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Écrits de Marc Hodges
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1 juillet 2012

liens de Germaine avec le comte Charlus

I - 56 le

le comte Charlus était absent le comte Charlus était près de la cheminée le comte Charlus revint le comte Charlus taciturne et soucieux le comte me découvrit dans l'espèce de retraite où je m'étais réfugié le connaissant le corps nu contourne le couple avance dans ma direction le couple témoin des habilleurs de cadavres le couvre-lit n’a pas bougé depuis ce matin le cylindre blanc coincé entre les dents le danger de Germaine devint tout à coup plus imminent le daube aidant le déballe délicatement en faisant bien attention de ne pas mettre de la sciure ou des copeaux entre les tranches de pain le dégueulis le démarrage est prévu pour neuf heures le despotisme de leur douleur le dessein de lui plaire le deuxième flic est parti rejoindre crâne rasé le deuxième larron reprend sa position initiale le docteur a fait un geste de la main pour balayer tout ça le double annule-t-il la malchance le drap se soulève légèrement et le matelas s’enfonce sous son poids le drap suit le même chemin le duo fonctionne bien le faisant basculer sur le côté le fait de partir justement de cet endroit fait émerger l’impression d’aller les rejoindre le fait est qu’elle m’apparaît nettement différente le fait est que j’en avais sérieusement besoin après nos exploits avec Germaine le fait est que je pense me rappeler un bon moment de ses gémissements le fait qu’il soit à présent directeur de la Fabrique n’est pas pour me déplaire le fait qu’on lui ait piqué son portefeuille le fait tomber de son tabouret le fils Cottard me voit trimbaler Germaine dans son drap et me suit le fils de madame veuve Cottard le fils Valio le fixe droit dans les yeux avant de réaliser le flic continue le flic me suit le fluide ambré coule le froid le froid m'a saisie le froid s’évapore le fumier le fumier le fumier qui a tué Françoise le garçon m’amène une bière le garçon va prendre la suite le geste est automatique le hasard veut que Wilfrid aborde justement le sujet à ce moment précis le jeune désespéré évacué le jour allait renaître le jour parut le jour qui pénètre dans ce sanctuaire constate et achève les destructions que la nuit enveloppait de ses ombres le jour s'affaiblissait le jour suivant le léger rayon de soleil qui se glisse au travers de la verrière est transformé en faisceau par les particules en suspension le lendemain je me levai poursuivi des mêmes idées qui m'avaient agité la veille le lendemain ressemble à la veille tout comme il ressemble à son propre lendemain le liquide clair coule comme une huile très fluide et je surprends un éclair de bonheur dans leurs yeux le lit craque légèrement le lit craque mais je continue le lit est fait et aucun pli ne vient gâcher cette mer tranquille le maire arrive à dix heures alors ça serait bien qu’on ait quelque chose à lui mettre sous la dent le maire va venir le majeur de la main gauche le malheur de Germaine prouve que le sentiment le plus passionné ne saurait lutter contre l'ordre des choses le manche rond de la gouge est coincé de manière sûre le manche se cale dans ma paume comme s’il avait été taillé à sa mesure le manuscrit que vous avez eu la bonté de me confier le marchand de sable se présente rapidement pour me déverser plusieurs pelletées sous les paupières le matin cependant le médecin qui s'était montré le plus habile dans ses conjectures m'avait prédit qu'elle ne vivrait pas vingt-quatre heures le médecin remarqua que ma présence ajoutait à son délire le médecin sortit enfin le médecin sortit lui-même pour me représenter la nécessité de ne lui causer aucune émotion le même barman à la moustache tombante le même depuis cinq bonnes minutes le même que la veille le ménage est fait depuis peu le menton dans ses mains le menton se soulève le merde qui m’échappe est étouffé par l’obscurité le mien le mien le mieux est de se rapprocher de la voie ferrée le