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Écrits de Marc Hodges
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15 avril 2011

Réflexions générales

Je suis piégé par le temps. Je me suis promis de raconter le passé de mes relations avec JPB mais, en même temps, je le fais sur un blog. Je dois donc assurer le présent. Un de mes lecteurs une lectrice en fait me demande si "je ne me sens pas un peu seul"; On se sent toujours seul dans lcriture. J'ai d'abord pensé à ça : je suis seul face à ma mémoire puis je me suis dit que ce n'est peut-être pas ce qu'elle entendait par là. Que signifie cette question venant d'une lectrice (même épisodique comme elle le dit elle-même) ? Sa question ne peut pas non plus concerner mon présent, elle ne le connaît pas encore. D'ailleurs un lecteur connaît-il jamais le présent de l'auteur du livre qu'il est en train de lire ? C'est vrai qu'aujourd'hui je me sens un peu seul, mais bon ce n'est pas important pour vous.

J'ai alors pensé j'aurais pu m'arrêter là — qu'elle devait faire allusion à mon audience. Pourtant, à ce jour, La Disparition du Général Proust a suscité plus de 2 000 000 de contacts. Je sais, ça ne veut pas dire grand chose. Mais je ne peux m'empêcher de penser que c'est mieux que 20. Là encore ça ne collait pas Je suppose qu'elle n'a en effet rien à foutre de ces contacts. En fait… mais je n'ai pas non plus de certitude (à moins qu'elle ne revienne en témoigner elle-même) je me dis qu'elle fait certainement allusion à la rareté des commentaires. Peut-être ! Mais face à cela je ne me sens pas seul du tout. Surtout si je parcours les quelques uns qui m'ont été postés. Je crains que le récit, par nature, ne laisse que peu d'espace aux commentaires. Passons…

Les difficultés que Gilberte rencontrait avec son père avaient des incidences financières. Ça foutait un peu la merde dans notre train de vie. Il est vrai qu'il ntait pas terrible, mais quand même. Disons qu'il était tranquille et que nous n'avions pas à trop nous interroger sur ce que nous allions bouffer. Qu'il lui coupe son crédit nous a donc compliqué un peu la vie. Mais ce ntait pas le plus important.

Il y avait plus grave.

Ce qu'il y avait de plus grave c'est qu'un mec m'avait repéré. Un de ces mecs que je croyais avoir largué depuis toujours et qui m'avaient amenéà me terrer dans cette banlieue anonyme. Je ne sais trop comment. Je pense que j'avais dû publier un papier de trop ou qu'il m'avait aperçu lors d'une de mes rares incursions parisiennes ou qu'il m'avait repéré dans le train. Peut-être aussi avait-il tilté sur ma photo publiée dans une feuille de chou littéraire Le hasard pilote nos existences et quand nous croyons maîtriser les événements, ils savent nous rappeler que ce sont eux les maîtres. Quoi qu'il en soit il m'avait retrouvé. Ils m'avaient retrouvé.

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