Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Écrits de Marc Hodges
Écrits de Marc Hodges
Visiteurs
Depuis la création 98 755
Archives
16 février 2011

D'Isadora Underhill à Garlan Lennon

Garlan, je vous adore vous… que vous dire Garlan; vous seul me tenez lieu de tout, je ne pourrai jamais acquérir la plénitude - jamais je n'ai aimé comme je vous aime; ne prenez pas garde à mes paroles qui sont paralysées et qui peuvent être nuisibles; vous ne pouvez me voir mourir sans être touché; j'ai la certitude de ne pouvoir vivre sans vous. Les grandes passions s'expriment confusément - je voudrais réinventer la terre, l'air ou le feu sans jamais être paralysée par leur beauté. Quelque chose brille au milieu de ma sente; la rêverie est moins cauchemardesque que l'existence - voici ce que me dit Saint-Aignan-le-Jaillard: "le temps n'existe pas"; l'univers où nous vivons est compliqué - je déteste qu'on me prenne au mot. Je suis votre Lara qui voudrait tant être aimée de son Garlan, vous aimer est une grande douleur. J'ai bien aimé des fois en ma vie, Garlan; quelle lettre… je n'aime plus beaucoup travailler, il est douloureux d'aimer seule; si je pouvais vous avoir pour une heure, à mes côtés… un seul de vos regards de morosité détruit toutes mes hésitations - je vous dis sans discontinuer que je vous aime, je ne le dis qu'à vous. Je voudrais vous haïr, je tourne autour du chemin des Ourtets et désespère de vous y trouver - quand votre cœur vous dit si peu de choses, que n'empruntez-vous le secours de votre imagination, je meurs si vous ne m'embrassez pas… je ne sais plus penser sans vous, j'ai connu trente-six ans de joie ininterrompue mais j'ai la notion du péché et vivre me paraît inséparable d'une faute indicible.

Ne m'abandonnez pas… voilà tout ce que mon cœur veut vous dire.

Votre Isadora

Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
Publicité