mieux est encore d’arriver tard dans la nuit le minuteur n’a pas fonctionné le mire est exactement alignée entre nos yeux le mobile me semble assez clair le mobilier est tout ce qu’il y a de plus basique le moindre mouvement autour de moi m'épouvante le moindre son m'effraie le moins cher le moins généreux le môme le môme a été obligé de se planquer dans les chiottes le monstre pesait tout de même ses deux cent quarante kilos le moral est vraiment au plus bas le mort n’est pas mort le moteur aurait pas tenu le coup le moteur de la Jaguar grogne doucement le moteur passe par toutes sortes de hurlements avant de parvenir à sa vitesse de croisière le mouvement était détruit le nez se fronce le nez sur son assiette le nom de mon père le Papa et Louis le passage est désert le passe sur ses seins sans remettre le soutiengorge le patron a arrêté de s’affairer derrière son bar le patron a remis de la musique et nous sommes obligés de nous rapprocher pour parler le patron me sert une bière avec un léger sourire le patron n’a pas à se plaindre de ces coupures le patron nous a prévenus le patron opine sans un mot le patron pose mon petit blanc sur le coin de la table le patron pose mon petit verre de blanc sur le rebord de la table le patron s’esclaffe le père le père le père est assis le père et Louis nous rejoignent le père et Wilfrid semblent heureux le père était pédé le père s’est fait buter y’a une semaine et maintenant le perron est entouré de deux colonnes nervurées qui remontent au delà du deuxième étage et soutiennent la corniche sur laquelle se balade une myriade de colonnettes le petit blanc cumule les avantages le petit bois découpe sa silhouette noire sur les lueurs de la ville le petit point rouge apparaît à intervalles réguliers le peu d’argent que j’ai emmené commence à fondre le peu de personnes qui s’y sont risquées n’en ont pas gardé un souvenir particulièrement agréable le pied des arbres le pistolet remonte d’un cran dans ma direction le placer dans la main de Cottard et tirer dans la terre du pot après avoir recouvert l’endroit d’un mouchoir en papier pour éviter que ça ne gicle sur le canon ou la moquette le plancher grince derrière moi le plancher ne craque pas à cet endroit précis le pli a été pris depuis si longtemps que nous ne pouvons que poursuivre cette destinée commune le plus bizarre le plus difficile le plus drôle est que chaque fois que je vais voir un employeur potentiel le plus dur reste à faire le plus étrange est tout de même que la panne soit arrivée avec Françoise le plus loin possible de ses ardeurs le portail est refermé depuis un moment le porte jusqu’au corps le portefeuille le portefeuille de Cottard commence à peser dangereusement lourd le portefeuille n’est plus qu’un bout de peau racornie le pose à côté le pose sur la table en fonte de la dégauchisseuse et règle la hauteur de coupe à l’aide du volant situé en façade le pousse sous les galets entraîneurs de la toupie le pouvoir de la réserve et de la mesure le premier le progrès n’a pas que du bon le quartier des rupins est juste derrière le rabaisse et donne deux petits coups avec sur le zinc en regardant le patron le refuserez-vous le regard dur le regard étonné le regarde avec attention et le fourre dans sa poche avant de continuer en direction de la maison le remords anticipé le repas est composé d’une énorme daube le repas se passe de manière normale le repos de deux personnes le reste le reste n’est que rhétorique le revoilà le rideau de neige se déchire et un sourire apparaît le sac atterri sur le lit et je sors le sac reprend le chemin de mon épaule et Germaine m’adresse un pauvre sourire le sac tombe à terre le sang afflue à mes tempes le sang bat jusque dans mes yeux le sang part de mon visage le savoir-vivre exige qu’on lui laisse un souvenir le secret que je renfermais dans mon sein me rendait triste le secrétaire de mon père lui avait confié le sentiment du devoir le serveur pose nos bières le seul envisageable le seul que ça arrangerait si tout à coup le seul son