Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Écrits de Marc Hodges
Écrits de Marc Hodges
Visiteurs
Depuis la création 98 712
Archives
10 avril 2012

Fukushima (fragment 4)

Fukushima est un générateur de textes conçu pour installations et écrans. Il est, dès le départ pensé multimédia. Ce fragment, Fukushima est ainsi une bande sonore de 4 minutes sur Arte Radio.

…l'angoisse a de temps en temps l'impression que le sang porte quelque chose de pesant, le désir est toujours morose, l'impertinence déteste faire des histoires, l'assurance fait part à chacun de problèmes, le crépitement est saturé de contradictions, l'explosion regarde, soleil incessant, l'incohérence regarde le grand ciel rouge, l'explosion est occupée de contradictions, l'univers n'est pas très bien dans sa peau, le monde se plie aux désirs du monde, absurdités, le ciel se croit amoureux, le souvenir a la capacité innée de mettre en évidence ce que les éléments ont de pire, l'œil est une torture, les apparitions se cachent, le meurtre se brise, la sensation d'être perdue amène la femme à s'interroger sur elle-même, l'espace a élevé le culte de la haine au niveau d'une œuvre d'art, le noir craque, la vague joue à deviner du monde où elle vit ce qui va s'oublier, l'espace est un corps, le ciel est barbouillé de sang, surgénération, les choses importantes doivent rester tues, les radiations coulent, ce qui ne devrait pas arriver arrive, le ciel est osseux, une autonomie complète n'est pas possible, l’océan est un médecin qui ne s'occupe que des incurables, toutes les paroles deviennent inégales, l'agitation abat le combat, l'assaut gonfle, la chaleur est terrifiante, la nuit se consume dans l'ivresse, le duel s'angoisse, on ne peut pas revenir sur ses pas, réactivité, l'air est morsure, le ciel a moins peur de la nuit que du réveil, l'océan est parricide, les rayons contemplent le temps, la vague est ouverte, homme au visage plutôt triste, spectre, affres, les radiations se cachent, la nuit s'attriste sur elle-même, l'air est atroce, l'avenir abat le fantôme, les corps contredisent la lueur, revenants, visage pathétique, ombres, fissions rapides, les radiations crèvent, déflagrations, la femme ne parle pas tout haut, la femme parle quand même, les rayons crient, l'espace est une irradiation, vague blanche et plate, neutrons, la vie agonise, les trois quarts des exercices intellectuels ne sont que des broderies sur le vide, journée où le vent chasse les nuages, l'homme s'asphyxie, le ciel est inattendu, rétrodiffusion, réel, les rayons gonflent l'atome, la certitude sort avec angoisse et volupté dans la terreur, aventure humaine comme une aventure mortelle, le ciel traîne, pour rien au monde l'enfant n'aurait voulu admettre qu'elle a pu être humiliée par l'océan, le sang pleure, l'enfant se dit qu'il n'y a de temps pour rien que s'il y a du temps de reste c'est parce que la vie est si courte que nous ne savons qu'en faire, les hommes n'en finissent jamais de se jeter dans les mêmes situations, la fougue craque, l'atmosphère est inhabituelle, l'homicide donne à chacun l'impression qu'il est exactement celui qu'il a toute sa vie désiré être, les atomes crèvent, les bruits se branlent, fission thermique, le crépuscule blesse l'atmosphère, le monde se referme, neutrons, l'univers est geignement, l'univers est fade, tout le temps où il y a quelque chose il y a quelque chose d'autre, ce qui change c'est le temps, le gamin aime l'idée que quelqu'un qui que ce soit, puisse le détester, mondes, ombres, l'œil écrase la campagne, l'univers est animal, il n'y a pas plus gris que le gris de ce ciel, le ciel exaspère l'espace, la certitude sait parler de la mort, les apparitions crient, passions, l'atmosphère est une nuit, sous un ciel de plomb, les reflets craquent, existences, les rayons explosent de force, enfant à la face respirant le repos et la sérénité, spectre, une grande idée est toujours simple, les revenants crachent, femmes aux traits réguliers presque doux, spectres, la femme ne rêve que de détruire mais n'ose pas passer à l'acte, vagues, facteurs de multiplication, l'insolence enfle, les choses sont mal faites, le kaléidoscope du souvenir restitue en miettes espace et temps, les choses peuvent être dites deux fois, les choses sont ce qu'elles sont, l'absurdité s'agrandit, l'océan chavire, mondes, le monde c'est la vague, l'océan déchire la réalité fade de l'œil, le typhon s'amasse sur lui-même, destruction thermique, œil, l'authentique lumière naît avec lenteur, la nuit croule, vagues, ombre au visage qui n'exprime rien d'autre que le ressentiment, apparition, le ciel s'accomplit, l'atome s'approche, regard, l'irradiation est irréelle, le temps est une désespérance, le typhon brûle le soleil carré du ciel, le tohu-bohu accélère, les rayonnements noient la force, l'enfant s'asphyxie, femme aux traits délicats, spectre, le monde est aboiement, matinée avec un ouragan d’argent, le rayonnement décime l'enfant, l'univers adore croire qu'il aurait pu mener une vie aventureuse, les rayonnements crachent, la mort se creuse dans l'avenir, l'eau s'amasse sur elle-même, l'indignation s'abîme dans la réalité, océan limpide, l'acte se cache, la souffrance se cherche dans la mémoire, la vague est fureur, espace, bleu éclatant, le pullulement regarde le monde comme son terrain de jeu, le temps est un temps ovale, homme, fureur, réel presque blanc, vigueur, clartés, la clarté suffoque, l'espace s'apitoie sur lui-même, infamie, la tempête est brouillée, la colère agonise, le temps s'amasse sur lui-même, les rayons accablent le dogme, l'œil sait tout sur tout, les plaintes se détruisent, agitation dans le souvenir, le ciel est un grognement, la nuit est un soleil noir, le cyclone est neutre, les plaintes tourbillonnent, univers, péril, la force tourbillonne, la vague est l'eau fortuite du vent, l'univers est un massacre, l'eau est le réel bouleversant de l'œil, réactivité, le regard enfle, le typhon est horreur, le soleil est noyade, le soleil est un assassin, fissions spontanées, de grandes voiles de nuages traversent la vague dans une précipitation violente, il pleut, il pleut, le monde est séduisant, le fourmillement immole l'océan, le désespoir extermine la réalité, l'atmosphère est extermination, la vague rend l'océan aimable, la nuit est une cachette, les rayonnements s'agitent, les radiations bouillonnent, la clameur chute, atmosphère encombrée de nuit, le soleil comble l'atmosphère bruyante de l'océan, l'avenir gonfle, crépuscule bleu, univers bleu, noir profond, la nuit est dague, douleurs, les rumeurs s'assassinent, l'eau est meurtre, nuage se mettant à couvrir peu à peu, le réel approfondit de son ombre le gris de la ville, le ciel est marqué, la pénombre gonfle, les bruits tournent, l'univers est plaisanterie, le duel explose, crimes, grands émois sombres, la force absorbe l'œil brutal de la réalité, l'océan désarticule l'océan malheureux de l'espace, enfant au menton pointu, ombre, le jour semble manquer de temps, l'univers est distant, l'univers semble l'univers cruel de la tempête, les nuages déroulent sur la ville sombre leurs rouleaux géants…

Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
Publicité