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Écrits de Marc Hodges
Écrits de Marc Hodges
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30 septembre 2011

Passer à autre chose

Je m’appelle Marc Hodges. J’ai des amis. J’ai aussi un certain nombre d’ennemis. Pire encore, quelques personnes qui, pour des raisons que j’ignore, parlent de moi sans vraiment me connaître. Si Jean-Pierre Balpe — individu que je ne connais pas… du moins pas autant qu’il le prétend — s’est emparé de mon nom pour faire de moi un «héros» — terme dans ce cas des plus impropres — de fiction.. J’arrête de lui rendre la pareille et d’en faire le personnage d’un roman, basé sur des faits vécus, dont ceci n’est que la première page. Me laisser entraîner dans son jeu me corrompt, me détourne de ce que j’ai décidé d’être. Je passe à autre chose.

Je suis fatigué… Fatigué de tout ça… je pense que je vais arrêter. Basta!… Balpe ne m’intéresse plus assez pour que je consacre autant de temps à sa petite personne. Dès demain je vais changer et laisser ce blog à la dérive dans les obscures profondeurs abyssales d’Internet où, je ne sais combien de temps encore, des lecteurs malchanceux — ou très curieux — ou trompés par la stupidité d’un quelconque moteur de recherche — feront apparaître l’une ou l’autre de ces pages et n’y trouveront aucun intérêt.

En ce qui me concerne, je vais faire autre chose. L’enquête que je mène sur une mort étrange en forêt de Fontainebleau et le récit que j’essaie d’en faire suffira amplement à occuper mon temps!… Personne ne m’empêchera de dire la vérité, la boucle se referme…

Vous verrez bien si ce blog s’arrête, disparaît, se transforme… Quoi qu’il en soit, je n’attends pas des vagues de protestations!

C’est la Saint Valentin. Rien à foutre. Toute cette hystérie commerciale et ces pleurnicheries romantiques m’emmerdent. Mais bon… En profiter pour parler des relations amoureuses de Balpe puisqu’il étale les miennes à pleins blogs, m’accusant notamment d’avoir été amoureux d’un nommé Éric. Non que le fait d’être catalogué homosexuel m’ennuie, je n’ai rien contre la diversité des tendances. Au contraire et, dans les collectivités où j’ai passé une partie de ma jeunesse, j’ai eu mon lot d’expériences. Mais ça ne regarde que moi. Et j’affirme qu’Éric est une invention débile de B. Passons. parlons de lui.

Il a été puceau très longtemps. Complexé, il ne se trouvait pas beau. Timide, il n’osait pas aborder les filles avec cette audace du désir franc qui fait qu’elles savent pourquoi on les aborde et leur chatouille les muqueuses. Atermoiements, hésitations, mots glissés en cachette sous les bancs du lycée: stratégie désastreuse, il n’arrivait à rien. Ses aventures sexuelles restaient désespérément imaginaires même s’il y mettait une certaine ardeur. Ce sont ses condisciples qui ont — si j’ose dire — pris les choses en main. Était-ce par sollicitude ou par méchanceté, je sais pas. Un peu des deux certainement. Quoi qu’il en soi, ils se sont cotisés pour payer une fille assez laide — et peut-être pour cela beaucoup plus délurée que les autres — pour qu’elle s’occupe de lui. Ça n’a pas traîné. Ils étaient alors tous deux pensionnaires dans des institutions installées aux deux bouts d’une petite ville de province mais dont les élèves avaient l’habitude de faire régulièrement le mur pour se retrouver dans des parcs ou des bosquets environnants.

Une nuit ses camarades organisèrent une telle expédition. Dans ces cas-là, aucun n’était très exigeant et, mis à part ceux qui constituaient ce que l’on pouvait appeler un couple, chacun faisait avec ce qu’il trouvait l’idéal étant que le nombre de filles et celui des garçons soit identique. La fille prévue échut à JPB et tout se déroula comme convenu.

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