audible est celui de ma respiration le signal de départ est donné par des coups de louche au plafond de la cuisine le signal est donné le silence devenait embarrassant pour tous trois le silence règne quelques minutes avant que le patron ne relance la conversation avec celui qui est resté le silence revient dans la maison le sol est légèrement en pente le sol est recouvert d’une moquette sombre le soleil d’hiver me réchauffe au travers des carreaux le soleil entre pratiquement à la verticale et tombe le long du mur le soleil entreprend d’émerger le soleil inonde la pelouse et quelques oiseaux en profitent pour chanter leur ode à mère nature le soleil ne réussit pourtant pas à percer les nuages le soleil tapait durement le soleil tente de pénétrer le sommeil me retombe dessus sans que je fasse rien pour lutter contre le soulagement le sourire a disparu le sourire est devenu rire le spectacle d'un tel bonheur me fit regretter de n'en avoir pas essayé encore le spectacle est si beau que j’en ressens un pincement au cœur le tabac du coin où je me munis du journal avant de continuer jusqu’au bar le plus proche le talus amorce sa descente vers la voie ferrée longtemps avant qu’on ne l’approche le temps a passé doucement sans qu’elle cesse ses litanies le temps n’a malheureusement jamais appris à jouer aux dominos le temps n’arrive pas à se mettre au froid alors que nous approchons de la Saint Sylvestre le temps partiel le guette le temps passe lentement et le froid devient de plus en plus vif au fur et à mesure que la nuit s’affirme le temps s'écoulait avec une rapidité effrayante le temps s'enfuit le temps s’arrêtait le tenant par les bras le test le test n’est pas fiable le ton est froid le ton était à la rigolade le tonnerre de mon ventre se calme peu à peu le tour de son caractère et de son esprit le tout pendant de longues minutes au cours desquelles je me dis que nous n’avons pas pris la peine de fermer la porte à clé et que quelqu’un pourrait surgir le train n’allait pas plus loin le transport passager d'un homme qui avait dix ans de moins qu'elle le trottoir aussi a besoin d’être nettoyé le tutoiement soit à sens unique le type a du me confondre avec un autre le type est passé tout droit le type ne bouge plus le type ne m’écoutait pas le type qui a fait ça devait être impuissant le vaste silence qui m'environnait et qui n'était interrompu que par des bruits rares et lointains le vendeur est affalé sur son tabouret le vent est tombé le ventre le verre résonne longtemps après que Charles-Emmanuel ait rageusement claqué le battant le vide cul sec le visage dans la cloison le visage de Françoise vient d’apparaître et je ne voudrais surtout pas qu’elle parte à nouveau le visage écrasé dans l’oreiller le visage enfoui dans un bouquin le visage fermé le visage penché en avant le voilà qui bouge lebong  qu’elle fait au contact de la fonte se confond avec le "salut tonton" que je lui lance sur un ton faussement enjoué légitime à ses propres yeux lentement les acteurs rentrent chacun dans leur caravane les arbres qui m’entourent ne se détachent pas sur fond de ciel étoilé mais je les sens comme s’ils étaient visibles les armes les arpettes seront dehors les autres les autres les autres l’écoutent les balles sont dans le grand tiroir les bâtiments ont une histoire autre que celle de l’usine les bières qu’on boit comme on respirerait l’air pur les billets du père Cottard sont loin d’être épuisés et l’endroit où j’ai élu domicile m’a l’air très propice à un séjour discret les bois qui l'entouraient les bon appétit fusent les bordures de dentelle les bouteilles de rouge les boutiques n’ont pas encore levé leurs rideaux les bras ballants les bras croisés les bras en croix les bras pendant le long du corps les bras repliés sur son ventre les bras sont écartés les bras toujours croisés sur la poitrine les bronchites les chagrins que je cachais les chaises confortables les cheveux blonds roux les cheveux retenus dans un vague chignon coulent le long de sa nuque les cheveux s’allongent