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Écrits de Marc Hodges
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15 juin 2011

L'enquête avance à petits pas

“Voilà”, pense Michaelis,“ pas de quoi fouetter notre enquête. Qu’est-ce qu’on peut tirer de ce fatras? Une pension de famille qui loge des “étudiants”, étrangers comme d’habitude. Des étudiants un peu spéciaux, deux condamnés pour racolage! Plutôt un bordel, ça m’étonnerait pas. Rien ne le prouve. Mais ça sent pas bon… En tout cas, ça collerait assez bien avec ce qu’on sait de l’assassinat de Kharamidov. Deux autres trucs bizarres, à creuser: d’abord Sanlucar s’est tiré avec le même avion que le petit Peirse et ça, ils ne l’ont jamais dit. Ensuite, si on élimine le Jean Benoît de Paris qui ne nous intéresse pas, il y a deux candidats Jean Benoît aussi vraisemblables l’un que l’autre et qui devraient tous les deux habiter la pension puisqu’ils n’ont pas quitté le pays. Ça non plus, personne n’en a parlé… comme s’ils avaient quelque chose à cacher! Y aurait du clandestin là-dessous?… Même si on n’a pas décroché la lune, cette pension devient un peu plus intéressante. Après tout, à la réflexion, ces fiches sont pas tout à fait inutiles,!” Michaelis enregistre ses réflexions et ses suggestions sur les nouvelles recherches à lancer, se demande s’il faut essayer d’en savoir un peu plus sur l’un ou l’autre, conclut que ce n’est pas pour l’instant utile. Trop de renseignements tue le renseignement. Il lance un avis de recherche international concernant David Peirse et Andrès Sanlucar. Le commissaire confirmera sa demande plus tard.

Souriante, Karine Leknar rentre comme à son habitude, dans le bureau en coup de vent:

- C’est bien notre homme. Dombres, le patron du Goodbar l’a reconnu tout de suite, il était avec Kharamidov le 17 décembre en soirée.
- Qui ça? demande Michaelis.

- David Peirse, Dad, un habitué du Goodbar. Il allait souvent y draguer!
- Intéressant, dit Michaelis qui lui explique ce qu’il vient de découvrir, peut-être que leurs mœurs sont plus intéressées que ce qu’elles semblaient.
- Peut-être bien, dit Karine, ces Peirse commencent à bien me plaire !

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