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Écrits de Marc Hodges
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21 septembre 2011

elle

I - 22 elle

elle dont j'ai déchiré le cœur elle dont j'ai sans pitié vu couler les larmes elle efface la mèche alors que celle-ci est restée bien sagement en place elle élevait deux enfants qu'elle avait eus du comte Charlus avec une austérité excessive elle élève le chiffon avec lequel elle étale la cire et me lance un joyeux elle en avait sacrément envie elle en est bien capable mais après mon échec de ce soir avec Françoise elle en fit brûler plusieurs devant elle elle encourageait les sentiments et même les espérances d'une foule de jeunes gens elle enlève son imper elle entra dans une foule de détails relatifs à ses projets elle envisageait l'abandon des uns comme une preuve de mépris elle éprouvait elle épuisait toutes les explications fausses avant de se résigner à la véritable elle escalade le lit elle esquisse un pas en arrière elle essaie elle essaie de donner le change mais l’odeur se sent à quinze mètres et la cuisine  elle est allongée sur le lit elle est censée l’être encore elle est de l’autre côté mais je sens sa chaleur irradier le long de mon corps elle est debout elle est devant la porte de l’armoire vide elle est devenue plus affectueuse elle est en train de s’essuyer elle est enceinte elle est encore là elle est manifestement surprise de me voir elle est morte elle est nue comme au premier jour elle est où elle est où elle est partie elle est partie sans me consulter elle est plus capable d’assumer elle est rapidement happée par les galets elle est repartie et j’ai dû attendre encore un bon moment avant de la voir revenir elle est toujours là elle est venue se plaquer contre moi elle est vraiment secouée elle était assise sur un sofa elle était avec moi dans une parfaite aisance elle était blessée de ma froideur elle était costaud elle était couchée elle était devenue un lien elle était enceinte elle était fort malheureuse elle était immobile elle était incapable de tout empire sur elle-même elle était indignée de mon désir de ne pas la voir elle était là elle était là quand je rentrais le soir elle était ouverte elle était pâle comme la mort elle était partie pour une campagne dont ses gens ignoraient le nom elle était plus pâle que de coutume elle était revenue chez elle dans un état inexprimable d'angoisse elle était rêveuse elle était sans adresse elle était très religieuse elle était venue avec son copain du moment elle faisait signe de la main elle fait mine de ne pas comprendre mon allusion elle fait mine de s’affairer autour de la cuisinière elle fait place à la nuit au bout de quelques minutes elle fait quoi elle favorise ce penchant à l'inconstance elle fixait avec une précision inquiète l'instant de mon retour elle frémit et voulut s'éloigner elle fut tranquille elle gémit elle gémit d’une manière qu’elle souhaite convaincante elle glisse son corps nu contre le mien elle hausse les épaules elle hésite elle hésite un instant elle irrita ma fierté par ses reproches elle l'appuya sur ses deux mains elle l’entoure elle l’interprète immédiatement elle laissa tomber elle laisse passer quelques secondes elle le manquait elle le met sur combien elle le sent et se réfugie derrière Bébert qui passe à ce moment là elle leur accordait de longs tête-à-tête elle lève les yeux au plafond avant de les tourner vers moi elle lève un regard vert au niveau du mien elle m'accuse sans cesse elle m'assurait sans cesse qu'elle ne m'aurait pas survécu elle m'attendait elle m'avait tout sacrifié elle m'écouta longtemps en silence elle m'écrivit qu'elle commençait en conséquence les préparatifs de son départ elle m'examinait avec défiance elle m'imposa plusieurs conditions elle m'informa de son arrivée elle m'insinuait qu'un seul mot la ramènerait à moi tout entière elle m'interrompit elle m'occupait sans cesse elle m’envoie un baiser qu’elle laisse glisser le long de sa main elle m’observe comme on observerait quelqu’un qui vient de pisser dans son assiette et qui mange en assurant que c’est excellent elle mâchonne la pointe du couvre-lit elle marchait  peut-être bien pour le moment mais elle allait rendre l’âme très prochainement elle marchait droit à l'explication elle marche à côté de moi elle marche la tête basse elle me chevauche elle me crut elle me demandait quand je reviendrais elle me demande elle me demande de la regarder et de lui dire si je la trouve plus grosse elle me dit se sentir vaseuse et monte dans la chambre elle me fit dire d'entrer elle me fixe droit dans les yeux elle me laisse lui couper ses poireaux avec quelques grognements de contestation feinte elle me lance un regard de chien battu  

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