les cinq premières minutes les circonstances sont bien peu de chose les circonstances variées que nous avions parcourues ensemble les coins de nuit les combats que j'avais livrés longtemps à mon propre caractère les commerçants ont déjà sorti les décorations de Noël les compagnons de mes premiers jeux les compteurs sont remis à zéro les compulse longuement avant de tomber sur ce qu’il cherche les confidents de mes épanchements subits et involontaires ne m'en savaient aucun gré les conseils que je vous avais donnés ne méritaient pas une si longue absence les conséquences de ce retard pour l'un et pour l'autre les consommations sont soustraites du cachet les coudes sur la toile cirée les couleurs les coups résonnent dans toute la maison les derniers médecins que j’ai consultés en savaient moins que moi sur la question les deux amies se séparèrent à jamais brouillées les deux années de notre liaison ne s'effaceront pas de ma mémoire les deux autres les deux en face les deux enfants étaient au fond de la chambre les deux flics discutent les deux petits dômes tendant la laine sont là pour me rappeler que c’est une femme avec tout ce que ça implique les deux petits traits bleus sont très nets les distractions du voyage les distribue autour des assiettes les distribue autour des assiettes et repose son couteau contre la sienne les doigts sont fichés au milieu du vallon qui sépare ses fesses les draps les draps sont humides les éboueurs passeront les écoliers ont suivi un peu plus tard les efforts que nous faisions sur nous-mêmes ramenaient de temps en temps entre nous quelques restes d'intimité les éloges accordés à mes premiers essais les enceintes les enfants s'étonnent de voir contredire les enfants sont à l’école et les ménagères préparent le repas de midi les étouffer les événements récents m’auront au moins donné cet amour de la tranquillité les expressions les plus dures et les plus impitoyables les fait passer tour à tour du flic à moi les faits sont positifs les fantômes sont souriants les femmes ne différaient de leurs maris que par une médiocrité plus inquiète et plus agitée les fesses pointées vers le ciel les feuilles tremblent doucement les feux stop de la Jaguar illuminent la nuit et la voiture s’enfonce sur la gauche les flics les flics ne m’ont pas dit les flics sont toujours là les gars les gens disent que c’est un meurtre les gens se sont mis à danser les gens voudront jamais me croire les givrés les guirlandes amoureusement entrelacées les habilleurs ne sont pas perçus de la même manière que chez moi les habilleurs sont actionnaires et les dirigeants ont été élus à la majorité les habitations ne se touchent pas forcément les habits les heures qui s'écoulaient les hommes continuèrent à voir Germaine les hôtels les plus proches sont à cinq minutes à pied les images les plus attrayantes et les vœux les plus naturels les indifférents ont un empressement merveilleux à être tracassiers au nom de la morale les infirmières passaient les interprétations fausses et les convenances factices se taisent les jambes chancelantes les jambes repliées sous l’assise les jambes se musclent les jeunes gens les joueurs de billard continuaient de crier à chaque fois qu’une boule entrait dans un trou les joyeux camarades grévistes lui ont fait payer le prix de ses infidélités d’un doigt les larmes que je n’arrive plus à maîtriser sont composées en majeure partie de colère non assouvie les larmes qui se forment sous mes paupières ne sont plus des larmes de peur les larmes roulent sur mon visage les larmes se remettent à couler les lésions sont post mortem les lettres les liens de Germaine avec le comte Charlus les liens du sang les lieux où s'étaient écoulées mes premières années les lois de la société sont plus fortes que les volontés des hommes les lumières de la ville créent un halo blanchâtre traversé par les flocons comme un écran de télé mal réglé les lumières éteintes les magnétophones les mains appuyées sur le manche de sa bêche les mains croisées dans son dos les