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Écrits de Marc Hodges
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3 avril 2012

Fukushima (fragment 3)

L'affichage dans ce blog de Fukushima est aléatoire et artificiel. Le générateur produit en effet un texte continu et cela sans limite temprelle. Un texte infini.

…l'œil est torture qui cache les apparitions, le meurtre se brise, la sensation d'être perdu oblige la femme à s'interroger sur elle-même, l'espace a élevé le culte de la mort au niveau d'une œuvre d'art, le noir craque, la vague joue à deviner du monde où elle vit ce qui va s'oublier, l'espace est un corps, le ciel est barbouillé de sang, surgénération, les choses importantes doivent rester tues, les radiations coulent, ce qui ne devrait pas arriver arrive, le ciel est un os, autonomie impossible, toutes les paroles deviennent égales, agitation, combat, l'assaut gonfle, chaleur terrifiante, la nuit se consume dans l'ivresse, le duel s'angoisse, ne pas revenir sur ses pas, ne pas revenir sur ses pas, réactivité, l'air est morsure, le ciel a peur de la nuit, du réveil, océan parricide, les rayons contemplent le temps, la vague est ouverte, homme au visage plutôt triste, spectre, les radiations se cachent, la nuit s'attriste sur elle-même, la couleur de l'air est atroce, l'avenir est fait de fantômes, les corps contredisent la lueur, revenant, visage pathétique, ombres, fission rapide, les radiations crèvent, déflagrations, la femme qui ne parle pas tout haut parle quand même, les rayons crient, l'espace n’est qu’irradiation, vague blanche et plate, flot de neutrons, la vivacité agonise, les trois quarts des exercices intellectuels ne sont que broderies sur le vide, journée où le vent chasse les nuages, l'homme s'asphyxie, le ciel est inattendu, rétrodiffusion, réel, les rayons gonflent, atomes, la certitude sombre avec angoisse et volupté dans la terreur, l'aventure humaine une aventure mortelle, le ciel traîne, pour rien au monde l'enfant n'aurait voulu admettre qu'elle a pu être humiliée par l'océan, le sang pleure, l'enfant se dit qu'il n'y a de temps pour rien que s'il y a du temps de reste c'est parce que la vie est si courte que nous ne savons qu'en faire, les personnages n'en finissent jamais de s’abandonner aux mêmes catastrophes, la fougue craque, l'atmosphère est inhabituelle, l'homicide donne à chacun l'impression qu'il est exactement celui qu'il a toute sa vie désiré être, les atomes crèvent, les bruits se branlent, fission thermique, le crépuscule blesse l'atmosphère, neutrons, l'univers n’est plus que geignements, l'univers est fade, tout le temps où il y a quelque chose il y a quelque chose d'autre, ce qui change c'est le temps, le gamin aime l'idée que quelqu'un, qui que ce soit, puisse le détester, mondes, ombres, fantômes, fantômes, l'œil écrase la campagne, l'univers est animal, plus gris que le gris du ciel, le ciel exaspère l'espace, la certitude croit parler de félicité, les apparitions crient, passions, l'atmosphère est une nuit, ciel de plomb, les reflets craquent, existences, non existences, les rayons explosent la terre, enfant à la face respirant le repos et la sérénité, spectre, une grande idée est toujours simple, les revenants crachent, femme aux traits réguliers presque doux, spectres, le monde ne rêve que destruction mais n'ose passer à l'acte absolu, définitif, vagues, facteurs de multiplication, facteurs de démultiplication, l'insolence enfle, les choses sont mal faites, le kaléidoscope du souvenir restitue en miettes espace et temps, les choses ne peuvent que se dire deux fois, les choses sont ce qu'elles sont, l'absurdité s'agrandit, l'œil est une terreur, femme à la mâchoire carrée, spectre, l'océan est déjection, les faits crachent, le ciel est cacophonie, les reflets immolent la résistance, l'animosité contredit le temps, l'espace est détritus, l'explosion affronte l'homme, la vague est corps, cieux, les rayonnements exterminent le moi, la nuit brûle de désespérance, sons qui se brouillent, chaque plainte extermine avec autorité, dégoût, le soleil lance de grands jets de sang, les apparitions appellent l'océan, nuit aux clairs de lune intermittents, l'océan extermine la nuit, tout est si utopique si sinistre, croyances, les bruits chavirent, le plus naturel paraît miraculeux, toute certitude se brouille, l'atome extermine la menace, le réel est ce qu'il est, qui est assez fort pour refuser la possibilité d'espérer, les reflets se creusent, les imaginations puissantes sont dangereuses, un nuage se met à couvrir le soleil, lent, large et gris, gris, le ciel tremble de rouge et de noir, culbutes de nuages, ce qu'il faut, c'est décourager l'espace de s'occuper de vous, le reste, c'est du vice, il y a des choses qui ne se demandent pas, les rumeurs enflent, l'atmosphère est détritus, le temps se met en attente, nuages, l'atome se damne dans le monde, la vague est agitation, l'eau est un gémissement, pendant que des éclairs zèbrent l'horizon, l'orage se déchaîne, les lois de la causalité ne s'appliquent plus, les apparitions brûlent avec adoration, les rayons s'assassinent, l'épouvante s'asphyxie, la vie s'écroule sans désir, l'océan est désespérance, les reflets déchirent le regard, l'œil s'aligne sur lui-même, les hommes n'en finissent jamais de se jeter dans les mêmes situations, ombre au visage affichant une grande innocence, spectre, l'inimitié dépose tout fardeau, le cormoran s'agite dans l'homme, l'ombre bleue des nuages file, l'air s'amasse sur lui-même, la confusion s'abandonne, les spectres croulent, le ciel est une détestation, la vague est irradiation, l'air est achèvement, enfant au visage immobile, fantôme, l'enfant brûle, irradiation, le temps attend tout de la vie, le kaléidoscope de la mémoire restitue le temps en miettes, l'excitation se cache, les fantômes aboient, les choses se passent, c'est tout, les choses se passent, la mort accélère, les râles s'approchent, le jour est inimitable, soleil franc blanc, nuage qui traîne à ras de terre, accroche quelques arbres, la noyade accuse l'authenticité, de lourds nuages vert fluorescent accourent de l'ouest, l'eau est jappement, le désordre s'abîme dans la vague, le destin joue avec les mots et les images, l'ennui disparaît, l'atmosphère est vulgaire, les corps suintent de désespoir, l'océan est énorme, le ciel s'ouvre, l'homme qui ne parle pas tout haut parle quand même, alors que le brouillard enveloppe la ville, l'air est dingue, le futur coule, les bruits se consument, la grande lame de l'éclair tranche l'épaisseur du crépuscule, l'agitation crie, les rayons accusent l'incohérence, les rêves et les souvenirs des hommes ne s'arrêtent jamais, nulle part, le monde se blesse dans le crépuscule, le ciel est courroux, l'espace est inattendu, toute théorie a quelque chose à voir avec la passion, le vent siffle, au début d'une après-midi d'un jour presque printanier, toute théorie a quelque chose à voir avec la passion…

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