Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Écrits de Marc Hodges
Écrits de Marc Hodges
Visiteurs
Depuis la création 98 711
Archives
15 mai 2011

Un passage à Londres

Je n’ai rien écrit sur mon blog depuis sept jours : j’étais en voyage et il y a des pays où Internet n’est encore pas d’usage facile or j’étais en Syrie pour des raisons professionnelles mais… ça ne vous regarde pas.

Revenant un peu en arrière dans mon écrit, je me suis rendu compte que peu à peu je déviais. Je m'étais engagé à vous parler de Balpe et, depuis quelques temps je ne vous parle plus que de moi. Bizarre. Psychologie, fantasme, égocentrisme ? Je n'en sais foutre rien. mais c'est comme ça. Depuis près d'un mois j'ai abandonné mon sujet. Pourtant si je m'étais engagé à vous parler de Balpe, c'est que ça m'était nécessaire. Son putain de blog, romans (http://romans.over-blog.com/), me casse les pieds. Pourtant je ne veux pas lui faire l'honneur d'un procès. Je n'ai pas de fric. Il en a. Je n'ai pas de relations. Il en a. Je n'ai pas de temps à perdre. Il en a. Je pars perdant. Alors… C'est un jeu de con.

Plus de temps à perdre. A l'essentiel: je vous ai déjà dit que nous avions été amis. Il nous arrivait fréquemment de loger l'un chez l'autre, ou de nous prêter nos appartements. Il aimait bien la forêt et ma petite maison d'Avon lui convenait. Je devais parfois aller é Paris et son petit appartement était relativement confortable. Nous étions donc même assez bons amis ; cette amitié aurait pu durer si, comme souvent, il n'y avait pas eu une femme entre nous. Rien d'original là-dedans.

Et cette femme, ce fut Gilberte. Comprenez-vous maintenant la nécessité de ce long détour

Ne faudrait-il pas que je bifurque encore pour vous raconter ce qui m'avait amené dans cet hôtel de Londres? Certainement sinon vous ne pourrez comprendre la suite. Mais alors, où ce récit va-t-il m'entraîner? Je tricherai donc en ne disant qu'une petite partie des choses quitte à les reprendre plus tard comme d'autres débuts de récits qui sont toujours en suspens. Sachez simplement que j'étais venu à Londres en 1979 pour rencontrer un italien qui travaillait à la BBC et qui voulait m'acheter discrètement quelques informations. J'y reviendrai.

En tous cas, cette feuille de papier, si anodine pour qui que ce soit, ne l'était pas pour moi, elle montrait que, non seulement mes anciens camarades m'avaient retrouvé mais qu'ils savaient à mon sujet plus de choses que ce pensais qu'ils savaient. C'était pour le moins emmerdant. ça pouvait même être dramatique. Il y a en effet des choses avec lesquelles les camarades ne plaisantent pas. Je le savais d'expérience ayant été moi-même amené à faire quelques expéditions punitives dont il faudra que je vous parle un jour. Mais le sujet de mes écrits est Jean-Pierre Balpe et non pas Marc Hodges, je pense que vous ne l'oubliez pas

 

Passons : j'étais dans la merde, je devais me tirer au plus vite et je ne voulais pas entraîner Gilberte dans tout ça. Un vieil adage dit que moins on en sait, moins on peut en dire. J'ai décidé de me tirer discrètement. Ça me faisait mal au bide : Gilberte ne comprendrait pas… Mais je n'avais pas le choix. Dans la nuit du 5 janvier 1989, n'emportant qu'un paquetage rudimentaire, je me suis tiré sans rien dire à personne.

Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
Publicité