mains dans le dos les mains de la fille saisissent les boites les mains derrière la tête les mains plaquées sur son visage les maisons sont faites de pierre pour la plupart et chacune d’elle conserve une esthétique propre les maquettes d’avions pendues au plafond brillent de l’éclat du neuf les maris étaient dépourvus de sentiments aussi bien que d'idées les marques sont moins importantes les mêmes explications qui mettaient en fureur Germaine passionnée les mêmes liquides troubles les mêmes visages exhibent les mêmes expressions devant les mêmes verres les mères sortent les miennes sont presque deux fois plus larges les miens luisent également les minutes passent doucement les montagnes qui bornaient son horizon les morceaux défilent gentiment les morts finissent par disparaître un jour les mots de cette espèce font une impression profonde les mots ont repris leur ordre et leur signification les mots sont passés sur mes rétines sans les imprimer réellement les moyens les muscles de son visage sont détendus comme seule la mort sait le faire les muscles et les nerfs qui se détendent les ombres de la nuit qui s'épaississaient à chaque instant les ouvriers bossent les ouvriers sont partis travailler les parcourt rapidement en marmonnant les parents qui lui disputaient son héritage avaient révélé ses erreurs passées les paroles qu’il m’assène me déstabilisent les pas repartent les pas s’éloignent les passagers envahissent la gare les petits concerts du samedi soir au fond des bars les photos du début du siècle montrent déjà les arrière les pièces s’entrechoquent dans un joyeux tintement en tombant sur le plateau de verre les plaisanteries que j'avais faites les plus jeunes avec respect les plus jolies femmes de Pologne les plus petits détails les plus petits objets se retraçaient à ma mémoire les plus vieilles photos sont en noir et blanc les poches arrières de son Lee cooper se perdent dans l’ombre du couloir les portes automatiques s’écartent les pourparlers s’entament les précipitations tiennent une bonne partie de l’information les premières notes sont tristes les premières personnes s’asseyent vers le bar les premiers effets de l’alcool se font sentir les premiers temps les préoccupations du moment n’étaient pas à l’achat de voitures les profils métalliques glissent dans leurs rainures sans opposer de résistance les projets funestes que m'inspirait sa cruelle détermination les questions se bousculent derrière mon front les rails luisent comme s’ils étaient humides les rails ne sont plus très loin lorsque je relève la tête pour me repérer les raisonnements que j'alléguais étaient faibles les ramène les rayons de lumière s’infiltrent par les trous de mes chaussettes les règles directes qu'on leur a données les reproches de Germaine m'avaient persuadé que j'étais coupable les résultats sont néanmoins là les retournent les rêves sont fait pour être brisés dans l’œuf les revoir les rues sont désertes les rues sont presque vides les scènes recommençaient sur un autre terrain les sentiments de l'homme sont confus et mélangés les sentiments les plus impérieux se brisent contre la fatalité des circonstances les seules personnes qui puissent travailler là bas en tant qu’habilleurs sont les habitants du coin les seuls bruits arrivant jusqu’ici sont ceux d’une conversation lointaine les six mois que m'avait accordés mon père étaient expirés les sots font de leur morale une masse compacte et indivisible les souvenirs me sautent au visage les spasmes suivants ne donnent rien les suppositions les tables sont grandes les talents que vous annoncez les tignasses ont disparu pour la plupart les tire en arrière doucement les toucher pour éprouver leur forme les travaux des hommes avaient cessé les trois premiers jours les trottoirs redeviennent glissants les types ont des visages carrés les uns m'annoncèrent un mal sans remède les uns venaient chez elle parce que les vieux les vieux parents qui m'avaient prodigué les premières marques d'intérêt les visages des hommes que je rencontrais