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Écrits de Marc Hodges
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12 mars 2012

je regarde ma verge

I - 48 je ralentis

 je ralentis ma marche je ralentissais de mes vœux la marche du temps je ramasse des billes je ramasse l’arme je ramasse un peu de neige restée dans l’ombre de l’abri et la suce je ramenai la conversation sur des sujets que je savais l'intéresser je range mes affaires je range mon sac dans l’armoire je rappelai ses sens je rase le mur pour partir je rassemblai de toutes parts des médecins autour d'elle je recherchais des entretiens que j'avais évités je reconnais moustache je reconnus que j'étais assez loin de la demeure de Germaine je recule contre la porte je recule le mien mais l’autre suit je recule légèrement avant de répondre je récupère ma monnaie du bout des doigts je récupère mon verre et entreprends de retourner au turbin lorsqu’elle m’attrape encore une fois par le bras je redescends dans la cuisine je redoublai mes prières je referme derrière moi je referme derrière moi je referme la porte derrière eux je referme la porte en marmonnant un vague oui madame je réfléchis à tout ça je réfléchis au repos je regarde la marche du soleil qui s'incline vers l'horizon je regardais tour à tour une pendule qui marquait les heures je regarde ce qu’elle fabrique je regarde de tous côtés je regarde derrière moi je regarde la ville défiler derrière les vitres je regarde ma montre je regarde ma montre je regarde ma verge pendre le long de ma cuisse je regarde mes chaussures je regarde mes compagnons suer sang et eau tout en sirotant ma première bière de la soirée je regarde mon père je regarde mon père avec étonnement je réitère la manœuvre en prenant sa bouche pour cible je rejetai loin de moi des craintes que je voulais croire chimériques je relève la tête je relève mon col et prends à gauche je relis l’article de bout en bout je remarque au passage le tremblement de ses mains je remarque doucement je remarque qu’elle a passé une petite robe tout ce qu’il y a de plus hors saison je remarque que son visage est fermé je remets l’aspiration et la dégauchisseuse en marche je remets le pot en place je remonte l’allée lentement je remonte la fermeture éclair de mon bleu je remplis le verre devant elle et range sa bouteille dans le placard je remue juste les lèvres je renfermai dans mon sein jusqu'aux moindres signes de mécontentement je renifle je rentrais je répandrai le bruit que vous êtes parti par mes ordres et pour mes affaires je répands du malheur autour de moi je repars en sens inverse je replie le journal et glisse quelques pièces sur la table avant de sortir je répondais par des monosyllabes contraints à ses questions impétueuses je repose la guitare sur son pied je repoussais ces accusations par des plaisanteries je repousse la couverture et pose un pied sur le sol je repousse le battant je repousse les draps avec mes pieds je repousse sa chaise sans ménagement pour parvenir jusqu’à la mienne je repousse son paquet de cigarettes loin de moi je reprenais alors mes plans habiles et mes profondes combinaisons je reprenais quelquefois avec elle le langage de l'amour je reprends la pièce de bois que j’usinais je reprends ma progression je reprends mon livre je respectai mille fois plus Germaine après qu'elle se fut donnée je ressentais je ressentais contre elle des accès de fureur je resserre ma main autour d’un léger tronc je ressors je restai chez moi toute la journée je restai longtemps immobile à sa porte je reste allongé sur le dos je reste debout à proximité de la cuisinière jusqu’à ce qu’on m’invite à m’asseoir je reste debout de longues minutes je reste encore six mois je reste là je reste là à le regarder je reste le nez dans mon livre je reste sans bouger quelques instants je reste stoppé net je reste sur place sans bouger je resterai près d'elle je retarde l'instant du bonheur je retire la clé de la serrure et la fourre dans ma poche je retombe contre la banquette je retournai chez Germaine je retournai le soir chez Germaine je retourne à mon livre je retourne alors à l’endroit où il était allongé et scrute le sol de mon mieux à la recherche d’un indice je retrouvais dans ce genre de succès une jouissance d'amour-propre dont j'avais été privé dès longtemps je révélais en un jour tous les ridicules que j'avais observés durant un mois je revenais des emportements qui l'effrayaient je reviendrai je reviendrai je reviendrai autant qu’il le faudra je reviendrai demain je reviendrais près d'elle je revins sur mes pas je revoyais l'antique château que j'avais habité avec mon père je ricane je ricane je ricane en répétant ses trois derniers mots je romps le silence je romps tous mes liens je sais à peu près comment faire je sais bien que j’ai changé je sais bien que je serai généralement blâmée je sais ce qu’elles durent je sais pas je sais pas je sais pas

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