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Écrits de Marc Hodges
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9 octobre 2013

Barbe Bleue cherche le mot de l'énigme

1

Les obstacles s'oublient — l'infini respire doucement, touche les murs et les arbres; Barbe Bleue cherche le mot de l'énigme — Barbe Bleue imagine l'enfance (une enfance ?… dans l'indifférence générale, il avance, regarde devant lui;…) de Chahc ; Barbe Bleue regarde au loin — Barbe Bleue délivre les formes de l'air : il meurt de trop de vie. Barbe Bleue connaît ça — Barbe Bleue touche les murs et les arbres. Il a la tête gorgée (emplie) de massacres et de luttes et de combats (de carnages)… L'infini respire et Barbe Bleue sait ce que c'est qu'aimer ; il regarde au loin — ici n'existe pas; les champs sont des hymnes à l'air. Sa vie est si étale...

2

La lune chemine à tâtons... Une vitre sépare ELLE et Sœur Anne, et il croit percevoir cela. Il pense : "Les gendarmes semblent indifférents à ce qui se passe autour d’eux" ou "les cavaliers courent au milieu des ruines noircies et "ils savent qui on est. Il dit : "l'amour emprisonne l'assurance (une belle chose)…", il a oublié; Barbe Bleue reste confus (demeure confondu), Barbe Bleue parcourt l'avenir... Barbe Bleue cherche le mot de l'énigme comme une route dans l'air — il y a dans l'air un grand espace ailé... Il cherche une route dans l'air... Barbe Bleue frissonne — il part — parcourt des chemins, parcourt l'avenir... Il a compris cela.

3

Tout commence avec la pointe de l'éclair; un visage passe (Lou, Violante, Espéranza…), la vie se meurt d'attente, il veut s'en aller — il a même pitié de lui ; il est poursuivi (est comme ça…) (préoccupé…), envahi d'images (dit-il… il y a comme un autre corps… les langues n'ont rien trouvé…). Il pense comme ceci — piu o meno oniricamente — “in the darkness of the bed”, et il a comme ça des expressions qui tombent à pic. Barbe Bleue imagine l'enfance (l'enfance de Comerus ne peut s'empêcher de diriger les yeux dans cette direction.…) de Comerus... Barbe Bleue voit des arbres nus, Barbe Bleue écrit avec un masque sur le visage et il entend sans cesse (comme une prévision née quelque part dans les entrailles du château) des voix disant avec insistance des phrases inaccoutumées, effrayantes. Il rit d'un rire douloureux... Barbe Bleue attend que l'heure s'ajoute à l'heure, (attend…) attend les montées de la sève... Le vent penche l'horizon.

4

Un visage survient qu’une vitre sépare, la vie s'envole. J'ai oublié... L'obstacle s'oublie : “je veux tout apprendre du bonheur…” Les ponts dorment debout, les routes s'éparpillent : j'aperçois de redoutables objets, je fixe le soleil... prends un grand souffle de vent noir et je regarde au loin et regarde les mouches... J'invente partout des portes, des murs… Des murs entre ça ou ça. Je parcours l'avenir. Je sais que le passé est une suite de sentiments variables, je perçois cela comme ça (fuite, envol, suicide de Violaine ou de Robur…)

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