plus indifférents les visages sont rouges les voitures qui passent balaient de leurs phares le bas-côté sur lequel j’évolue mais heureusement les yeux bouffis d’alcool les yeux dans le vague les yeux entourés de larges cernes les yeux fixés sur cette retraite que je n'habiterai jamais avec vous les yeux se sont plissés et elle a secoué la tête les yeux toujours rivés sur son dessert lessivé leur demandent de s’éloigner leur dire quelles autres sommités j’avais contacté leur exigence leur expliquer mon cas leur hospitalité leur jette un vague coup d’œil avant de monter à ma chambre leur môme leurs jambes semblent ridicules leurs voix se perdent dans le couloir leurs voix sont maintenant bien distinctes levant déjà la main pour la cogner levant toutes les objections lève la tête avant de se redresser pour rejoindre mon père lisez ces lettres qui vous instruiront du sort de Norpois livide logique loin loin d’ici loin de chez mes parents loin de vous longtemps contenue à l'abri des principes austères de la morale longuement lors donc que j'entendais la médiocrité disserter avec complaisance sur des principes bien établis lorsqu'au bout d'un mois M lorsqu'elle me vit lorsqu'elle n'est pas forcée à le respecter comme légitime lorsqu'elle parlait ainsi lorsqu'elle se retire de la carrière de l'homme lorsqu'en insistant sur la nécessité de m'éloigner pour quelques instants lorsqu'il est blessé lorsqu'il parle lorsqu'on dévoile tout à coup aux yeux d'un tiers les replis cachés d'une relation intime lorsqu'on lui faisait à bonne intention quelque remarque sur ce que ses enfants grandissaient lorsqu'on me dit que depuis douze heures elle avait une fièvre ardente lorsqu'un peu de confiance se fut établie entre nous lorsqu'une circonstance lorsqu'une femme me remit un billet par lequel Germaine me priait d'aller la voir dans telle rue lorsqu’elle m’a demandé d’aller un peu plus loin lorsqu’il est sûr que je peux me débrouiller seul lorsqu’ils partent lorsque enfin ces heures de délire sont passées lorsque enfin je la regardai lorsque j'ai vu pour la première fois Germaine lorsque j'arrivais lorsque j'aurais un tel besoin de me reposer de tant d'angoisses lorsque j’ai arrêté la voiture dans le chemin de terre lorsque j’arrive sur le pont de la voie ferrée lorsque j’ouvre la porte lorsque j’ouvre la porte de ma chambre lorsque je fis connaissance avec le comte Charlus lorsque je foule les marches en tentant de l’éviter lorsque je lui donne mon bonjour lorsque je me couche lorsque je me glisse contre son corps lorsque je me glisse sous les draps lorsque je me lève lorsque je me réveille lorsque je me suis assis lorsque je pousse la porte lorsque je relève la tête lorsque je rencontrai un homme à cheval lorsque je sortais lorsque la sonnerie retentit lorsque le bus s’arrête devant la maison lorsque le moment arrive où je puis vous voir lorsque les paroles sortent de ma bouche lorsque mon père parle lorsque nous fûmes seuls lorsque nous remontons dans la chambre après avoir fait la vaisselle lorsque nous serons vieux lorsque sonne l’heure de la pause lorsque tout est prêt lorsque tout le monde se fut retiré lorsque tout mon être s'élance vers vous lourd de sens lui lui appuie le canon sur la tempe lui assène une tape faussement amicale sur l’épaule lui au moins ne me pose pas de question lui avait témoigné la passion la plus vive lui céder dans cette circonstance n'était plus de la générosité lui concentré sur son ouvrage lui courir après lui demanda si elle était malade lui demande de me suivre et de la fermer lui dire lui dis-je lui dis-je avec impatience lui dis-je en la conduisant lui dis-je en me radoucissant tout à coup lui dit-il en riant lui écrivais-je un jour lui emboîte le pas lui emboîte le pas en silence lui enfonçant encore plus la tête dans les étoffes lui envoie une coup de savate dans les côtes en même temps qu’il le tance lui imprime une poussée lui paraissaient pouvoir lui prends le plateau des mains et le pose sur la table lui prodiguant mille assurances de