Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Écrits de Marc Hodges
Écrits de Marc Hodges
Visiteurs
Depuis la création 98 755
Archives
23 mai 2011

la vraie nature de JPB

Je n’ai compris la vraie nature de Jean-Pierre Balpe qu’à mon retour.

Je suis resté absent un peu plus dun mois. Je ne pouvais dire à personne quelles étaient les raisons de cette absence ni où j’étais. Il me semble qu’un minimum de solidarité aurait dû jouer. JPB connaissait une partie de mon passé. Il aurait dû comprendre mes problèmes ou, tout au moins, deviner que si j’étais parti sans signe ni mot, cest que je navais pas le choix. Gilberte me disait étre amoureuse de moi. Elle aurait dû attendre.

Rien de tout cela.

Lorsque je suis revenu sans prévenir (avais-je le choix ?), en me cachant de tous et de toutes, j’ai eu la surprise de trouver ma maison déserte. Gilberte n’était plus lé. Je ne savais plus où la joindre. Mes tiroirs étaient en désordre, mes albums photos posés sur la table comme si quelqu’un avait fouillé dans mon passé. Connaissant mes anciens camarades devenus adversaires, ça ne m’étonnait pas trop. J’étais sûr qu’ils avaient fouillé ma maison pour découvrir où me joindre. Mais ils ne le pouvaient pas. J’ai cru un moment qu’ils avaient menacé Gilberte. J’ai craint qu’ils l'aient maltraité. J’étais inquiet et ne savais plus que faire. Ne me restait plus que JP comme personne sur laquelle, me semblait-il, je pouvais compter. Pour être le plus discret possible (ma maison était peut-être encore surveillée même si je pensais que j’étais resté pour cela trop longtemps absent), je suis allé chez lui à la tombée de la nuit.

Il habitait un petit village proche d'une dizaine de kilomètres, Veneux-les-Sablons. Comme je n'avais plus de voiture, j’ai pris mon vélo et j’y suis allé par les chemins de forêt.

Là encore je ne vous dirai pas ce que j’ai fait, ma vie n'est pas très importante même si JPB en fait son fond de commerce. Je suis parti. Loin. Le plus vite possible. La trouille c'est vraiment la trouille qui me poussait. Je m’étais dit que je reviendrais dés que possible sans assigner de durée réelle à ce à dés que… Je nen avais aucune idée. Il fallait que je brouille à nouveau les pistes, rompre le fil

Ce n'est que bien plus tard que j’ai appris que JPB en avait profité pour sauter sur Gilberte. Ça n'allait plus très bien avec Roberte. Entre eux il n'y avait plus que le cul et, si le cul est nécessaire dans une relation de couple, ce n'est pas suffisant. Je le savais. Il me l'avait dit. Ce que je ne savais pas à j’étais trop con pour m'en rendre compte à c'est que Gilberte l'intéressait. A plus d'un titre. Aussi je n'imaginais pas que dès que j’aurais le dos tourné il s'arrangerait pour coucher avec elle. Je n’étais pas jaloux à du moins pas jaloux au sens où l'entend la propriété bourgeoise. J’aurais volontiers accepté que Gilberte se partage entre nous. Peut-être même j’y aurais trouvé quelque plaisir. La nouveauté, le changement mais je n’ai pas apprécié cette attitude hypocrite. Qu’il ait fallu que je m'en aille pour se mettre au chaud dans mon empreinte dans mon lité N'en rien dire ! Quand je l'ai appris, à mon retour, après plus d'un mois d'absence, je me suis senti sali, un peu comme s'ils m'avaient vendu à des adversaires. Et ce d'autant qu’ils ne m'ont rien dit tout de suite, qu’ils ont feint de n'avoir aucune relation sexuelle entre eux. Je n’ai pas pu supporter cette dégradation de l'image que j’avais d'eux, peut-être plus de JP d'ailleurs que de G Pourquoi ? Les sentiments humains ne sont jamais logiques et comportent toujours une part d'irrationnel. Quoi qu’il en soit, ce fut la fin de mon amitié pour Jean-Pierre Balpe.

Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
Publicité