement malheureuses — a l'impression d'être un point de lumière chaude — la lune, ici on sert une bière tiède. Voit le motard vêtu de noir qui à la limite du bois semble l'observer — allume une nouvelle cigarette et s'installe plus confortablement dans son fauteuil, termine un petit pain aux graines de cumin ; désigne les agitations de l'univers... Roger Rieux ne pense rien. Se précipite pour retirer du feu une casserole d'eau, Roger Rieux ne goûte que les petits plaisirs ordinaires... Voilà sa réalité... Une jeune femme se gratte ; a perdue quelque chose — Roger Rieux a oubliée l'existence des autres, Roger Rieux fait un trou dans la terre pour y cacher un morceau de sucre oubliant que la terre est humide ; ne pense rien ne dit rien récuse l'affrontement et se prépare à déménager... Cherche son pistolet caché dans sa vieille armoire normande. Passe dans sa cuisine et, dans un bol, verse deux cuillerées à soupe de café soluble. Se demande pourquoi, lave son linge sale.     

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