tendresse lui répondis-je lui semblaient des preuves irréfragables lui serrer la main luisante à un point que c’en est indécent luttant pour atteindre un bord stable alors que tout le monde pense pouvoir marcher sans couler m'arrachait des cris m'aurait pris pour un séducteur froid et peu sensible m'aurait si vivement défendu m'avaient laissé loin derrière eux dans la route de la fortune m'écriai-je m'écriais-je m'écriais-je m'entraînait au-delà de toute mesure m'offrit une amitié sincère m’adosse dans le coin formé par le mur et l’huisserie m’amènerait à crier m’arrache le livre des mains et bondit en arrière m’asseoir m’assieds sur le banc de bois m’attrape par une épaule pour me stopper m’auscultaient m’ausculter m’écoutait m’élance en sens inverse m’embrasse m’embrasse m’emmerdait m’enlace m’entraîne vers la sortie m’essuie la joue de sa bave m’essuie le nez avant de parler m’étonnant de la rapidité avec laquelle elle se développe m’étouffe d’un baiser trop appuyé m’invitent à entrer dans le lieu sans plus me poser de questions m’obligeait à lui dire ceux que je préférais m’sieur ma bière à la main ma bouche répugnait à cet aveu qui me semblait une perfidie ma contrainte avec lui eut une grande influence sur mon caractère ma disposition pour Germaine devint moins amère ma famille ma famille et moi ma famille et mon père ma gorge crie au feu ma gorge me brûle ma gorge se serrait ma lettre fut respectueuse ma lettre ne portait aucun caractère de sincérité ma liaison subite avec un homme que je ne voyais jamais autrefois ma main dominée ma main droite passe sous sa cuisse ma main empoigne le billet en même temps que je lui donne le nom d’emprunt inscrit sur la réservation ma main n’a pas quitté celle de Françoise ma main passe sur sa joue dans une caresse un peu trop rapide ma mémoire me retraçait les instants où je m'étais dit que je n'aspirais qu'à un succès ma mère ma mère ma mère a déjà repris les bonnes habitudes ma mère a réussi a nous préparer quelque chose ma mère attend derrière ma mère est assise ma mère est dans la cuisine ma mère est endormie ma mère est levée ma mère est levée ma mère lui lance un regard  ma mère n’a pas ouvert la bouche de la soirée ma mère n’est pas là ma mère n’est toujours pas levée ma mère ne bouge presque pas ma mère ne répond pas ma mère nous regarde comme si nous avions cassé la pendule du salon ma mère prend la revue ma mère regarde Germaine cuisiner ma mère reste en retrait ma mère se tient au mur ma mère se tient dans l’embrasure de la porte ma mère tressaille à ces mot ma peau est parcourue de tremblements ma performance confirmait que tout marchait correctement de ce côté là ma poitrine se soulève à intervalles réguliers ma présence continuelle devait étonner ses gens ma présence venait à l'appui de leurs assertions ma propre voix me surprend lorsque je m’entends demander ma respiration forme une brume claire ma surprise n'est pas que l'homme ait besoin d'une religion ma tête résonnait de bips de toutes sortes ma timidité me quittait dès que je m'éloignais de Germaine ma vanité de succès ma vie madame Rainault est dans l’escalier madame Rainault est dans sa cuisine madame Rainault me sert copieusement madame Rainault ne m’a demandé aucun justificatif d’identité maintenant maintenant il ne s'agit que de ma fortune maintenant j'en suis sûre maintenant qu’elle est parée maintenant qu’elle n’est plus là maintenant que c’est fait maintient le rythme avec une régularité de métronome alors que Wilfrid déroule ses notes sans à coups maintient toujours une distance de sécurité entre nous mais  

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Commentaires
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les mots<br /> <br /> le sens<br /> <br /> le rythme <br /> <br /> l'emballement<br /> <br /> provoquent une certaine oppression chez le lecteur <br /> <br /> comme si les mots étaient charriés par un courant violent<br /> <br /> (pas mal,cette page,se dit la lectrice)
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